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Vie des partis : Eyeghe Ndong entre deux eaux

Ne se présentant plus que comme «partisan de la candidature de Jean Ping», le vice-président de l’Union nationale a tiré à boulets rouges sur son parti, invitant d’autres militants à le suivre, sans aller jusqu’à annoncer clairement son départ.

Contrairement aux Souverainistes, qui ont clairement officialisé leur départ de l’Union nationale (UN), Jean Eyeghe Ndong a laissé entrevoir, le 18 mars courant à la Chambre de commerce de Libreville, sa rupture avec son parti politique, sans pour autant le dire de façon précise et compréhensible pour tous. «Lorsque l’on fait dans des injures ou ce qui leur ressemblent et qui touchent à l’honneur et à la dignité des personnes, avec pour objectif de vouloir les faire passer aux yeux de l’opinion pour des moins-que-rien, des irresponsables, eh bien comme on le dit familièrement c’est la fin des haricots pour ce qu’on espérait être un contrat moral entre personnes qui se respectent mutuellement», a-t-il lancé.

Ayant, pour la première fois, fait le choix de ne pas se présenter comme vice-président de l’UN, l’ancien Premier ministre a affirmé que cette situation est née de son soutien à Jean Ping. «Je tiens à réitérer ici qu’un parti n’est qu’un instrument, un moyen pour accéder au pouvoir. C’est le pouvoir qui est l’objectif, et non l’instrument. Je tiens également à dire que j’ai la conscience tranquille dans ma position au sein de l’opposition», a-t-il avancé, affirmant : «Si à sa création en 2010, l’Union nationale avait une âme, un esprit, et donnait espoir, convenons ensemble que cette âme s’est évanouie et fait défaut aujourd’hui. Ainsi est-il nécessaire que chaque militant et sympathisant de l’UN fasse objectivement une introspection au regard de la situation de ce parti quant à son organisation, son fonctionnement et son efficacité sur le terrain en rapport avec le contexte national qui prévaut». Soit ! Mais qu’a fait le vice-président de l’UN pour sortir de cette situation, interrogera par la suite un militant de l’UN présent à la déclaration.

Jouant la carte de la victimisation, Jean Eyeghe Ndong ne s’est pas abstenu d’appeler ouvertement d’autres militants à le suivre pour soutenir une candidature hors de son parti politique. «D’autres cadres de travail et de lutte sont possible », a-t-il soutenu, ajoutant : «Il ne sert à rien de rester artificiellement attaché à une structure alors que l’on sait pertinemment que son contenu est vidé de son sens, qu’il est détourné de son objet». La suite ?

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