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Le Synaps appelle les médecins fonctionnaires à revenir sur leur décision

Cela fait trois semaines que les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) du Gabon sont privés de feuilles de soins par les médecins fonctionnaires, lesquels réclament le paiement de leur ristourne de 15 milliards de FCFA à l’Etat. Face à cette situation pénible pour les patients, le Syndicat national des personnels de santé (Synaps) a tenu un point de presse, mardi, au Centre hospitalier de Libreville (Chul), pour supplier leurs collègues médecins de revenir sur leur décision.

«Après avoir discuté avec les organisations de consommateurs et écouté leurs cris d’alarme, c’est avec un esprit de solidarité confirmée entre organisations syndicales d’une part, et de compassion pour nos patients-clients d’autre part, que le bureau exécutif du Syndicat national des personnels de santé demande très humblement pardon, aux médecins et à tous les professionnels de santé, au nom de l’intérêt supérieur de la nation, de bien vouloir reconsidérer notre position actuelle et de permettre, à nouveau, la prise en charge de l’assuré qui n’a que trop souffert», a déclaré le secrétaire général du Synaps, Seghs Mickala Moundanga.

Le Synaps a ainsi appelé leurs collègues à mettre un peu d’eau dans leur vin. Non sans reconnaitre le caractère légitime de leur revendication. Et tout en «saluant le sens de responsabilité des médecins fonctionnaires, pour ne pas avoir appelé à la grève» par rapport à cette dette, quand bien même le «manque de volonté du gouvernement» à résoudre cette problématique est manifeste.

Tout en espérant que leur cri sera entendu, le Synaps a «mis en garde le gouvernement sur l’urgence du règlement de la dette de la CNAMGS aux hôpitaux publics dans les délais raisonnables, sans quoi tous les syndicats de la santé décideront d’un arrêt des activités dans toutes les structures du pays».

Le bureau exécutif du Synaps a encouragé la nouvelle direction de la CNAMGS à changer de paradigme de gestion, pour la survie de «cet important outil de la chaîne de solidarité». Ce, par le tripartisme (association des partenaires sociaux, NDLR !) dans chaque structure sanitaire.

Freddy Eyogue

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