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Conseil des Ministres : Début de l’acte II du « Tsun’Ali » !

Une idée agitée çà et là qui se précise. Avec l’actuelle crise politico-socio-économique et les injonctions des bailleurs de fonds en matière de bonne gouvernance, les plus hautes autorités gabonaises ont décidé bon gré mal gré de nettoyer les écuries d’Augias. Premiers pans de l’administration à payer les frais de ce nettoyage à grande eau : les régies financières. Autres structures dans l’œil du cyclone, les agences et sociétés publiques.

Changements, chamboulements et grincements de dents dans les régies financières, considérées à tort ou à raison comme des mangeoires ! Lors du Conseil des Ministres, du jeudi 28 septembre courant, le gouvernement a procédé à un chambardement des régies financières. D’où la nomination de Pépécy Makivana épouse Ogouligende en qualité de Directeur général adjoint 2 du Budget et des Finances. A noter également celle de Solange Giake, nouveau Directeur général adjoint 1 de la Douane.

Dans la même foulée, Hugues Mbadinga Madiya est promu Directeur Général de la dette. Idem pour le poste de Directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon, OPRAG, qui échoit désormais à Sayid Abeloko.
Herman Nzoundou pour sa part vient d’être porté à la tête de la Caisse de dépôts et des consignations, CDC. Dans le secteur de l’habitat et du logement, Joël Mbiamany Ntchorere a désormais les rênes de la SNLS. Olivier Nang Ekome s’est vu confié l’ANUTTC et tutti quanti.

Du sang neuf ?

Outre l’aspect politique qui a sans aucun doute prévalu dans le choix des nouveaux promus, lesdites nominations ont au moins le mérite de porter au devant de la scène des jeunes et des femmes. Osons simplement espérer que ces derniers respecteront les principes d’orthodoxie financière et de bonne gouvernance, tels qu’édictés par les institutions de Bretton Woods ; le défi étant énorme ! Surtout que le contexte de l’heure ne joue pas en leur faveur. Avec l’actuelle crise financière qui rend chaque jour un peu plus le quotidien du citoyen lambda morose, les Gabonais attendent de l’Etat un signal fort.

Aujourd’hui plus qu’avant les pratiques déviantes et autres détournements de deniers publics sont à proscrire. A en croire une source bien introduite, cette dynamique va s’étendre à l’ensemble de l’administration. Objectif : rendre l’administration plus moderne et performante. Pour rappel, cette démarche avait déjà été adoptée au début du premier septennat d’Ali Bongo Ondimba, mais plombée par les forces d’inerties endogènes. Espérons que cette fois soit la bonne !

Paul Ndombi

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