L’administration des soins de santé dans la ville de Ntoum s’avère difficile depuis deux mois maintenant. Les infirmiers et médecins affectés au dispensaire de Ntoum doivent se contenter d’un plateau technique vétuste et faire face au manque de médicaments.
Cela fait deux mois déjà que les malades de la ville de Ntoum rencontrent des difficultés à avoir accès à des soins corrects dans l’unique dispensaire de la ville qui souffre de carences en équipements et en médicaments.
Le dispensaire de Ntoum manque en effet d’un plateau technique adéquat pour les opérations de réanimation des malades dans le coma. Le matériel présent sur place s’avère aujourd’hui trop vétuste pour servir sans risques d’accidents ou de contamination. De plus, le personnel soignant fait face à d’importantes carences en médicaments et contraints de faire délivrer les ordonnances aux malades pour des médicaments qui devraient normalement être à la disposition du dispensaire.
Depuis le début de cette situation, l’équipe médicale doit se contenter de procéder aux réanimations en allumant les projecteurs du plateau technique, qui dégagent une chaleur efficace, ou procéder à des évacuations au centre hospitalier de Libreville lorsque le cas s’avère plus grave.
En outre, le personnel soignant du dispensaire de Ntoum fait quotidiennement face à la vétusté de leur lieu de travail marqué par la dégradation très avancée des locaux, notamment la peinture, la défectuosité de la climatisation, des sanitaires, etc.
Au regard de ces manquements, le personnel médical sollicite la promptitude des pouvoirs publics, notamment ceux du ministère de la Santé publique et de la Population, afin que des mesures soient prises pour normaliser la situation pour mieux assurer les soins de santé aux populations de Ntoum.
