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Grève à la Santé : Léon N’Zouba tente de rassurer

Si la grève lancée dans le secteur de la santé publique continue d’inquiéter, le ministre de tutelle, accusé de ne rien faire de concret pour mettre fin à la crise, a tenté de rassurer les populations, tout en rappelant les patrons de structures sanitaires publiques à leur responsabilité.

Léon N’Zouba, le ministre de la Santé publique et de la Population, se veut rassurant. «Malgré le mouvement de grève qui se poursuit, le service minimum est largement assuré dans les différentes structures sanitaires». Or, de l’avis des usagers, le service minimum observé chrono en main (de 7h30 à 10h30 chaque jour) dans ces structures est loin d’être satisfaisant. Par ailleurs, l’incapacité du gouvernement à répondre aux différentes revendications du Syndicat national des agents du ministère de la Santé (Synas) rassure encore moins. N’empêche, dans un communiqué diffusé, mardi 13 juin, la tutelle dit ne pas désespérer que les négociations initiées depuis mai dernier entre le gouvernement et les syndicats aboutissent à une «issue favorable».

En attendant, si la dernière discussion avec les leaders syndicaux, le 9 juin, n’a pas permis d’avancer dans la résolution de la crise, Léon N’Zouba joue désormais la carte de la fermeté. «Le gouvernement a donné des instructions fermes aux responsables des hôpitaux, afin de ne plus admettre qu’une structure soit fermée, et laisser les malades et le personnel circuler en toute liberté», a rapporté Jean Lambert Ndomby, le conseiller en communication du ministre de la Santé. Pour appuyer ses instructions, le 14 juin, le membre du gouvernement a fait parvenir aux responsables des différentes structures sanitaires publiques «une circulaire (…), pour demander à tous les responsables des structures sanitaires de veiller à la présence effective du personnel sur le lieu du travail et au bon fonctionnement des services».

Pas sûr que cette fermeté affichée ne parvienne à convaincre les agents grévistes, qui n’entendent pas cesser leur mouvement, si aucune suite favorable n’est donnée à leurs revendications. Les agents de la Santé publique revendiquent, entre autres, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du troisième trimestre de l’année 2015, la réhabilitation des écoles de santé de Makokou, Mouila et Franceville, fermées depuis plus de dix ans, et le paiement de la quote-part distribuée aux agents de santé en fonction des prestations. Celle-ci, à en croire Franck Biyoghe Bi Mba, leader du Synas, ne serait plus payée depuis six mois.

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