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Communiqué: Déclaration de Presse de Daniel Mengara depuis Libreville: "Monsieur Ali Bongo, il n’était pas nécessaire pour vous de me kidnapper pour me rencontrer"

Mesdames et messieurs les journalistes
Chers compatriotes

Dans tout ce que vous avez entendu ces dernières 48 heures, il y a du vrai et du faux.

Et comme je n’ai jamais été un homme de mensonges, mais plutôt de vérité, je vais ici dire toute la vérité comme à mon habitude.

Le faux, c’est que nous ayons été incapables de payer la caution requise pour la validation de notre candidature. Il faut comprendre que quand on vient des Etats-Unis et que les délais sont aussi courts, il y a un certain nombre de tracasseries administratives auxquelles nous avons été confrontés, notamment la nécessité d’obtenir un numéro statistique pouvant nous permettre de verser à temps notre caution. Je vous épargnerai les tracas par lesquels nous sommes passés à être baladés d’un service à l’autre, y compris faire la queue pendant des heures pour demander le moindre petit renseignement, et j’en passe.

Nous sommes heureux de dire aux Gabonais que la caution a bel et bien été payée et déposée à la Cour constitutionnelle dans les délais de recours prévus et que, sauf politisation de ma candidature, je devrais sous peu être confirmé comme candidat à la présidence de la République.

Le vrai, c’est que les rumeurs que vous entendez sont le résultat d’un vaste complot ourdi par Ali Bongo visant à me décrédibiliser. Depuis les Etats-Unis, nous savions un certain nombre de membres de la Coordination nationale du mouvement en intelligence avec, et à la solde de Monsieur Ali Bongo. Nous en avons la preuve la plus directe aujourd’hui.

Laissez-moi vous donner, à ce propos, la genèse des événements qui ont émaillé mon arrivée au Gabon :

Lundi 20 juillet, ma collaboratrice Emmanuelle Nguema et moi arrivons à l’aéroport de Libreville comme prévu à 19h30.

Sous prétexte d’avoir organisé ma sécurité, les membres de la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau m’arrachent pratiquement des mains de ma famille pour me conduire à la chambre 256 de l’hôtel Rendama.

D’abord, nous nous étonnons, ma collaboratrice et moi, que les membres de la Coordination Nationale disposent de grosses voitures pour nous transporter. Vu que pour toutes choses à faire, ils ont toujours eu à nous demander des fonds, et vu que nous n’avions pas prévu de rester à l’hôtel, mais bel et bien au quartier dans le cadre des arrangements faits par ma famille, notre présence manu militari à l’hôtel Rendama devint intrigante.

Pire, à l’hôtel, les membres de la Coordination Nationale semblèrent tout faire pour empêcher les membres de ma famille de monter me voir à ma chambre. D’autres membres de ma famille ne savaient même pas où on m’avait emmené. Ma collaboratrice et moi nous retrouvâmes donc ainsi séquestrés à l’hôtel Rendama par les membres de la Coordination Nationale.

10 minutes après notre arrivée à l’hôtel, nous comprîmes pourquoi la séquestration avait été organisée. Un homme du nom de Mathias Otounga, Directeur Général de la Caisse de Stabilisation, entre dans ma chambre d’hôtel. Ma collaboratrice et moi nous retrouvons surpris vu que depuis les Etats-Unis, les membres de la Coordination ne nous ont soumis aucun programme de rencontre avec qui que ce soit.

Ma collaboratrice et moi écoutons donc poliment Monsieur Otounga qui nous informe qu’il est là pour me transmettre le désir d’Ali Bongo de me rencontrer. Sans prendre d’engagement ferme, nous disons à Monsieur Otounga que le principe d’une rencontre n’est pas forcément rejeté, mais que nous voulons d’abord avoir une idée claire de notre programme avant que de pouvoir décider de si oui ou non nous pourrons rencontrer Ali Bongo. Et vu que j’avais une candidature à poser, ma disponibilité ne sera pas forcément garantie.

Tout de suite après le départ de Monsieur Otounga, un certain Ossamy du B2 entre dans la chambre pour me dire que toute la sécurité avait été organisée et que des agents du B2 étaient partout pour me protéger.

Quand ma famille arrive finalement à accéder à ma chambre sur mon insistance, nous sentons le traquenard. C’est vers 4h00 du matin que ma famille nous exfiltre de l’hôtel Rendama pour un lieu secret où nous passons le reste de la nuit.

Le lendemain, je pose la question aux membres de la Coordination Nationale de savoir 1) qui a payé pour la chambre d’hôtel et 2) qui a payé les grosses voitures qu’ils conduisaient, ils me répondent que ce n’est pas un problème, de ne pas m’inquiéter et que tout a été organisé par la Coordination Nationale pour me mettre à l’aise et organiser ma protection.

Les sachant d’habitude fauchés, j’ai du mal à croire à cette vague explication.

Je leur reproche alors de ne pas m’avoir demandé mon opinion avant de prendre des engagements et que je n’irai point dormir au Rendama. Je leur demande alors de décommander tout le dispositif qu’ils ont mis en place.

Quand, donc, ils me proposent de rencontrer Ali Bongo mercredi 22 juillet à 10h00, je refuse, leur rappelant l’importance de la conférence de presse du même jour et que je ne pouvais rencontrer Ali Bongo alors que j’avais tant de choses à faire. Apparemment, certains membres de la Coordination Nationale avaient déjà pris un rendez-vous ferme avec Ali Bongo sans m’en informer au préalable. Ils furent déçus.

Le lendemain, ils essayèrent d’organiser un autre rendez-vous avec Ali Bongo, mais cette fois, nous leur offrîmes une fin de non redevoir absolue car nous avions désormais confirmation de l’implication directe d’Ali Bongo dans ce processus.

Nous avions en effet, pour en avoir le cœur net, envoyé notre collaboratrice rencontrer Ali Bongo le 22 juillet et lui dire mon indisponibilité. Le lendemain, j’ai répété l’opération en envoyant des cousins dire de nouveau que je ne pouvais pas rencontrer Ali Bongo.

Qu’est-ce qui ressort de tout ceci ?

1) Que Monsieur Ali Bongo est très gravement impliqué dans ma séquestration, je dirais même kidnapping à l’hôtel Rendama, où il m’a fait conduire manu militari par les membres de la Coordination Nationale dans le but de solliciter une rencontre avec moi.

2) Que Messieurs Paskhal Nkoulou, Edgard Moussavot, Heinz Essongué et Orphée Rekoula, les meneurs de cette arnaque, et qui n’en sont pas à leur premier coup vu qu’ils firent déjà le même cinéma en 2004 avec les frères Bessacque quand ils créèrent le fameux BDP-Démocrate mort-né, et que pour ce coup-ci, ils ont reçu d’Ali Bongo l’assurance de sommes considérables s’ils réussissaient à déstabiliser le BDP.

3) Que le plan de décrédibilisation du BDP Gabon Nouveau s’axait sur trois stratégies majeures :

– Loger Daniel Mengara au Rendama et faire courir le bruit que son séjour était payé par Ali Bongo. Sur ce plan, ils ont échoué.
– Faire rencontrer Mengara et Ali en prenant des photos de la rencontre et par la suite faire courir le bruit que Ali aurait corrompu Mengara. Sur ce plan également, ils ont échoué.
– Ne pas préparer la Conférence de presse du 22 juillet et tout faire pour qu’il n’y ait pas grand monde. Là encore, ils ont échoué.

Sur cette base, en tant que Président et fondateur du BDP-Gabon Nouveau, je déclare exclus du mouvement Paskhal Nkoulou, Edgard Moussavot, Heinz Essongué et Orphée Rekoula et tous ceux qui ont participé à cette mascarade avec eux.

Aux membres de la Coordination Nationale qui n’ont pas participé à cette mascarade, je demande de prendre contact avec moi le plus rapidement possible.

A Monsieur Ali Bongo, je dis simplement ceci : il n’était pas nécessaire pour vous de me kidnapper et de rentrer dans des plans tordus avec des malfrats pour me rencontrer. Kidnapper vos adversaires politiques pour leur parler ne me semble pas être la méthode la plus indiquée pour commencer le dialogue national dont ce pays a besoin pour le redressement national. Si vous désirez tant me voir, je vous invite à un débat télévisé dans lequel nous pourrons échanger nos vues, opinions et visions du Gabon, avec comme témoin le peuple dans son entièreté.

Si donc vous êtes un homme avec le minimum d’intégrité, venez confronter votre vision du Gabon avec la mienne. Les méthodes de kidnapping que vous êtes en train d’utiliser nous rappellent trop les 42 dernières années de meurtrissure au Gabon. Nous osons espérer que ce ne sont pas avec de telles méthodes que vous comptez diriger ce pays !

Au peuple Gabonais, je demande de ne pas vous laisser distraire par ces manigances. Les bongoïstes sont aux abois et savent que mon discours de vérité ne les laissera pas vous mentir une fois de trop. Sachez que Daniel Mengara est un homme intègre qui ne jouera jamais le jeu de la mafia au pouvoir et avec vous, nous disons que nous ne nous laisserons plus faire. Plus jamais. Plus maintenant. Pas cette fois.

Je vous remercie.

Fait à Libreville, le 26 juillet 2009
Daniel Mengara
Président, BDP-Gabon Nouveau

Exprimez-vous!

  1. « M.The Knowledge » votre opignon ne nous interesse pas du tout, votre affair personnel ne sert en aucun cas les interè du Gabon.
    Donc prochainement faite des remarque constructive. Si le site du DBP qui est là pour informé les Gabonais m’appartenais j’aurai exclu tous vos messages parce que le gabon à besoins de vrai débat.

  2. Courage Docteur Mengara le gabon a besoin de changer!!! pensez au gens qui on peur que le pays coule!!! On ne veut plus de dictature mais la paix dans le pays!!! Pendant très longtemps, le pays rest resté sans guerre, nous les gabonais on veut toujour la paix… Aidez le peuple gabonais et les gens qui se battent pour aider le pays…

  3. pour vous sur ce site ki modéré les commentaires , plusieurs de mes commentaire n’ont jamais été publier alors que comparé au autres de certaine personne mes miens étaient on ne peut plus poli , je constate que ce site n’a aucun sens de ma liberté « juste » d’expression que certain commentaire juger trop vrai contre Mengara ne voit jamais le jours sur ce site , c avec grand regret que je vous le dis , ce site n’ai pas démocratique voila tout … Ayez le courage de publier mes commentaires si vrt vous avez du répondant si vrt vous assumer tout cke vous dites…

  4. La verite n a pas de tombe. Nos freres et soeurs sont devenus des marchandises et non des patriotes avec des visions, des principes et des valeurs cardinales qui enrichissent l etre humain.
    J encourage Mengara a perseverer et se rendre compte que notre pays est encore bien loin des standards democratiques tels que connus dans les pays occidentaux. Ici au Gabon, on continue a tuer, frapper et humilier au lieu de faire trimopher des idees.
    Jeune comme toi, j ai 41 ans et suis Ingenieur. J aimerai te rencontrer pour discuter ensemble et voir comment nous pouvons travailler pour que dans une decennie,notre pays devienne reellement democratique.

  5. c’est dommage qu’il y’a qu’un seul candidat a cette election , un seul adversaire « ALI BONGO » et les milles autres que sont ils devenu. Aujourdhui ils sont devenu des putes vierges son peches. S’il vous plait de grace arreter de comparer le peuple gabonais a des animaux ou encore a de la monaie (dollar). Si vous trouver en Mengara un homme pour le gabon futur c’est bien pour vous mais BAby ZUES va gagner au la main a cause de votre pub gratuite et Mengara va reprendre son avion pour les state.

  6. Salt je sais finalement ce que vs voulez aujoud’hui c’est Mangara le corrompu!!! Mangara qui depuis les USA a su dire non a Bongo et son système!!!Si Mangara avait été corrompu il serait comme ses faux milliardaires qui ont vendu le pays!!! moi j’ai assisté à la conférence de presse de Mangara à Lbv ce monsieur mérite du respect il est pret à donner sa vie pour ce pays!!! il nous faut des courageux comme lui pour un soulèvement populaire contre Goldys jackson!!! ce dont je demande à mangara c’est de multiplier les rencontre à lbv!!! Une bonne partie du peuple n vient pas au net mettez les affiches partout!!! distribuez les prospectus dans les grand carref comme Nzeng IAI Charbo etc!!! ns sommes avec toi!!!

  7. La fermeté avec laquelle MENGARA a agi envers les traitres du BDP est exemplaire. Notre pays a baigné longtemps dans la corruption mais aujourd’hui nous avons besoin de quelqu’un qui refuse toute forme de compromis avec l’immoralité. Sur ce point là MENGARA n’a pas besoin de consulter qui que ce soit. Ceux qui voudront désormais faire partie du BDP doivent savoir que le BDP ne transige pas avec les faux. Si MENGARA lui-même ne respectait pas cette règle de la fidélité et l’intégrité face au BDP il en payerait durement le prix. Non seulement il perdrait ses amis, mais ses enemis ne le rateraient pas. C’est un homme très intélligent et intègre, tout le contraire d’Ali Bongo. La seule chose que je lui conseille de faire c’est de rallier tous les Gabonais à son mouvement,les miénés, les ndzébi, les punu et pourquoi pas les tékés aussi pour montrer qu’il a une vraie volonté de rassemblement. C’est le soucis de beaucoup de Gabonais aujourd’hui. Il nous faut un président qui est au dessus des considérations ethniques. Le Directeur de campagne de MENGARA pourrait être par exemple un ndébi ou un punu pour une bonne image du partie.

    A celle qui a dit que les altogoovéens vont continuer à diriger notre pays, je crois qu’elle n’a rien compris à la politique. Moi aussi je suis du haut-ogoouée, mais je sais que sans la France Bongo n’aurait jamais été président. Ce n’était pas la volonté du peuple Gabonais. Nous voulons aujourd’hui la volonté du peuple Gabonais. Le haut-ogoouée appartient à tous les Gabonais sans exeption, de même que Librevile est la capitale de tous les Gabonais sans exeption.
    Bongo a sali l’image du haut-ogoouée par sa mauvaise gestion du pays et il a naturellement transmis ses methodes antidémocratiques à tous ses enfants, cela va de soi. C’est pourquoi nous avons aujourd’hui un ministre de la défense candidat à la présidentielle 2009. Il utilise l’intimidation pour ramener à lui ses adversaires; c’est du déjà vu.
    J’apelle encore une fois tous les compatriotes qui désire voir un véritable changement dans notre pays de voter pour notre jeune et dynamique compatriote MENGARA Daniel Minko.

    Que Dieu bénisse le Gabon.

  8. @ Guevara

    Il ne faut PAS perdre ton temps et energie pour repondre a ce genre d’individus. Ce qu’il faut SAVOIR c’est qu’il ya BEAUCOUP de ZINZINS qui viennnent sur ce site (et d’autres) pour faire D-I-S-T-R-A-C-T-I-O-N et raconter du n’importe quoi en utilisant differents « pseudonymes » (engl. « nicknames »). Dans le jargon informatique on parle de « FAKES ». Certains utilisent par exemple des pseudos feminins alors que ce sont des hommes etc.

    Concentrons-nous sur l’ESSENTIEL: trouver/discuter sur les STRATEGIES a adopter pour barrer le passage a Ali « Goldys ».

    « Mengara » a deja a MAINTES reprises demontre son INTEGRITE. Ce n’est pas apres avoir pendant plus d’une DECENNIE dit NON a Zeus « le pere » (plus « offrant ») qu’il va maintenant se laisser corrompre par B-A-B-Y (apprenti) Zeus « le fils » qui « voulusse » jouer les « pontes » ou le « grand » saint sauveur (tel « Jesus Christ ») du peuple affame. Damn!

    Nous savons TOUS l’INTENTION de tous les FAKES qui viennent – SANS AUCUNE ARGUMENTATION LOGIQUE – soutenir le nom de « Bongo » (et tout ce qui va avec) sur un site nomme « Bongo Doit Partir » qui PRONE la DESINTEGRATION du systeme « Bongo ».

    Le peuple Gabonais n’est PAS/PLUS aussi stupide, aveugle, illogique, naif, corrompu, ou sans principes et valeurs morales que vous (les FAKES – partisans du « Bongoisme ») le croyez.

    Da zhaohu,

    Wànshìtong

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