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Front social : Débrayage à l’Hôtel de Ville

Le Syndicat des travailleurs libres des municipalités gabonaises (STLMG) a lancé un mouvement d’humeur, le 24 mars courant, mettant en avant 19 points de revendication.

S’ils ont annoncé qu’ils fermeront les différentes entrées de l’Hôtel de Ville de Libreville dès le 25 mars prochain, en raison du silence opposé depuis de longs mois par leur hiérarchie, les agents municipaux n’en ont pas moins rappelé les principales raisons de cette décision.

A la faveur d’une assemblée générale tenue le 24 mars courant, le bureau exécutif du Syndicat des travailleurs libres des municipalités gabonaises (STLMG) a fustigé le peu d’empathie du maire de Libreville pour les agents municipaux. Pour le président du STLMG, les préoccupations exprimées depuis des mois voire des années peuvent trouver des solutions en interne. A en croire ses dires, ces solutions passent avant tout par «une meilleure gestion des finances et des recettes municipales». «La convergence, le contrôle des recettes et une meilleure politique de gestion constitueront un ouf de soulagement dans notre administration», a affirmé Christian Nguema.

Parmi les 19 points de revendication brandis par les agents, on compte la revalorisation des indemnités de logement et de transport, le rétablissement de la prime exceptionnelle, le paiement des rappels et primes de fonction, les reconversions professionnelles, la protection sociale, le départ de tous les fonctionnaires qui occupent des postes de responsabilité depuis le mandat écoulé, le paiement des fonds communs et la PIP. Outre ces points, les agents de l’Hôtel de Ville évoquent des revendications liées à l’aménagement d’un nouveau site pour abriter un cimetière municipal digne, la restitution du terrain de Mikolongo à la mairie de Libreville, la rénovation des dispensaires municipaux, le recrutement d’un personnel qualifié et l’approvisionnement en médicaments de ces structures.

Après l’annonce de ce nouveau débrayage, les agents municipaux espèrent faire revenir Rose Christiane Ossouka Raponda à la table de négociation, menaçant tout de même de durcir le ton si rien n’est fait dans les jours qui viennent.

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