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Le président gabonais Ali Bongo hospitalisé en Arabie Saoudite

Selon le bureau de Bongo, le président a été admis à l’hôpital suite à une « fatigue sévère », alors que des sources ont confié à Reuters qu’il avait été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Bongo a été admis à l’hôpital la semaine dernière suite à une « fatigue sévère », a déclaré dimanche le porte-parole du gouvernement, Ike Ngouoni, alors que des sources ont déclaré à l’agence de presse Reuters qu’il avait été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Le président gabonais était toujours sous observation lundi à l’hôpital King Faisal de Riyadh, où il a été emmené le 24 octobre.

Un médecin et une source diplomatique ont déclaré à Reuters que le président avait été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Ngouoni, cependant, a nié cela et a déclaré que Bongo souffrait plutôt d’une « intense fatigue » due à des mois de travail stressant.

Bongo se sent mieux et on lui a dit de se reposer, a ajouté Ngouoni, tout en appelant à la « vigilance » contre les « fake news » suite à de fausses informations faisant état de sa mort.

Une chaîne de télévision camerounaise a annoncé samedi en direct que le président gabonais était décédé, sans fournir aucune preuve, a-t-il déclaré.

Le président âgé de 59 ans était en Arabie saoudite pour assister à la conférence « Future Investment Initiative », où il devait s’exprimer aux côtés d’autres dirigeants africains, mais n’a pas été vu lors de la discussion.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman lui a rendu visite à l’hôpital ce soir-là, a annoncé jeudi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Cependant, dans une dépêche séparée, SPA a indiqué que Bongo avait assisté à un discours de bin Salman à la conférence mercredi.

M. Bongo, dont la famille dirige le pays d’Afrique centrale riche en pétrole depuis près d’un demi-siècle, est président depuis qu’il a succédé à son père Omar en 2009.

Il a été réélu de justesse en 2016 suite à une élection qui, selon l’opposition, était entachée de fraude.

Des manifestations de masse avaient éclaté au cours desquelles le parlement national avait été ravagé par un incendie.

Le pays s’est rendu aux urnes ce mois pour la première fois depuis ce vote. Le second tour des élections législatives ce samedi a vu le parti de Bongo surfer aisément vers la victoire.


Traduit d’un article d’Al Jazeera du 29 octobre 2018 par Dr. Daniel Mengara, Président du mouvement Bongo Doit Partir (BDP-Modwoam)

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