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Mayila propose un dialogue sous la houlette de l’UA, l’UE et l’ONU

L’opposant Louis Gaston Mayila, connu pour sa longue bouche, réagissant aux critiques sur son positionnement par rapport au dialogue politique proposé par le président Ali Bongo Ondimba, suggère pour sa part un dialogue sous la houlette de l’Union africaine, de l’Union européenne et de l’ONU.

« Il ne saurait y avoir un dialogue de gauche et un dialogue de droite », tranche cet avocat affilié à la galaxie Jean Ping dans une longue lettre au peuple gabonais, publiée sur sa page Facebook.

« Le dialogue si celui-ci a lieu, doit s’organiser sous la houlette des Nations Unies, si cela n’est pas possible, sous la houlette de l’Union Africaine. Si cela peut être possible sous la houlette de l’Union Européenne, si, comble de bonheur, cela était possible ce dialogue doit être organisé conjointement par l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies », propose-t-il.

« Voilà un dialogue qui serait crédible et porteur d’espoir, de voir le Gabon, rompre avec la spirale des crises post-électorales à répétition », fait-il remarquer le président de l’Union pour une nouvelle République (UPNR).

« Voici la solution ! S’il y en a une autre, Mayila est preneur. Mais alors qu’on l’énonce clairement ! Puisque ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément (ce qui n’est pas toujours le cas) », écrit le fils de Yombi.

Me Mayila évoque si bien le dialogue politique d’Ali Bongo et celui prévu à l’initiative de Jean Ping que Mayila considère comme le président élu par les gabonais lors de la présidentielle du 27 août 2016.

« Dites oui et on vous accusera d’aller à la soupe, oubliant que même des gens qui des années durant ont vécu de cette soupe, ont quitté la table parce que l’honneur était desservi. Aujourd’hui ils peuvent parler de cette soupe, ils en connaissent le goût », dit-il parlant du dialogue d’Ali Bongo auquel il dit « non ».

« Le Président Ping, mon ami et allié, dit que lui Président élu, ce qui est exact mais le dialogue doit avoir lieu à son initiative ! Donc pas à l’initiative d’Ali Bongo, malgré la légalité que lui a conférée la Cour Constitutionnelle : n’est-ce pas mon cher Casimir Oye Mba, toi qui n’est pas n’importe qui, et qui était candidat ? » s’interroge-t-il.

« Un pays, deux dialogues ? Choses du Gabon, choses vues, choses vécues ! », s’amuse Mayila dans sa traditionnelle rhétorique.

« Un pays, deux dialogues c’est possible, puisqu’en politique tout est possible. Mais ça s’est déjà vu où ? » enfonce-t-il avant de suggérer son dialogue sous les auspices de l’UA, l’UE et l’ONU.

« Je voudrais trouver dans l’aréopage politique gabonais, un homme ayant une trempe et un courage avérés pour dire ceci : moi je m’appelle un tel, je suis ceci ou cela, si les Nations Unies, l’Union Africaine ou l’Union Européenne organisaient un dialogue sur le Gabon, moi je n’y prendrais pas part… J’attends de voir qui ! » urge Mayila.

Ali Bongo Ondimba a chargé son Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet pour préparer ce dialogue. Celui-ci a déjà entamé les consultations. Jean Ping n’a pour sa part fait aucune annonce publique sur les préparatifs de son dialogue.

Carl Nsitou

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