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Intégration financière dans la Cemac : Le regard de Tung Sue

Le président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), Rafael Tung Nsue, est revenu le 10 novembre à Libreville sur les avantages et les défis de la fusion de Douala Stock Exchange et la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).

La décision prise le 31 octobre à N’Djamena au Tchad, par les chefs d’Etat de la Cemac, de fusionner la Douala Stock Exchange et la Bourses des valeurs mobilières de l’Afrique centrale, augure des lendemains meilleurs, si l’on a croit au président de la Cosumaf. A la faveur d’un point presse, animé conjointement avec son secrétaire général, Marcel Ondele, Rafael Tung Nsue a décliné les avantages liés à la fusion des deux bourses sous régionales.

Cette décision «met fin à la dualité de ces marchés des capitaux qui ont largement affecté négativement le développement du système financier de la sous-région, considéré comme peu approfondi», a-t-il déclaré. Les chefs d’Etats de la Cemac ont tranché sur cette sur cette situation qui a perduré depuis une dizaine d’années. Désormais, le siège de la Bourse des valeurs régionales a été établi à Douala, au Cameroun. Libreville conserve le siège de la Cosumaf.

Dans cette configuration, a relevé le président de la Cosumaf, Libreville devient la place de la régulation financière au niveau régional. Elle «regroupe la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) et la Cosumaf». Douala «devient la plate-forme principale du marché boursier régional, en raison notamment d’un plus grand nombre d’émetteurs et investisseurs potentiels et des potentialités plus grandes de développement du marché régional», a ajouté le président de la Cosumaf.

Selon Tung Sue, cette intégration financière recèle plusieurs avantages : ceux-ci portent notamment sur la création d’un modèle plus achevé du marché financier régional. Par ailleurs, elle simplifie l’architecture du marché régional.

Toutefois, a relevé ce dernier, cette option comporte des défis à relever. Il s’agit entre autres d’assurer un emploi optimal des ressources managériales, humaines et techniques existantes. Il faudra également apporter des réponses précises aux coûts liés à la transition vers un marché intégré. La viabilité du marché régional nécessité également un accord politique pour la mise en œuvre et la mise place de dispositions institutionnelles et organisationnelles appropriées.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

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