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Sortie de crise : Le cap escarpé de Ndemezo’o Obiang

Résolument convaincu que l’élection présidentielle du 27 août 2016 et ses corollaires sont derrière lui et ses partisans, le président de Démocratie nouvelle (DN) a récemment affirmé que la seule alternative qui reste au peuple est de lutter pour l’alternance par la voie des urnes.

Contrairement à ceux qui pensent et restent convaincus que le dénouement de la présidentielle d’août 2016 n’est pas encore effectif, du côté de Démocratie nouvelle on pense le contraire. Dix mois après, l’heure est au présent pour mieux penser l’alternance tant souhaitée par le peuple gabonais. «Il faut se structurer, réfléchir sur les stratégies à construire pour une alternative démocratique», estime le président du parti René Ndemezo’o Obiang.

«Quand la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats de l’élection présidentielle du 27 août 2016, Démocratie nouvelle a estimé qu’à partir de ce moment, l’élection présidentielle de 2016 était terminée. Et que la seule alternative qui reste est d’aller au dialogue pour faire en sorte que les élections à venir puissent être mieux organisées, moins contestées et leurs résultats mieux acceptés par l’ensemble des populations», a-t-il affirmé, le 15 juillet dernier, à l’occasion de la clôture des journées de réflexion des femmes de son parti.

Une attitude qui se justifierait par la ligne politique du parti qui s’oppose à la fois, selon son président, au conservatisme et à l’immobilisme d’une part et à l’aventurisme et au populisme d’autre part. «Nous, nous distinguons radicalement des forces conservatrices, quelle que soit l’appellation qu’elles peuvent avoir, où l’endroit où elles peuvent se trouver. Nous sommes résolument pour le changement, pour la démocratie», a indiqué René Ndemezo’o Obiang.

«Démocratie nouvelle n’est pas pour la pose des bombes ici ou là. Il n’est pas pour le terrorisme urbain qui consiste à violenter tel ou tel compatriote, parce qu’il aurait un lien de parenté avec telle ou telle personnalité. Pour Démocratie nouvelle, il n’y a pas de plan B, C, D, il y a un plan A, celui de lutter pour l’alternance démocratique et le respect des institutions. Il n’y a que ce plan là», a affirmé l’ancien directeur de campagne de Jean Ping, même si son plan a du plomb dans l’aile. Deux mois après la conclusion des accords d’Angondjé, aucun horizon visible sur l’application des recommandations de ce dialogue.

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