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L’USP a demandé d’agir maintenant pour que la candidature d’Ali Bongo soit rejetée

L’Union sacrée pour la patrie (USP, opposition radicale) a au cours d’un meeting ayant rassemblé cinq candidats déclarés à l’élection présidentielle du 27 août prochain a demandé à ses partisans d’agir maintenant pour que la candidature du président sortant, Ali Bongo Ondimba ne soit pas validée.

« Maintenant, maintenant, maintenant, levez-vous pour empêcher que la candidature d’Ali Bongo soit retenu. Levez-vous. Faites-le », a supplié l’ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba, candidat à ce scrutin.

L’ancien Premier ministre d’Omar Bongo a répété qu’Ali Bongo Ondimba n’a pas un acte de naissance en bon et du forme.

« Formez des bataillons. Allons ensemble dès demain déposer des protestations avant la date du 15 juillet », a urgé Pierre Claver Maganga Moussavou, également candidat à l’élection présidentielle du 27 août prochain. Il faut dès maintenant inonder la Commission électorale nationale et permanente (CENAP) de recours avant qu’il ne soit trop tard, a-t-il rappelé.

Sorti récemment du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), l’ancien député du 4ème arrondissement de Libreville, Alexandre Barro Chambrier a non seulement attaqué Ali Bongo sur sa nationalité mais aussi sur le bilan de son septennat.

« Nous devons chasser celui dont le bilan se caractérise par zéro plus zéro égale zéro », a-t-il clamé devant les militants visiblement déterminé à barrer la route au président sortant, candidat à sa propre succession.

Le meeting a connu la participation de Gibert Ngoulakia, Jean Ping, Victor Mouang Mbading (tous candidats) et de Zacharie Myboto, Jean François Ntoutoume Emane, Didjob Divungi Di Ndinge…

On rappelle que le président Ali Bongo Ondimba a officiellement déposé sa candidature samedi au siège de la CENAP. Il a déclaré que son dossier est complet et qu’il est prêt à relever le défi. Ses adversaires politiques estiment qu’il n’a pas le droit de se présenter pour un nouveau septennat à cause d’un litige sur son acte de naissance et sa nationalité jugée douteuse. Il est notamment soupçonné d’être un enfant adoptif d’Omar Bongo. Selon l’article 10 de la constitution, les gabonais ayant acquis la nationalité n’ont pas le droit de briguer le fauteuil présidentiel.

« Est-ce que j’ai l’air d’un étranger… Je suis là, je resterai là », a répondu Ali Bongo Ondimba durant un meeting samedi après le dépôt de sa candidature.

Martin Safou

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