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Le gouvernement gabonais démissionne en vertu de la Constitution

Au lendemain de l’inhumation du président Omar Bongo à Franceville, le gouvernement gabonais a présenté sa démission conformément à la Constitution, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle élection prévue théoriquement dans un délai de 45 jours.e 10 juin, la présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, a prêté serment pour assurer l’intérim du chef de l’Etat décédé quelques jours plus tôt en Catalogne.

« Le gouvernement démissionne conformément à la Constitution », a expliqué le Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, à la télévision nationale. « C’est pourquoi je me suis rendu ce matin à la présidence pour soumettre la démission du gouvernement. »

La présidente devrait nommer un nouveau chef du gouvernement qui, à son tour, désignera un nouveau cabinet, probablement dans la soirée.

La disparition du doyen des chefs d’Etats africains, au pouvoir pendant 41 ans dans cet « émirat pétrolier » du golfe de Guinée, risque de provoquer une lutte pour la succession.

Le délai de 45 jours pourrait d’ailleurs ne pas être respecté compte-tenu des difficultés d’organisation et de logistique dans ce pays riche en pétrole mais aux inégalités sociales craintes.

L’un des grands favoris à la succession d’Omar Bongo est son fils, Ali Ben Bongo, ministre de la Défense sortant et qui a la main sur le Parti démocratique gabonais (PDG) fondé par son père.

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