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Eclairage public : obscurité et insécurité

Certaines artères de la capitale gabonaise se trouvent complètement dans l’obscurité. Les boulevards Bessieux et Félix Mamalepot sont des exemples parmi tant d’autres.

Des lieux pourtant à très forte fréquentation (piétons et automobilistes). Là-bas, les lampadaires sont inexistants. Du coup, les malfaiteurs y trouvent un terrain favorable à leurs besognes délictueuses : extorsion de biens, violences physiques, crimes, etc. Il est devenu, d’ailleurs, très rare de voir un Librevillois s’y aventurer à la tombée de la nuit.

Qu’on le veuille ou non, il s’agit là d’une situation loin de plaire aux citadins et aux populations vivant aux alentours de ces zones de la capitale privées d’un éclairage public correct. De quoi troubler leur quiétude, affirment certains d’entre eux. « J’habite derrière l’Assemblée, je vous assure que ce n’est pas la joie. A partir d’une certaine heure, il faut être courageux pour prétendre emprunter la rue qui sépare l’institution et l’ambassade de Chine », informe Paterne N., étudiant.

« Je fais un travail de nuit qui commence à partir de 15 heures jusqu’à 3 heures au plus tard. J’habite derrière la maison Georges-Rawiri. Ce qui sous-entend que je dois parcourir une bonne distance, et dans l’obscurité, pour atteindre ma maison. Mais je ne vous fait pas dire le nombre de fois que j’ai été victime de braquage. Vu que les taximen ont aussi peur de s’y aventurer », confie Pascal Clotaire M.

La sonnette d’alarme est tirée, il faut vite agir.

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