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Daniel Mengara: « Je ne cautionne pas les actes de Moukagni-Iwangou »

Dans cette réaction vidéo, le Dr. Daniel Mengara se prononce sur ce qu’il considère comme la provocation, voire l’affront lui fait par un dénommé André Bouassa de l’avoir associé aux errements politiques de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, au travers d’une vidéo postée sur Internet laissant croire que Daniel Mengara cautionnait le revirement politique de Moukagni Iwangou. Daniel Mengara clarifie donc ici sa position: « Je ne cautionne pas », assène l’opposant radical.

Ci-dessous, vous pouvez lire:


Première Lettre d’avertissement


A MONSIEUR ANDRÉ BOUASSA.

Cher Monsieur Andre B. Vincent Bouassa.

Je ne savais pas que quand vous m’aviez appelé avant-hier (Mercredi 9 mai 2018), c’était pour m’entendre valider les comportements et revirements spectaculairement acrobatiques de Sieur Moukagni Iwangou, et ensuite aller faire vidéo vantant cette conversation.

L’on vient de m’apprendre que vous êtes allé faire une vidéo dans laquelle vous utilisez notre conversation et, donc, mon nom, pour valider l’invalidable, excuser l’inexcusable, cautionner l’incautionnable.

Vous voyez maintenant pourquoi je me refusais des conversations avec vous depuis des années, surtout vous avec qui je n’ai eu aucun contact depuis, je crois, 2015, justement à cause de ce type de comportements. L’erreur, mon erreur, semble donc être d’avoir essayé de vous accorder le bénéfice du doute, de m’ouvrir quelque peu, en acceptant, pour une fois, de vous accorder écoute, juste au cas où vous auriez changé, juste au cas où vous auriez fait maturation tant en termes de moralité que de personnalité, j’allais dire d’humanité.

Je me suis trompé.

L’adage reste donc inviolé: On aura beau chasser le naturel de la « malfrature », il revient toujours au galop dans les faits et gestes de ceux chez qui ces comportements de malfrats se sont irrémédiablement fossilisés.

Nous sommes donc toujours en pleine animalité. Le but semble être maintenant d’animalier, de déshumaniser tout le monde, de salir tout le monde, d’entraîner tout le monde dans vos boues éhontées de bongoïstes.

Je m’y refuse.

A quel moment, Monsieur André Bouassa, avez-vous commencé à confondre mon écoute polie de vos élucubrations, j’allais dire de vos conneries, avec une validation de vos errements et des errements acrobatiques de Sieur Moukagni Iwangou?

Au cas où il serait resté un doute dans ma manière polie de vous écouter, ce qui ne se reproduira certainement jamais plus d’ailleurs, laissez-moi le soin de vous rappeler les aspects de notre conversation que vous semblez avoir voulu taire dans cette vidéo où l’on me dit que vous me citez:

1) Je ne partage pas et ne partagerai à aucun moment des démarches comme celles de Sieur Moukagni Iwangou. Autant il reste libre de ses actes, autant vous vous reteindrez, s’il vous plaît, de me souiller par association. Je ne mange pas du pain bongoïste, moi.

2) Je ne cautionne pas et ne cautionnerai jamais des démarches comme celles de Sieur Moukagni Iwangou. Autant il reste libre de ses actes, autant vous vous reteindrez, s’il vous plaît, de me mêler, même en pensée, à des hommes et des femmes qui se vendent aux Bongo. Je ne suis pas et ne serai jamais un bongoïste.

3) Autant Sieur Moukagni Iwangou, comme je vous l’ai dit, reste libre de ses actes, autant je reste fondamentalement opposé à toute démarche visant à tromper le peuple, notamment en faisant passer des ralliements aux Bongo comme des actes patriotiques en faveur du peuple, surtout quand on sait que rien n’a changé et que le Gabon est plus que jamais otage constitutionnel des Bongo. J’aurais pu accorder le bénéfice du doute si, au moins, il y avait eu lueur de démocratisation. Mais j’ai beau scruter l’environnement juridico-constitutionnel, pour ne pas dire humanitaire, du Gabon, je ne vois rien qui ait pu justifier le ralliement de qui que ce soit.

Tout ce que je vois, ce sont : les morts inutiles de 2016, dont le sort n’a jamais pu être clarifié et les assassins jamais interpellés; les fraudes électorales de 2016 qui ont violé la voix du peuple ; un contentieux électoral jamais élucidé ; une constitution inacceptablement bongoïsée, une cour constitutionnelle plus que jamais inféodée, des institutions plus que jamais présidentialisées, pour ne pas dire despotisées dans une République plus que jamais monarchisée; les criminalités toujours impunies et devenues, plus que jamais, endémiques ; la question des faux actes de naissance jamais clarifiée et, au bout, un faussaire installé illégitimement et illégalement à la présidence de la République.

Et maintenant, des gens qui veulent manger le Gabon et le sang des Gabonais en compagnie des Bongo.

C’est tout.

Qu’ai-je, moi, à foutre de tout ça ?

Je vous le répète, donc : Il reste totalement inacceptable à mes yeux que l’on veuille faire passer ces actes de faux politique comme des stratégies en faveur du peuple gabonais. Ces disques de ralliements patriotiques par lesquels on dit pouvoir aller changer les choses de l’intérieur du régime sont rayés depuis 1990 et restent une aberration que personne n’a jamais pu prouver, tout comme il n’a jamais pu être prouvé que le Gabon puisse changer par les urnes. Dès lors que ce sont des actes faux basés sur le mensonge, le seul conseil que je vous ai donné fut de dire à Sieur Moukagni Iwangou que s’il s’essaie à mentir aux Gabonais en contorsionnant la vérité, aucun crédit ne lui sera accordé ni par moi ni par les Gabonais. Qu’il dise simplement la vérité en avouant à tout le monde qu’il rentre au gouvernement pour lui-même parce qu’il veut manger comme tout le monde et, peut-être, se donner les moyens de subsister à l’intérieur du système bongoïste auquel il vient d’adhérer. Ce qu’il ne peut éluder, cependant, c’est qu’il sera incontournablement au service des Bongo et tous les crimes commis par les Bongo deviendront les siens.

Je vous ai même dit le caractère illogique et irrationnel de vos arguments, qui laissaient entendre que Moukagni Iwangou serait capable de faire son travail noblement en isolation des directives de celui qui, pourtant illégitime, est désormais son chef et commanditaire. Essayer de faire passer ce ralliement pour un acte patriotique ne peut trouver crédit ni chez moi ni chez les autres Gabonais qui croient encore fermement que la seule solution pour le Gabon reste, non pas dans les ralliements de bas étage, mais dans un évincement manu militari des Bongo.

4) Au cas où, donc, vous l’auriez oublié, je vous rappelle que je vous ai dit clairement que je rejetais radicalement toutes les justifications que vous aviez voulu me donner pour justifier les actes de Sieur Moukagni Iwangou. Si le fait de vous avoir écouté poliment vous aura éconduit, que cela soit donc désormais clair : Je ne cautionne pas, je ne partage pas. Et comme j’ai l’habitude d’éviter de me souiller au contact des bongoïstes, vous pouvez être sûr que les chemins de moi et ceux de Sieur Moukagni Iwangou ne se croiseront plus jamais, du moins tant qu’il sera empêtré dans le bongoïsme. J’accorde beaucoup trop d’importance à ma propreté et, donc, j’évite de me salir au contact de tout ce qui est bongoïste. De près ou de loin.

Autrement dit :

Mon silence de près de deux ans sur les mélimélos devenus endémiques au sein même de la fameuse opposition gabonaise—opposition décrédibilisée devenue experte dans des acrobaties politiques qui écorchent la dignité et éventrent la logique, notamment depuis la grosse hécatombe de 2016—ne doit en aucun cas être interprété comme une approbation de ces positionnements éhontés qui ne méritent pas la salive de mon commentaire.

Dès lors, cher Monsieur André Bouassa, je refuse de me retrouver compromis dans vos basses besognes et vous interdis désormais, à jamais, de me recontacter. Mes fréquents refus de prendre vos appels depuis que vous les tentez depuis 2015 semblent aujourd’hui trouver raison d’être. Vous ne me reprendrez plus jamais à ce jeu de malfrats. Ne m’appelez plus jamais.

Juste pour vous rassurer : Je garde un enregistrement complet de notre conversation (précaution désormais systématiquement prise à chaque fois que des personnages douteux m’appellent). Je me réserve le droit absolu de le publier en intégralité si vous ne me dissociez pas immédiatement de vos conneries, je dis bien CONNERIES iwangouiennes.

Voyez-vous: Moi qui, pour une fois, m’étais adonné à la sagesse de la réserve, moi qui m’étais donné pour consigne de laisser le temps faire son travail de clarification et de vérité, moi qui m’étais imposé la discipline d’attendre patiemment le jour où je me livrerais de nouveau aux Gabonais pour leur dire enfin mes vérités sur ce qui se trame dans ce pays depuis 2016, moi qui n’étais même plus revenu sur Facebook depuis près d’une année pour me consacrer au recueillement qui inspire les combats nobles, voilà que vous me forcez à sortir prématurément de ma réserve parce que vous avez voulu honteusement, comme à votre habitude, exploiter mon nom pour valider des conneries, et justifier l’injustifiable.

Vous devrez donc en pâtir. Et votre Sieur Moukagni Iwangou également. A cause de vous. Sauf si c’est lui qui vous a envoyé sonder ma pensée.

Maintenant que vous êtes venu me réveiller, maintenant que votre exploitation honteuse de mon nom m’a obligé à sortir de ma réserve, attendez-vous à une pétarade sur ce sujet qui vous fera regretter votre bassesse, que dis-je, l’ignominie de votre acte. J’en ai plus que soupé de ces gens qui utilisent mon nom à des fins de « malfrature ».

Quelle mouche vous a donc piqué de croire que vous pourriez impunément venir à moi, faire semblent de venir parler avec moi alors que votre objectif était, en réalité, d’aller utiliser mon nom dans une vidéo vantant les mérites de la fausseté, du mensonge et, je dirai même, de la médiocrité ?

Non. Il ne s’agit pas de l’appel de la Nation. La Nation n’a appelé personne à aller s’attabler à l’autel où l’on boit le sang des Gabonais. L’on ne vote pour personne pour ça, même au Gabon.

Non. Il s’agit de l’appel des Bongo, l’appel du ventre. Que l’on peut comprendre quand ceux qui se sentent ainsi interpellés par leur ventre ont l’honnêteté de le reconnaître publiquement. Les contorsions mensongères, c’est ce que les Gabonais ne veulent plus. Personne ne peut faire le travail du Gabon et des Gabonais quand on est attablé à l’autel du diable où se sacrifient les âmes de ceux qui subissent depuis 50 ans les Bongo.

J’ai dit.

Que l’on cesse d’utiliser mon nom pour des causes malfrates, des causes scélérates. Je ne le permettrai plus.

Car moi:

Je ne m’appelle pas MOUKAGNI-IWANGOU.
Je ne suis pas né à MOUILA.
Je ne réside pas dans la Commune d’AKANDA.
Je ne suis pas ministre bongoïste.

Par contre :

Mon nom est Daniel Mengara

Je reste fermement, fondamentalement, irrévocablement, et inviolablement, opposé aux Bongo et à tous ceux qui se joignent à eux pour compromettre la destinée de notre pays.

Mon idéologie reste celle du Bongo Doit Partir.

Ma démarche celle de la DTE, par tous les moyens.

Respectez mon silence. Pour éviter mon impitoyable rétorque. Je n’ai rien à foutre avec les bongoïstes.

Je vous remercie.

Daniel Mengara
Président, Bongo Doit Partir-Modwoam

Bongo Doit Partir-Modwoam
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052
Tél. : 973-447-9763


Seconde Lettre d’avertissement


A MONSIEUR ANDRÉ B. VINCENT BOUASSA

Au sujet de Jean de Dieu Moukagni Iwangou.

Second et Dernier Avertissement.

Je crois avoir été suffisamment clair quand je vous ai dit, ce 11 mai, dans un post diffusé sur Facebook, de ne pas mêler mon nom aux errements de Sieur Moukagni Iwangou. Je m’attendais, comme je l’ai demandé dans nos échanges subséquents, à vous voir aller modifier votre vidéo pour en retirer mon nom et le commentaire fait autour de ma personne. Je suggérai que vous auriez le loisir, par la suite, de la reposter à votre convenance, mais cette fois sans me mêler à un contenu qui agace la logique et dénature farouchement mes convictions politiques les plus profondes.

Rien n’a été fait dans ce sens. Hélas.

J’annonce donc ici, par conséquent, que :

à cause de vous,
à cause de votre légèreté,
à cause de votre maladresse,
à cause de votre insolence,
Et, somme toute, à cause de votre manque évident d’éducation,

Je vais devoir, ce vendredi 18 mai, dans une vidéo (puisque c’est la mode), rompre le silence de près de deux ans que je m’étais jusque-là imposé, pour me prononcer, publiquement et directement, sur le cas Moukagni Iwangou, cas sur lequel vous m’obligez désormais, à cause de votre immaturité, à déverser toute la bellicosité de mon ire, alors même que je n’en avais, de prime abord, aucune intention, vos affaires moukagniennes n’ayant point été, jusqu’à votre vidéo exploitant abusivement mon nom, ma préoccupation.

Ce vendredi 18 mai, donc, à exactement 15h00 précises heure des USA, soit 20h00 heure du Gabon et 21h00 heure de France, je posterai ma vidéo rétorque, ma vidéo vitriolisée, sur le site « Bongo Doit Partir » (https://www.bdpmodwoam.org), mais aussi sur Facebook, en vue d’une clarification définitive de ma position, celle-là même que vous avez voulu tronquer.

Je ferai de vous, Monsieur André B. Vincent Bouassa, mais, hélas aussi, de Sieur Moukagni Iwangou, pour lequel vous avez voulu souiller mes convictions, une purée tellement acidulante que l’on aura du mal à vous ramasser, tous les deux, à la petite cuiller, une fois que j’en aurai terminé.

Je répèterai par la suite chaque vendredi de chaque semaine, à exactement la même heure, la même opération, tant que subsistera, dans votre vidéo, mon nom, de la manière inacceptable que vous l’avez utilisé.

Sauf si Sieur Moukagni Iwangou, pour cet outrage fait à autrui, vous vire, entretemps, de sa galaxie politique, vous qui ne semblez démontrer aucune manière dans la manière de faire, et encore moins le respect pour les autres qui devrait s’imposer à vous. Mon nom ne saurait être utilisé en vue des fins mesquines pour lesquelles vous êtes en train de le souiller. Si les Bongo-CFAs que vous vous apprêtez à soutirer à votre nouveau ministre acrobate vous brûlent, au point de vous faire perdre vos repères les plus minimalistes, brûlez seul. Je ne veux absolument pas, mais alors là pas du tout, être associé aux actes de Sieur Moukagni Iwangou.

Je veux donc, à ce titre, être clair, pourvu que, pour un instant, vous puissiez vous sortir de votre zèle d’affamé qui n’arrive même pas à cacher un engouement matérialiste autour de la nouvelle fortune trouvée par celui que vous vous organisez désormais à arnaquer, après en avoir arnaqué tant d’autres (on vous connaît, Monsieur André B. Vincent Bouassa, pour avoir subi, nous-mêmes, vos arnaques).

Sieur Moukagni Iwangou est, certes, libre de ses décisions et de ses actes. Cependant, ni vous ni lui n’êtes libres d’utiliser mon nom à des fins visant, de toute évidence, à amener les gens à croire que j’approuve ou valide ce type d’acrobaties politiques. Votre vidéo offense la rationalité. Et la petite phrase dans laquelle vous faites référence à ma personne, et ce dans un sens visant à défendre l’indéfendable, écorche sérieusement ma dignité. Je ne veux point être associé à de tels actes de banqueroute morale. Je demande réparation immédiate.

Non, cher Monsieur André B. Vincent Bouassa.

Je ne cautionne pas.
Ne m’associez pas à la souillure bongoïste.
Épargnez-moi vos élucubrations, vos contorsions aux relents de bongoïsme éhonté.

Un brillant jeune homme, il y a quelques jours, m’a dit ceci : « quand on déteste quelqu’un, on ne peut pas applaudir ceux qui vont à sa table (Jonas Beyeni, Facebook, 12 mai 2018).

Prenant leçon de ce jeune homme, je déclare ici et maintenant que je n’ai aucune intention, mais alors là pas du tout, d’applaudir Moukagni Iwangou. Le faire serait, au final, applaudir la malédiction que sont les Bongo. Je ne veux pas me faire complice de cette malédiction. Et, par la même occasion, jeter aux orties de l’enrichissement personnel les espoirs d’un peuple par trop abusé par les marchands d’illusion que ce pays subit depuis, au moins, 1990.

Et, par voie de causalité, je n’ai, vous vous en doutez bien, aucune intention, non plus, de rencontrer Sieur Moukagni Iwangou, surtout pas maintenant qu’il se situe dans le camp des bongoïstes et du bongoïsme le plus animalisé contre lequel les Gabonais doivent, plus que jamais, se battre. Je ne vois tout simplement pas par quelle acrobatie mentale se battre contre les Bongo pourra se distinguer, désormais, de se battre contre Moukagni Iwangou, et vice versa, votre champion se trouvant, désormais, hélas, empêtré dans le camp de ceux qui meurtrissent la nation, camp dont il a, par son adhésion, accepté de partager, également, et la responsabilité, et la complicité.

Ne l’entendez-vous pas déjà, lui le grand juriste, s’emmêler les pédales juridico-constitutionnelles entre sa responsabilité citoyenne, ses convictions, l’Exécutif auquel il dit appartenir, le vide institutionnel et, bizarrement, les crimes commis par ceux qu’il rejoint, dont il dit ne plus pouvoir être juge, mais partie, les prisonniers politiques gabonais n’étant plus, désormais, de sa responsabilité, lui qui, pourtant, en compagnie des autres acrobates, avait envoyé au casse-pipe ses malheureux aujourd’hui par lui abandonnés ? On va même, maintenant, jusqu’à confondre la France, état de droit où le vote permet de déterminer les fortunes politiques des aspirants, et le Gabon, état de non-droit où, il n’y a même pas deux ans, on venait de nous démontrer, sous nos propres yeux, que le vote ne compte pas et que, même quand, comme Jean Ping, on aura rapporté du sérail bongoïste des fortunes colossales, ces fortunes ne suffisent pas à garantir la prise de pouvoir d’un opposant, qu’il soit bantou reconverti, bantou convivial, bantou bongoïsé ou bantou athée.

Aucune leçon ne semble donc avoir été apprise des 28 dernières années d’errements politiques ? On continue encore, malgré ces leçons, à vouloir engager les Gabonais, comme d’habitude, dans les hors-sujets politiques, à leur servir les mêmes vieux disques rayés ? Et que dire de ceux-là mêmes qui, hier encore, fustigeaient, et Paul Mba Abessole, et Bruno Ben Moubamba, ceux-là mêmes dont les convictions, au final, se révèlent être à géométrie variable et, donc, sans cohérence ? Donc, quand c’est Mba Abessole ou Ben Moubamba, c’est la trahison, mais quand c’est Moukagni Iwangou, c’est la science politique dans sa plus éclatante brillance … bantoue ?

Et vous voulez mêler mon nom à ça !!???!!?

Mais il y a pis :

La logique selon laquelle, parce que Jean Ping aurait échoué là où, pourtant, d’autres ont échoué avant lui, il faille désormais, par défaitisme, et comme seule option possible, se jeter dans les bras d’Ali Bongo, et ce dans un honteux élan digne du pire des « on va encore faire comment ? », est une logique qui m’échappe. C’est quoi donc la leçon, pour la jeunesse ? Que chaque génération d’opposants au Gabon devra désormais se réduire, à chaque bataille perdue, au choix ingrat, mais aussi bien malhonnête, qui consiste à aller s’allier au diable et à se prêter à l’ignominie de devoir sabler, avec lui, le champagne qui condamne un peu plus les Gabonais à la meurtrissure ? C’est cela donc la leçon, la seule, que nos acrobates tirent de leurs égarements de 2016 ?

Pendant que Moukagni Iwangou sablera, à un titre purement personnel qu’il se refuse à avouer, le champagne des bourreaux du Gabon, le champagne qui consacre et fossilise la misère des peuples, il me semble que des mamans, quelque part, continueront, dans ce Gabon maudit, à enterrer des enfants qui auraient dû leur survivre, justement parce que, génération après génération, ceux qui se sont proclamés opposants se sont fait complices de cette insupportable agonie en faisant de leurs oppositions des oppositions de cycles électoraux, et de leurs convictions des convictions à durées déterminées (CDD) dont la géométrie est tellement variable que l’on finit par s’y perdre ? On combat donc pourquoi, au Gabon ? Par principes, ou par posture ? Par convictions, ou par circonstances ? C’est quoi, donc, ces luttes qui ne durent que le temps d’une élection, le temps de préparer sa chute apaisée dans le camp dont on jurait hier encore l’extermination ? Est-ce cela, je pose encore la question, la leçon à servir, désormais, à la jeunesse gabonaise ?

Je réitère donc : Vos excuses, Monsieur André B. Vincent Bouassa, n’ont aucune valeur tant que circulera cette vidéo dans laquelle vous faites usage spécieux de mon nom pour valider l’invalidable, justifier l’injustifiable.

Mais comme vous semblez avoir du mal à comprendre ce que j’essayais encore de vous dire poliment et gentiment il y a quelques jours, cher Monsieur André B. Vincent Bouassa—vous qui semblez même minimiser ma complainte, celle-là même que vous avez qualifiée de « IL Y A RIEN» dans votre insolente rétorque, vous arrogeant ainsi le droit d’user de mon nom comme bon vous semble—nous règlerons donc ce contentieux à la manière sauvage, puisque nous sommes, désormais, au pays des sauvages où, à cause du vide constitutionnel proclamé par votre champion, tout doit désormais passer.

J’ai dit.

Car moi :

Je ne m’appelle pas MOUKAGNI-IWANGOU.
Je ne suis pas né à MOUILA.
Je ne réside pas dans la Commune d’AKANDA.
Je ne suis pas ministre bongoïste.
Je ne suis pas un opposant acrobate.
Je ne pratique pas la langue de bois.
Je n’ai pas de convictions à géométrie variable.

Par contre :

Mon nom est Daniel Mengara
Je suis né au village.

Je reste fermement, fondamentalement, irrévocablement, et inviolablement, opposé aux Bongo et à tous ceux qui se joignent à eux pour compromettre, dans le sang et au prix d’innommables meurtrissures, la destinée de notre pays.

Mon idéologie reste celle du Bongo Doit Partir (BDP).
Ma démarche celle de la DTE, par tous les moyens.

Fait le 15 mai 2018, à Montclair, New Jersey, Etats-Unis d’Amérique

Dr. Daniel Mengara
Président, Bongo Doit Partir-Modwoam

P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052
Tél. : 973-447-9763

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