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Décision de la Cour constitutionnelle : L’UN saisit la Communauté internationale

L’Union nationale (UN) a annoncé, le 30 mai à Libreville, avoir saisi la communauté internationale pour dénoncer le «désordre constitutionnel organisé par le pouvoir établi» et réclamer une condamnation de la décision de la Cour constitutionnelle et sa suspension de toutes les instances internationales.

Passant de la parole à l’acte, l’Union nationale a saisi le 22 mai, à travers un mémorandum, les partenaires techniques et financiers, les organisations internationales et les principaux partenaires bilatéraux du Gabon sur la décision de la Cour constitutionnelle du 30 avril dernier.

L’annonce a été faite le 30 mai à Libreville par le secrétaire exécutif de l’Union nationale. Selon Minault Zima Ebeyard, «il s’agissait d’attirer l’attention des partenaires de notre pays sur le rôle de la Cour constitutionnelle qui, de connivence avec le pouvoir exécutif, met tout en œuvre pour retarder voire empêcher la tenue des prochaines législatives».

Le parti de Zachary Myboto a adressé aux différents partenaires internationaux du Gabon une correspondance circonstanciée et un mémorandum «décrivant la situation anticonstitutionnelle dans laquelle la Cour constitutionnelle a plongé le pays». A travers ce mémorandum, Minault Zima Ebeyard a affirmé que le parti tenait à «attirer l’attention de l’ensemble des partenaires du Gabon sur les risques d’insécurité juridique qui pèsent désormais sur leur coopération avec notre pays. Autrement dit, depuis le 30 avril dernier, tous les accords et conventions passés avec le Gabon peuvent être remis en cause à tout moment».

Le parti politique de l’opposition demande aux partenaires du Gabon de condamner «le coup d’État institutionnel» du 30 avril et de suspendre la Cour constitutionnelle de toutes les instances internationales. Il souhaite également qu’ils œuvrent à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, à travers la tenue des élections législatives. «L’Union nationale réitère qu’il est impérieux de sortir de cette situation. Elle souligne la nécessité de retrouver le fonctionnement régulier des institutions, notamment l’Assemblée nationale, dès la prochaine rentrée parlementaire, c’est-à-dire en septembre prochain», a précisé Minault Zima Ebeyard.

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