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Etat-civil d’Ali Bongo : Dumont-Beghi monte au filet

Evoquant son intention de déposer plainte pour diffamation et affirmation de parjure, l’avocate d’Ali Bongo a donné un nouvel élan au débat sur l’authenticité de l’acte de naissance du président de la République.

Quelques jours après le classement sans suite à Libreville et à Nantes des plaintes concernant l’état-civil du président de la République, son conseil a rompu le silence, le 4 mars courant. Claude Dumont-Beghi a annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation et affirmation de parjure. Elle a également promis mettre un terme à ce qu’elle qualifie de «fiction». «Nous ne sommes plus sur l’attaque sur une filiation, mais nous sommes immédiatement sur un débat politique, utilisé en tant que tel», a-t-elle affirmé, poursuivant : «Dans cette affaire nous sommes sur deux thèmes : le problème successoral et la tentative d’usage de cet état-civil à des fins politiciennes par certaines personnes».

Affirmant qu’Omar Bongo Ondimba a toujours proclamé qu’Ali Bongo est son fils légitime et biologique, l’avocate d’Ali Bongo estime que l’action intentée par Onaïda Maïsha Bongo Ondimba est motivée par des intérêts financiers et politiques. A en croire ses dires, le 4 mars 2014, l’avocat de la partie adverse aurait écrit au notaire pour dire le désir de sa cliente de sortir de l’indivision tout en formulant une proposition de transaction, allant jusqu’à suggérer que lui soit attribuée la somme de 65 milliards de francs soit près de 100 millions d’euros, en sus de quatre titres fonciers à Libreville. Cette demande aurait été réitérée en décembre 2014 à l’administrateur judiciaire désigné. «Vu que cette demande extravagante n’a pas trouvé écho, en 2015, nous avons la démultiplication de procédures engagées en France et au Gabon avec pour objectif de discréditer l’acte d’état-civil du chef de l’Etat», a tranché Claude Dumont-Beghi, affirmant que la plaignante aurait droit, en qualité d’héritière réservataire, à 0,94% des biens situés au Gabon et des SCI soumises à la loi gabonaise et de 1,45% des biens situés en France. «Aujourd’hui vouloir encore contester cette filiation devient surabondant», a lancé le conseil d’Ali Bongo. C’est reparti pour un tour…

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