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Face à la crise : Otandault promeut l’union à Port-Gentil

A la faveur d’un déjeuner organisé en leur honneur, vendredi 20 octobre, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics a exhorté maires et chefs de quartiers de la capitale économique à cultiver l’union face à la crise.

Plus que jamais, et particulièrement face à la crise qui sévit depuis ces dernières années, dont Port-Gentil est parmi les principales victimes, les populations gagneraient à cultiver les valeurs d’union et de solidarité. C’est, en tout cas, l’une des solutions préconisées par Jean-Fidèle Otandault, pour que la capitale économique du Gabon retrouve sa vitalité et reprenne le chemin de son développement.

Face au maire de la commune de Port-Gentil, ceux des arrondissements et les chefs de quartiers en l’honneur desquels il a organisé un déjeuner, vendredi 20 octobre, le ministre s’est voulu rassembleur et porteur de conseils. «Nous avons longtemps été divisés, mais cette division ne nous a amenés nulle part. Pendant que nous nous tapions les uns sur les autres, d’autres se sont développés au détriment de l’Ogooué-Maritime. Alors je souhaite que nous soyons désormais unis», a-t-il exhorté, tout en expliquant qu’avec Pascal Houangni Ambourouet, l’actuel ministre du Pétrole, «le président de la République a clairement exprimé sa confiance vis-à-vis des natifs de la ville». Une preuve, a prétendu le membre du gouvernement, qu’Ali Bongo soutient les efforts consentis par les populations de la province.

Pour Jean-Fidèle Otandault qui est revenu quelques minutes sur son histoire personnelle, pour montrer son attachement à sa ville natale, «c’est uniquement dans l’union qu’il possible de construire l’Ogooué-Maritime». «Ça ne sert à rien de casser ni de brûler. Nous l’avons fait. Et après qu’est-il arrivé ? Personne n’est venu reconstruire ce que nous avons cassé ou brûlé à notre place. Nous n’avons besoin que d’union pour bâtir notre pays et notre province. Ce n’est que cela que nous allons léguer à nos enfants», s’est-il adressé à la chefferie locale qui, en retour, n’a pas manqué l’occasion de lui faire part de deux principales doléances : la hausse de 75 000 francs à 150 000 francs versés aux chefs de quartiers, et la conception des badges d’identification pour chacun d’eux.

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