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Gabon: Lambaréné, Fougamou et Mouila secoués par un tremblement de terre de magnitude 4,9

Ce samedi 6 mars 2021 un séisme de magnitude 4,9 s’est produit à 47 km au sud de Lambaréné, au Gabon, a rapporté le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ). Un léger seisme qui selon des temoignages receuillis par Gabon Media Time, a touché la ville du grand Blanc mais aussi celles de Fougamou et Mouila où des secousses ont été ressenties par plusieurs sources qui ont contacté Gabon Media Time.

C’est en début de soirée que des légères secousses ont été ressenties au centre du pays mais aussi une partie de la Ngounié nord. Selon les informations du Centre allemand de recherche en géosciences, cité par le site volcanodiscovery, l’épicentre du séisme a été détecté près de Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué.

« Nous avons ressenti des vibrations dans le sol et nous sommes vite sortis de la maison. Plusieurs de nos voisins ont dit aussi avoir ressenti la secousse. C’est la première fois que je ressens ça », nous a confié un habitant de Fougamou dans le département de Tsamba-Magotsi. A noter qu’un deuxième rapport du Centre sismologique européen-méditerranéen (EMSC) a répertorié le séisme d’ une magnitude de 5,3.

Pour rappel, cet incident n’est pas une première au Gabon. En effet, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,5 avait secoué Libreville et sa banlieue le jeudi 19 décembre 2019. Un autre tremblement de terre d’une magnitude de 6,2 a eu lieu il y a 45 ans, le lundi 23 septembre 1974 à 19:28:17 à 15,08 km de Malinga.

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Birmanie: les manifestants déterminés, raid mortel contre l’opposition politique Publié le : 07/03/2021 – 19:41 Des manifestants pro-démocratie fuient les gaz lacrymogènes lancés par les forces de sécurité à Yangon, le 1er mars 2021 (capture d’une image vidéo). Des manifestants pro-démocratie fuient les gaz lacrymogènes lancés par les forces de sécurité à Yangon, le 1er mars 2021 (capture d’une image vidéo). AP Texte par : RFI Suivre 4 mn En Birmanie, la répression ne faiblit pas contre les manifestants pro-démocratie. À nouveau dans la rue, ce dimanche, pour protester contre le coup d’État militaire, plusieurs manifestants ont été blessés à la suite d’affrontements avec les forces de l’ordre. En parallèle, la junte militaire veut resserrer l’étau autour de l’opposition politique. Publicité Des détonations résonnent encore dans les rues birmanes. À Bagan, ville du centre du pays, un adolescent aurait reçu une balle dans la mâchoire, d’après les équipes de secouristes sur place. Selon les médias locaux, plusieurs personnes au moins auraient été blessées, à Rangoun notamment, capitale économique de la Birmanie, où la police a fait l’usage d’armes à feu pour disperser la foule. Mais la mobilisation, elle, ne s’arrête pas. Bien au contraire, les militants pro-démocratie appellent à de nouveaux rassemblements dans les prochains jours et poursuivent leur appel à la grève nationale. L’objectif est de mettre en difficulté la junte militaire en mettant l’économie du pays à l’arrêt. ► À lire aussi : Birmanie: des milliers de manifestants, un appel à une mobilisation massive Le régime est, quant à lui, bien décidé à étouffer cette contestation : d’une part, en menaçant de licenciement tous les fonctionnaires grévistes dès lundi ; d’autre part, en attaquant l’opposition politique. La nuit dernière, des raids ont visé des responsables de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) le parti d’Aung San Suu Kyi. Le nombre de personnes interpellées reste encore inconnu, mais un premier bilan atteste qu’un responsable local du parti est décédé. Une nouvelle victime qui vient s’ajouter à la cinquantaine de morts dans les rangs des manifestants pacifiques, un mois, déjà, après le putsch En finir avec les militaires quitte à mourir La peur de la junte des manifestants ne freine en rien leur détermination à poursuivre la désobéissance civile. Un avocat birman, qui fait partie du mouvement pro-démocratie témoigne, sous couvert d’anonymat, au micro de RFI Nous, on a le goût de la démocratie, on veut continuer à consommer ce goût de la démocratie. On n’a pas peur de mourir, on a pas d’armes mais on prend notre courage et on est unis pour combattre.

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