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Football, Ligue 2. Didier Ovono : « Au Paris FC pour aider en cas de besoin »

Alors qu’ils avaient envisagé de se faire prêter un jeune gardien d’un club de Ligue 1 ou Ligue 2, les dirigeants du Paris FC ont finalement misé sur l’expérience pour le poste de doublure de Vincent Demarconnay. Comme annoncé en exclusivité dans nos colonnes dimanche, Didier Ovono (34 ans) s’est engagé pour un an. Sélectionné à 106 reprises avec le Gabon, le gardien arrive d’Ostende (D1 Belgique) après des passages à Alianza FC (Salvador), Paços de Ferreira (Portugal), Dinamo Tbilissi (Georgie), Le Mans (L1 puis L2), puis Sochaux (L1).

Comment êtes-vous arrivé au Paris FC ?

DIDIER OVONO. J’étais en fin de contrat avec Ostende. J’ai eu quelques propositions dans des destinations exotiques. Mais ça ne m’intéressait pas trop. Le plus important, c’était de retrouver une situation stable pour ma famille. Venir à Paris, c’est parfait pour nous. Quand l’opportunité du Paris FC est arrivé, j’ai vraiment sauté dessus. Je n’ai pas longtemps hésité. C’est d’abord un choix familial.

Vous avez passé 4 saisons et demi à Ostende mais cela s’est mal terminé. Pourquoi ?

Je suis passé du statut de taulier à celui du mec qui reste en tribunes. De numéro 1, je suis passé numéro 3. Tout s’est cassé avant la CAN en janvier. Les dirigeants m’ont clairement signifié que si je partais à la CAN, Ostende ce serait fini pour moi. Ils m’ont demandé de faire ce choix. Je n’ai pas compris car en 2015, ils m’avaient laisser partir à la CAN sans faire de problèmes. Là, la CAN se passait chez moi au Gabon et je ne pouvais même pas imaginer de ne pas y aller. C’était inconcevable. Est-ce que Dortmund a demandé à Aubameyang de renoncer ? Non…

En voulez-vous à Ostende de vous avoir mis la pression ?

À l’époque, l’autre gardien d’Ostende, Silvio Proto, était blessé. Ils ont donc recruté un autre gardien pendant que j’étais au Gabon. Je savais le risque que je prenais. A mon retour, c’était fini. Je n’ai joué aucun match. Marc Coucke (le président d’Ostende) est avant tout un businesssman. L’aspect humain passe au second plan. Mais j’ai passé quatre belles années à Ostende. Il y a la mer, la ville est belle. Avec mes enfants, on a appris le Neerlandais.

Au Paris FC, malgré votre CV, vous arrivez comme doublure de Vincent Demarconnay…

A mon âge, je ne me prends plus la tête. Que je joue ou que je ne joue pas, je serai toujours à 100 %. Je suis vraiment content d’être là, d’avoir retrouvé un bon statut en Ligue 2 française. Ce qui compte avant tout pour moi, c’est d’appartenir à un groupe et de travailler au quotidien. Je suis venu au Paris FC pour aider en cas de besoin, apporter mon expérience et mon charisme. J’ai été capitaine au Mans, à Ostende et en sélection du Gabon. Dans un vestiaire, j’aime parler. J’ai toujours été un leadeur et un grand frère. Le groupe est jeune donc si je peux donner quelques conseils aux joueurs… Mais comptez aussi sur moi pour travailler dur au quotidien afin d’être prêt si on fait appel à moi.

En mai dernier, vous avez annoncé votre retraite de la sélection du Gabon. Est-ce un choix ferme et définitif ?

Depuis mon annonce, j’ai reçu beaucoup de messages de fan et de supporteurs qui me suppliaient de continuer et de ne pas laisser tomber la sélection. J’ai toujours l’amour de ma patrie. Mais il s’est passé tellement de choses négatives autour de la sélection… On verra si les choses finissent par s’assainir. Dans ma tête, je suis déjà plus tranquille car j’ai trouvé un club.

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENT PRUNETA
leparisien.fr

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