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HERITAGE OMAR BONGO/La vérité, version Chantal Myboto Gondjout

A quelques mois de l’élection présidentielle au Gabon, la scène politique ne cesse plus de bouger. Les rencontres et les déclarations se multiplient. Le samedi 19 mars, Chantal Myboto Gondjout, mère d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, a invité le président gabonais à faire un test ADN, comme elle le fera pour sa fille, afin de « lever le voile » sur ce qu’elle considère comme des mensonges au sommet de l’État, avec la complicité de la France.

La France impliquée dans la fraude ?

« Chantal Myboto Gondjout lève le voile sur un mensonge au sommet de l’État », pouvait-on lire sur les affiches annonçant la rencontre qui s’est tenue au siège de l’Union Nationale, parti de l’opposition. Venu nombreux, le public s’attendait à de nouvelles révélations sur l’affaire de l’héritage et sur la filiation de l’actuel président du Gabon. Or, les sujets qui ont été abordés nourrissent les conversations des gabonais de toutes les classes sociales depuis la sortie du dernier livre du journaliste français Pierre Péan. Cependant, le discours a arraché des salves d’applaudissement, à cause de certains détails sur le processus qui aurait conduit Ali Bongo Ondimba au pouvoir. « … la décision fut prise le 16 juin 2009 au salon marocain de la Présidence…la France l’avait choisi pour protéger ses intérêts… la confirmation a été faite le 13 juillet à l’Élysée… ». Depuis la présidentielle de 2009, les opposants gabonais estiment que Paris avaient profondément influencé les résultats du vote. Nicholas Sarkozy fut le premier président à reconnaître la victoire d’Ali Bongo Ondimba en le félicitant.

L’acte de naissance, toujours pas résolu…

Au cœur de la déclaration, l’affaire inachevée de l’héritage des Bongo. Un problème qui semble tentaculaire car il a mis en surface d’autres faits pouvant influer sur la présidentielle 2016 au Gabon : « C’est un testament de 1987 qui a été présenté par les ainés… » a affirmé la fille de Zacharie Myboto, au sujet de la querelle sur le partage de l’héritage d’Omar Bongo Ondimba. Elle a expliqué que ce document ne prenait pas en compte les enfants nés après son établissement en cette année-là. C’est ce fait qui a transféré ce problème de la sphère familiale vers la place publique, à travers les procédures entamées auprès des tribunaux français, après avoir constaté aussi, que l’actuel chef de l’État gabonais n’avait pas présenté son acte de naissance chez le notaire. L’opposante apparaît assez convaincue de la fausseté de l’acte de naissance réclamé et délivré à Nantes : « …le document de Nantes est une déclaration de naissance. Il ne répond à aucun format de ceux utilisés en AEF (Afrique Equatoriale Française)… ».

Test ADN pour le grand frère et sa petite sœur…

Hormis les procédures judiciaires, l’ex-compagne du défunt Omar Bongo, ancien président du Gabon, compte désormais se tourner vers la médecine pour effectuer un test ADN afin de prouver que sa fille est bien aussi celle du Chef d’État décédé en juin 2009. Souhaitant, à travers cette action, taire le doute né depuis quelques temps, sur la filiation de sa fille Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, dont certains disent ne pas être une vraie Bongo. En même temps, Chantal Myboto a invité Ali Bongo Ondimba à procéder lui aussi au test ADN, non seulement pour prouver qu’il est le fils de son père mais aussi celui de sa mère, Patience Dabany.

Georges Maixent Ntoutoume

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