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A propos du Gabon, la justice française condamne Pierre Péan pour une affaire et le relaxe pour une autre

Pour avoir diffamé le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le journaliste et écrivain Pierre Péann, a été condamné ce jeudi 05 octobre, par la justice française à 1000 euros d’amende, indique des sources proches de la Direction de la communication présidentielle.

Il lui est reproché d’avoir laissé entendre dans un de ses livres, que le chef de l’Etat gabonais avait commandité un assassinat politique. En effet, dans ce livre intitulé « Nouvelles affaires africaines », publié en 2014, le journaliste français laissait entendre qu’Ali Bongo était à l’origine de deux tentatives d’assassinat de Jean-Pierre Lemboumba, directeur de cabinet de son père Omar Bongo quand celui-ci était président. Les juges, dans leur décision, ont relevé que ces passages relayaient des « accusations très graves formulées de façon affirmative », sur une base factuelle « insuffisante ».

En conséquence, Pierre Péan a, en revanche été relaxé au titre de la bonne foi pour plusieurs autres passages dans lesquels il imputait à Ali Bongo Ondimba d’avoir commandité l’empoisonnement de Georges Rawiri, président du Sénat, et d’avoir fomenté un « coup d’Etat électoral » lors de l’élection présidentielle de 2009. Le tribunal estimant qu’il a produit une « documentation solide, variée, abondante et qui se recoupe » pour étayer ces propos.

Quant à Sophie de Closets qui dirige l’éditeur du livre Fayard, elle a également été condamnée à 1000 euros d’amende avec sursis. Les deux prévenus devront en outre payer un euro de dommages et intérêts à Ali Bongo.

Stéphane Billé

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