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Sylvain Abraham ESSONO NGUEMA: « Nous jeunes cadres du Parti Démocratique Gabonais, nous sommes prêts à toutes confrontations démocratiques avec ceux qui pensent différemment de nous »

Il m’arrive de passer parfois sur ce site pour lire les avis et points de vue des gabonais qui s’y expriment. Personnellement, je tiens à indiquer, pour que les choses soient bien claires, que je suis membre du Parti Démocratique Gabonais, parti créé par le Président El Hadj OMAR BONGO ONDIMBA. Mieux, je me définis comme un fervent bongoïste. Admettant volontier que la démocratie que nous avons choisi de bâtir tous ensemble au Gabon ne saurait être effective sans expression des différences (d’opinion, de vue,…etc.), qu’il me soit tout de même permis de m’interroger quant aux propos que je lis souvent ici de la part de compatriotes qui clament haut et fort (c’est leur droit) leur volonté de « changer » un Gabon théorique qu’ils décrivent depuis les Etats-unis, la France ou d’autres pays étrangers. Mes interrogations sont accentuées par le fait qu’il semble y avoir un important décalage entre le discours et le parcours de ces compatriotes, au point que la crédibilité que pourrait avoir leur point de vue s’en trouve a priori fortement galvaudé. Des injures permanentes, des appels à la lutte armée ou à la radicalisation totale de la société civile, d’indécents débats sur les causes du décès de notre première Dame (Maman Edith Lucie) ou sur son lieu d’inhumation : ce sont là les axes antidémocratiques de l’action que prône votre mouvement pour une prise de pouvoir au Gabon ?

Voyez vous mes chers compatriotes du mouvement propriétaire de ce site Web, votre choix de rester à l’étranger discourir à longueur de journée sur des ordinateurs dans des salles climatisées à Washington, Paris ou autres, après avoir pourtant signé des engagements décennaux (au moment ou vos bourses vous ont été attribuées pour faire des études supérieurs) dont le respect (il est encore là le décalage entre le discours et le parcours) aurait dû vous conduire à revenir d’abord au Gabon à la fin de vos études pour œuvrer au développement de notre pays. Evaluez chacun de vos frais annuels de scolarité ainsi que les bourses mensuelles perçues par vous des années durant, trouvez le total et mesurez (individuellement ou globalement), l’ampleur des gâchis pour la nation que représentent vos décisions de rester à l’étranger manger tranquillement des hamburgers et autres plats de nouilles et discourir à longueurs de journées sur le net, sans vous soucier de la raison première pour laquelle votre pays, et plus exactement les gouvernements successivement mis en place par le Président BONGO ONDIMBA avaient choisi librement de miser sur vous en vous envoyant à l’étranger. Chers compatriotes, en vous envoyant en formation à l’étranger, le pays vous a confié une lourde responsabilité, un projet très important, en signant avec vous un contrat que vous avez librement choisi de violer. Le drame, au moment vous souhaiter renverser le régime auquel j’appartiens, en recourant tous azimuts aux injures à l’endroit de la famille présidentielle, aux incitations à la révolte,…etc. depuis l’étranger, c’est qu’après que vous ayez violé le premier contrat de confiance que le pays a établi avec vous, qu’est ce qui pourrait permettre aux gabonais de penser que vous autres MM. Daniel MENGARA et autres Bruno ELLA (plus connu sous le nom de « Petit », un gabonais qui a été elevé par un ancien serviteur fidèle du PDG), vous êtes dignes de mériter à nouveau la confiance du pays. Vous avez trahi plus d’une fois, et donc vous êtes placé pour ériger en alternative : vous avez violé vos engagements décennaux. Décalage entre parcours et discours.

Pour le reste, malgré les titres académiques que vous arborez (Docteurs,…etc.), lorsque je vois vos propos sur ce forum, en rapport avec le Gabon ou la vie privée de la famille présidentielle, je comprends un peu mieux cette phrase de Michel Barat (dans son livre « La conversion du Regard », qui dit je cite : le Diplômé peut souffrir de cécité intellectuelle. Mais, là aussi c’est votre droit.

Pour terminer, je voudrais dire que nous jeunes cadres du Parti Démocratique Gabonais, nous sommes prêts à toutes confrontations démocratiques avec ceux qui pensent différemment de nous. Mais de grâce, sortez des théories et venez au Gabon, et nous vous démontrerons que le Gabon n’est pas cette équation réductrice que vous tentez de décrire à longueur de journée sur ce forum, mais plutôt un défi permanent en terme de développement. Le Président BONGO ONDIMBA a relevé une partie de ce défi en transformant positivement notre pays (les diplômes que vous pu obtenir grâce au Gouvernement en sont l’une des preuves. Il continue à le faire chaque jour. Il n’a pas tout réussi certes (il n’est pas le seigneur Jesus) mais il a tout de même beaucoup fait.

La bible dit que le silence de l’insensé le fait passer pour un sage… à défaut d’être des intellectuels, je vous souhaitent de devenir des sages . Insulter à longueur de journée le Chef de l’Etat et sa famille, ne saurait être un projet de société : est-ce le nouveau contrat que vous proposez aux gabonais ?

Longue vie au Président Bongo Ondimba et Que vive la République Gabonaise. J’ai dit.

Dr Sylvain Abraham ESSONO NGUEMA

Exprimez-vous!

  1. Le MORENA (Mouvement de redressement national) s’est signalé à l’extéieur du Gabon le jour 02 la presse a annonce; en décembre 1981, des arrestations 2 Libreville, à la suite d’une manifestation à la gare routière en faveur du multipartisme. Près d’un an plus tard, en novembre 1982, vingt-neuf
    opposants prkumë? &aient condamnés à des peines sévères,allant
    jusqu’à vingt ans de prison, pour atteinte à la sûreté de l’Etat et outrage au président de la République, à l’issue d’un procès, certes public et soumis à l’obsematìon d’Amnesty International, mais qui n’aurait pas pour autant répondu aux exigences juridiques
    intemationales, et dont le principal chef d’accusation portait sur
    la dishibution de tracts. <>, déclara M. Bongo 2 M. Mitterrand, en visite à Libreville. Pourtant, il ne fit libérer que sept personnes, le 11 mars dernier, à l’occasion de l’anniversaire du parti. unique qu’il avait créé en 1968.

    La lutte du président Bongo contre ses opposants ne s’est pas
    limitée à ces aspects judiciaires. En avril 1982, il justifiait publiquement son action après-avoir reçu le Pape pour tenter de s’attacher les catholiques. En mars 1983, le troisième congrès extraordinaire du parti unique renforçaìt le rôle de celui-ci,et dénongait le multipartisme comme <>.

    Tout dernièrement, le Président destituait le maire de Libreville,
    M. Ntoutoume- Obame, le représentant le plus dangereux de la
    vieille, garde du parti,fidèle à la ligne politique du premier chef de l’Etat, Léon Mba. De nombreuses arrestatìons ont été opérées depuis 1981. Le malaise politique persiste néanmoins, sous-jacent, et M. Bongo procêde toujours à des manoeuvres diverses dont la principale consiste à s’appuyer sur les femmes gabonaises.

    Le MORENA, constìtué vers 1976, a pris le relais d’une opposition
    dtffuse et individualiste qui existait depuis longtemps chez
    les intellectuels. L’une des interprétations les plus courantes du nouveau mouvement luì donne des racines ethniques fang et
    punu. C’est celle du gouvernement gabonais. Et, de faìt, ce facteur ethnique est dificilement niable. Les condamnés de novembre 1982 étaient des Fang et des Bapunu. Même si les arrestations ont été effectuées d’une façon sélective, elles correspondent à une certaine réalité nationale, dans la mesure où ces deux groupes ethniques, qui aspiraient au contôle du pouvoir à la fin des années soixante, en ont été éarté au profit des gens du Haut-Ogooué avec l’ascension de M. Bongo et en conçoivent de la
    rancoeur. De même, les provinces fang da Woleu-Ntem et punu
    de la Ngounié quoiqu’elles soient les plus peuplées du pays, sont
    négligées, et leurs habitants ont quelque raison de se plaindre.

    Cette ìnterprétatìon ethnique a toutefois le grand défaut d’ignorer la thématique politique des documents produits par le
    MORENA, thématique qui se limite presque à une condamnation
    morale de la classe dirigeante et à la demande du retour au multipartisme, dans le cadre d’une démocratie parlementaire de type occidental classique. Le préjìdent Bongo a violemment rejeté cette exigence dès qu’elle a e’e~fomulée. Il parle sans cesse de la <> et de <> , mais ìl perd tout sang froid à l’évocation du multipartisme.

    L ‘article 4 de la Constitution gabonaise vient même d’être modifié pour y inclure la formule <> . Nous touchons certainement là l’un des enjeux majeurs de la lutte actuelle.

    L’un des traits saillants de la personnalité gabonaise est son
    goût pour l’Europe. Cela vaut aussi pour les Fang qui, dans un
    paradoxe apparent, font simultanément preuve d’un extrême attachement à leur personnulité ethnique qu’ìls valorisent fortement. Une telle aspiration mimétique a pu être satisfaîte matériellement par le régime, mais le blocage politique condamne les élites à un dédoublement psychique : à démarche intellectuelle d’un citoyen de pays développé,comportement civique du Tiers monde … Le chef de L’Etat lui-même envenime le mal en se référant ouvertement aux idéaux du monde développé.

    Quant au moralisme exprimé par le MORENA, ìl s’explique au moins en partie par les profondes convictions religieuses des Fang, qui rappellent celles de leurs cousins du Sud-Cameroun.
    Mais ìl a aussi une autre origine. Depuis qu’il s’est convertì à
    L’islam et a prétendu faire suìvre son exemple, le présìdent Bongo
    s’est attìré la colère des chrétiens, surtout des catholiques. La
    visite du Pape n’a pas suffi à calmer les choses et l’Eglise, tantôt flattée, tantôt menacée par la Présidence, demeure un foyer
    d’opposition latente.

    Affaire A SUivre…Texte originale

  2. Bonjour cher ami Dr ESSONO NGUEMA ,

    je dois d’abord te remercier d’afficher ouvertement ton appartenace politique et ton souhait de « courtiser le d’bat d’idées »….

    Je commencerai par dire : on trouve des chercheurs qui cherchent,on cherche des chercheurs qui trouvent… J’aurai voulu savoir,si ce n’est pas trop vous demander,d’une part le domaine d’étude de votre doctorat ,et votre spécialité….

    Sachez que le doctorat est un diplôme universitaire de recherche, à ce titre,il n’habilite en rien à exercer une profession…contrairemnt aux ingénieurs,ou aux techniciens…C’est peut-être pour çà,que vous vous trouvez à la fonction publique,ou dans des cabinest ministériels,vue l’étroitesse du volume emploi dans notre pays…

    Je tenais à vous demander,si vous saviez comment le défunt est arrivé au trône du gabon…Si vous aviez une idée du Pib du Gabon et de l’IDH du Gabon…Quel est votre sentiment à cet égard?

    Je vou informe que même aux temps de Léon Mba,des gabonais (notamment les militaires…) venaient en France pour parfaire leur formation…Mais sachez d’une part ,que si certains viennent ,avec l’aide de l’Etat,ce n’est pas O.B.O mais le système éducatif qui le permet,et en particulier la vente des richesses minières du sol de nos parents…Ce n’est l’oeuvre de O.B.O .L’oeuvre de votre « prodige » sont les 52 villas et comptes,en france,achetés avecle trésor Gabonais.Et je vous rappelle que tous les gabaonais n’ont pas profité de l’aide de l’état (la bours),par contre vous verrez que les Tékés,les Nzébis,ls Obambas(pour la plupart) ont bénéficiés des aides,même en cas d’échec…

    J’aurai aimé entendre votre sentiment sur l’enferment de Mar Ona Essangui,sur le décès du feu Redjambé,sur la privatisaion de « notre économie nationale » ou sur la réussite d’Air Gabon,O.P.T,…

    Vous qui êtes pdgistes,au pouvoir depuis plus d’une quarantaine d’année,quelles sont vos actions signifactives,quelles réalisation avez-vous fait à un pays de moins de deux millions d’ahbitants,membre de l’Opep,avec du bois,du manganèse…

    Je vous remercie de m’avoir lu,et si possible,prenez la peine de me réponde…

    Le Pays en Sortira Grandit (LISEZ CE QUI SUIVRA)

  3. chere ESSOMO NGUEMA, car j’e personelement du mal à te croire docteur, en me fiant à tesreferences, tu as une fois sorti du gabon. mais là n’e pasla kestion, je me demande surtout kel exemple tu donne à tes enfants, surement ils voient en toi un pere digne? nespa? desolé mm le defin, ne t’orait pas cru.
    pour finir, si vrément tu as un doctorat j’accepteré volontier de signer une petition pour k’on te le retire, car mm le CEP tu le merite pas. domage, je comprend ke tu protege ton ventre

  4. prière cher Essono Nguema,de faire plus usage de ton cerveau que de ton ventre. Vous êtes un intellectuel gabonais qui travaille au gabon.Mais non seulement votre ventre rend votre cerveau étroit, en plus il vous rend aveugle. Car, pour ne pas voir les problèmes du Gabon, il faut être soit trop bête,soit aveugle,soit simplement animé par la mauvaise foi. Je préfère le troisième choix en ce qui vous concerne. Car lorsque je vous ai demandé là où vous avez eu votre doctorat et avec quelle mention, ce n’était pas dans une logique de compétition de diplômes (une fois de plus vous n’avez rien compris, décidément), c’était pour vous amener à réfléchir, pour une fois avec votre tête et non avec votre ventre, de ce que vous en avez fait. Car à mon sens,tous vos grands diplômes et ceux e vos « grands camarades », n’ont servi qu’à vous remplir le ventre au mépris de la population.
    Au fait,j’ai bien relu mon engagement décennal, et je pense que si quelqu’un a bien renoncé à ses obligations c’est bien le système. Par conséquent, les gabonais qui préfèrent rester à l’étranger ont une réaction légitime contre un système politique qui ne respecte ni ses engagements envers ces citoyens, ni ses droits, encore moins ses devoirs. Parfois je me dis que ça m’amuserait qu’un membre du gouvernement porte plainte à un Gabonais parce qu’il n’est pas rentré au Gabon. je vous jure M. Essono Nguema, qu’on se fera le plaisir de vous démontrer, point par point que,si quelqu’un doit s’asseoir sur le banc des accusés pour ne pas avoir honoré à ses obligations, c’est bien notre cher système.
    Bonne appétit,car c’est à votre ventre que résume vos aspirations et non pas à votre intelligence. j’espère que vous continuerez à voler comme vous le faites depuis des années,maintenant que « papa » n’est plus de ce monde.

  5. apres le décès d bongo,j estime que pour nous qui avions la chance d etre sorti du pays pour etudier,voir ce qui se passe dans les pays des autres,nous voyons,confirmons q ns avions vecu longtemps dans l obscurité,nous avons besoin d ns realiser en tant q peuple libre,avancer,pr cela,le PDP dehors,dpuis 41,y en a marre!

  6. M. ou Mme Arcaduin,

    Afin de vous permettre de faire preuve de moins de vacuité dans vos interventions ultérieures, qu’il me soit permis de rappeler l’une des définitions du mot « cadre » issue du Petit Larousse Illustré (Edition 2006) – page 190 – je cite :  » Cadre : personne qui exerce une fonction d’encadrement dans une organisation, une association ».

    Bonne journée à vous.

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