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Gabon : Ngwevilo brandit l’industrialisation comme levier économique

La candidate indépendante Yvette Ngwévilo Rekangalt, figure de proue de la société civile gabonaise, était l’invitée le 19 août dernier de l’émission «Débat» de la RTG1, où elle a pu présenté les grands axes de son projet de société. Sur le volet économique, l’ex-cadre de Total Gabon a mis en avant l’industrialisation, qui doit permettre de diversifier l’économie nationale et rééquilibrer la balance commerciale du pays.

La candidate de «la société civile», Yvette Ngwevilo Reckangalt, a été la première des trois femmes candidates à l’élection présidentielle du 30 août à prendre part le 19 août dernier au «Débat» de la RTG1, où elle a pu présenter les contours de son programme politique axé sur la relance économique et le bien-être social.

Sur le volet économique, la candidate indépendante a annoncé qu’elle comptait pousser les opérateurs économiques du pays à produire davantage afin d’équilibrer la balance commerciale, encore déficitaire et plombée par un enracinement dans une économie extractive.

«L’industrialisation est la voix tracée de notre économie», a lancé madame Ngwevilo Reckangalt. «Il faut industrialiser, il faut avoir un regard bienveillant sur les filières de transformation des produits et des matières premières», a expliqué cette ancienne haut cadre de Total Gabon (Elf Gabon à l’époque).

«Pour arriver à des produits « made in Gabon » il faut transformer à partir de la matière première que Dieu nous a donnée : les minerais, la forêt et même le poisson !» a-t-elle poursuivi.

«Le poivre vert du Gabon est très bien apprécié à l’extérieur, mais combien de plantations de poivre avons-nous ?», a mis en évidence Yvette Ngwevilo Reckangalt.

Sur le plan social, la candidate indépendante a promis, si elle est portée à la magistrature suprême le 30 août, d’allouer 40% du budget de l’Etat à améliorer le bien-être social des Gabonais.

«Le bien-être social commence par un habitat saint, celui qui n’a pas un logement décent ou qui n’a pas de logement du tout est en situation de précarité», a insisté madame Ngwevilo, seule candidate à s’être rendue le 15 août dernier auprès des sinistrés du marché Mont Bouët, ravagé par un violent incendie l’avant veille.

Poussant le raisonnement, elle a enfin expliqué que «lorsque vous avez un logement indécent ou lorsqu’on en a pas, les questions d’éducation sont difficiles à suivre. Un enfant qui n’a pas de logement est un enfant sans éducation, un enfant sans éducation est un enfant dans la rue et un enfant dans la rue ne peut pas aller à l’école normalement».

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