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Jean Ping : «Ali Bongo ne sera pas là en 2018 !»

Dans un entretien à bâtons rompus avec la presse le 12 mai à Libreville, l’opposant au régime d’Ali Bongo garde intacte son optimisme, quant à son accession imminente au pouvoir.

Adoptant un nouveau mode de communication, Jean Ping a passé en revue les questions d’actualité avec la presse. Il en a profité pour partager sa conviction inaltérée d’accéder au pouvoir.

Persuadé d’accéder au pouvoir, le président de la coalition de l’opposition n’a pas la détermination oxydée. Il estime d’ailleurs le jour de gloire imminent, fixant l’échéance à 2018, année au cours de laquelle pourrait se dérouler les élections législatives. «Les élections législatives seront organisées en 2018. Ali ne sera pas là. C’est nous qui allons organiser les élections», a-t-il assuré.

Dans un entretien à bâtons rompus avec la presse le vendredi 12 mai à Libreville, au cours duquel il a d’ailleurs suggéré que les médias ne se sentent pas obligés de relayer le contenu de la rencontre, l’opposant au régime d’Ali Bongo garde intacte son optimisme, quant à son ambition de prendre le pouvoir au Gabon.

Réalisme ou méthode Coué ? Jean Ping qui dit s’être appuyé sur la communauté internationale, en suivant à la lettre les orientations de celle-ci, même lorsqu’il avait la conviction du contraire, allusion au recours introduit à la Cour constitutionnelle, pense qu’ «elle ne va pas venir faire les choses à notre place».

Pour lui, le déroulé qu’ils ont élaboré lors du dialogue organisé par son camp suit son cours. De même, il estime qu’avec son camp, ils ont réussi à rendre le pays ingouvernable. «Suivez ce que nous allons faire. Ayez confiance», a-t-il lancé.

Concernant la médiation que devra mener Alpha Condé, le président de l’Union africaine (UA), dans la crise post-électorale gabonaise, Jean Ping dit ne rien savoir du contenu de cette médiation, mais assure être «disponible».

Le principal challenger d’Ali Bongo Ondimba lors de la dernière présidentielle n’a pas été aphone pour condamner ce qu’il a qualifié d’attaques répétées contre l’Union nationale (UN), le parti d’opposition. Solidaire de ses frères d’armes, dans la lutte pour l’accès au pouvoir, Jean Ping s’indigne des pratiques de déstabilisation orchestrées par le pouvoir contre ce parti de l’opposition qui avait déjà été dissout avant d’être réhabilité.

A propos de l’élection d’Emmanuel Macron à la tête de l’Etat français, Jean Ping croit en l’annonce du nouveau président de tout changer. «Je suis convaincu qu’il va secouer le cocotier. Retenez-le bien», a-t-il indiqué. Il ne voit pas le président Français se satisfaire de voir des entreprises françaises installées au Gabon demeurer impayées. Il a rappelé sur un tout autre plan que pour le nouveau président, le franc CFA, «c’est aux africains de dire ce qu’ils veulent».

Abordant la vie chère, Jean Ping considère que la gestion actuelle des finances du pays a plongé les populations dans un état de misère. «Ça ne marchera pas tant que ça sera comme ça», pense-t-il, déplorant le vol et le mensonge érigés en mode de gestion. Pour lui, la fortune d’Ali Bongo «frise le milliard de dollars. Ça veut dire qu’il se serait enrichi plus que son père en 42 ans de règne».

Auteur : Alain Mouanda

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