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Mathieu Mboumba Nziengui : «L’UPG ne doit pas mourir !»

En dépit des querelles internes et des suspicions de certains de ses collaborateurs, le président de l’Union du peuple gabonais (UPG) invite ses compagnons à réfléchir au retour de la sérénité dans le groupe et à la pérennité du parti, vieux de 28 ans.

Après 28 ans d’existence, «l’Union du peuple gabonais ne doit pas mourir», a prévenu Mathieu Mboumba Nziengui, mardi 10 octobre, lors de l’ouverture des Journée de réflexion de son parti. Prévus pour durer trois jours, les échanges que les militants veulent francs avec leurs leaders visent deux principaux objectifs : le retour de la sérénité et de la confiance au sein du groupe, et la préparation des prochaines échéances électorales.

D’abord le retour de la sérénité au sein du parti et celui de la confiance des militants, les uns les autres, et des militants vis-à-vis des responsables du parti. Mathieu Mboumba Nziengui l’a reconnu, son parti a connu et connaît encore actuellement «des situations difficiles de fonctionnement». Il est secoué depuis la mort de son fondateur, Pierre Mamboundou, par des querelles dues aux suspicions et aux «aspirations des uns et des autres à gérer le parti». Si le président de l’UPG a dit reconnaître la légitimité de ces aspirations, il n’a pas manqué d’accuser «ceux qui, tapis dans l’ombre», n’attendent que la disparition du parti dont il a la charge. «Il est temps que cette situation regrettable et bloquante s’arrête», a exhorté Mathieu Mboumba Nziengui.

Les journées de réflexion de l’UPG permettront également au parti de préparer les prochaines élections, dont les principales, les législatives, sont annoncées pour avril 2018. Pour le président de l’UPG, c’est «l’essentiel» auquel doivent se consacrer les militants. «Ce n’est qu’en exerçant nos activités dans le respect de nos valeurs hiérarchiques et en travaillant dans une ambiance fraternelle que nous pourrions permettre l’élection de plusieurs d’entre nous dans des conseils départementaux, municipaux, à l’Assemblée nationale et au Sénat», a estimé Mathieu Mboumba Nziengui, selon qui, quatre mois après le dialogue politique d’Angondjé, le «temps (des UPGistes) ne doit plus être usité pour des objectifs divisionnistes et destructeurs».

Espérons dès lors que ces journées de réflexion aboutissent à la réconciliation entre le président et Jean Olivier Koumba Mboumba, l’ancien secrétaire général du parti, relégué le 6 octobre au poste de secrétaire politique, chargé de la Culture et de l’Environnement. Les deux hommes, anciens ministres sous Ali Bongo, ne s’entendent plus beaucoup, et s’accusent mutuellement de faire cavalier seul, au mépris des textes de l’UPG et de l’esprit de groupe.

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