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Gabon / Logement social : Peut mieux faire !

En matière de logement et d’habitat, le Gabon doit et peut mieux faire, en vue d’offrir aux populations des «maisons abordables», conformément au Nouvel agenda urbain adopté à Quito, en Equateur en 2016.

Ali Bongo l’avait lui-même reconnu peu avant l’officialisation de sa candidature pour la présidentielle de 2016. L’habitat a été l’un des principaux échecs de son premier mandat. L’objectif n°20 du PSGE, qui entend «garantir l’accès à un logement décent pour tous», avec le «développement d’un cadre de vie sain et sécurisé par la promotion d’un habitat accessible au plus grand nombre de Gabonais et répondant à leurs besoins» n’a pas été atteint. La succession des hommes à la tête du ministère en charge du domaine n’y a rien fait.

«Les programmes lancés en 2009 pour soutenir l’effort de production de logements ont connu des fortunes diverses», a confirmé Josué Mbadinga, citant «la non finalisation de plusieurs chantiers comme le programme de 3 808 logements porté par la Société nationale immobilière (SNI) et les projets de la Société nationale du logement social (SNLS) à Bikélé et à Angondjé pour près de 2 049 logement et 650 parcelles viabilisées».

Pourtant, à l’occasion de la célébration, ce lundi 2 octobre, de la Journée mondiale de l’habitat sous le thème «Politique du logement : les maisons abordables», qui traite de la problématique du logement social, le ministre d’Etat en charge de l’Habitat, de la Ville et de l’Urbanisme veut y croire. «L’aboutissement de quelques chantiers à l’exemple des 2000 logements du lotissement Alhambra produits dans la commune d’Akanda», est la preuve, selon le membre du gouvernement, qu’il est possible de mieux faire pour atteindre les objectifs assignés par le président de la République en matière de logement social. «Je puis vous assurer que nous travaillons d’arrache-pied pour trouver des sources de financements innovants, grâce au partenariat public-privé tel que recommandé par le Plan de relance de l’économie (PRE)», s’est exprimé Josué Mbadinga dans son discours de circonstance.

Comme pour donner la preuve que le gouvernement s’attèle à améliorer les conditions d’habitation des Gabonais, le ministre d’Etat a annoncé «la finalisation prochaine des logements inachevés de la SNI et de la SNLS, l’identification des réserves foncières au profit de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national pour la production de parcelles», tout comme il a confirmé la relance des activités de la base DAACO, pour la production des matériaux de construction locaux et écologiques. Il n’a pas caché que ces nouvelles ambitions reposent sur «le règlement de la dette intérieure décidée lors du dernier séminaire gouvernemental» qui, selon lui, «va relancer les PME gabonaises et permettre à ces dernières de participer activement à la construction de logements, à la résorption du chômage chez les jeunes et à relancer l’économie».

Pour réduire le déficit en logements estimé à 200 000, et mettre de l’ordre dans le secteur, le gouvernement gabonais signera dans quelques jours un partenariat avec l’Onu-Habitat, visant à l’élaboration d’un «Code de l’urbanisme et de la construction» et la mise en place d’une politique nationale inclusive du logement et du développement urbain durable. «Le gouvernement pense également à encadrer les filières du logement locatif et de la promotion immobilière afin de réduire les coûts des loyers et faciliter l’accès de tous à un toit décent», a annoncé Josué Mbadinga.

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