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Les Gabonais élisent le successeur d'Omar Bongo

Pour la première fois depuis des décennies, un scrutin présidentiel n’est pas joué d’avance au Gabon. Deux mois après la mort d’Omar Bongo, décédé en juin après 41 ans de pouvoir sans partage, les Gabonais se rendaient aux urnes dimanche pour élire son successeur parmi 19 candidats, dont son propre fils, Ali Bongo Ondimba.

Les bureaux de vote ouvraient à 7h GMT et devaient fermer leurs portes à 18h GMT. Les résultats officiels doivent être rendus publics mercredi

Ali Bongo Ondimba, 50 ans, fils aîné du président défunt, a dominé la campagne électorale grâce à d’importants moyens financiers qui lui ont permis de sillonner ce petit pays d’Afrique de l’Ouest à bord d’un jet privé pendant des semaines et de recouvrir la capitale, Libreville, d’affiches à son effigie.

Ali Bongo Ondimba, ancien ministre de la Défense et candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), a pour principaux adversaires trois candidats de l’opposition: André Mba Obame, Pierre Mamboundou et Casimir Oye Mba.

Trois jours avant le scrutin, André Mba Obame, ancien ministre de l’Intérieur et ex-membre du PDG passé dans l’opposition, a bénéficié du ralliement de cinq autres candidats indépendants autour de son nom, ce qui pourrait faire de lui un rival sérieux pour Ali Bongo.

Figure de proue de l’opposition à Omar Bongo pendant une vingtaine d’années, à tel point qu’il fut un temps contraint à l’exil au Sénégal, Pierre Mamboundou est l’un des rares candidats à n’avoir aucun lien avec le régime Bongo. Il pourrait donc attirer les voix des partisans d’un changement radical par rapport aux 40 dernières années.

Enfin, Casimir Oye Mba, ancien Premier ministre et adversaire d’Ali Bongo pour l’investiture du PDG, a quitté le parti après la victoire de son rival.

Pour beaucoup, même si Ali Bongo est favori, le scrutin est ouvert. « C’est un moment historique. C’est la première fois depuis les années 1960 que l’on ne sait pas quel sera le résultat de l’élection. C’est également la première fois depuis les années 1960 que le nom ‘Omar Bongo’ n’apparaît pas sur les bulletins de vote », s’est félicité Anacle Bissielo, ministre du Développement et professeur de sociologie à l’université Omar Bongo de Libreville.

Toutefois, les observateurs craignent que le mode de scrutin ne réduise la légitimité du futur président. Le vainqueur de l’élection de dimanche sera en effet élu à la majorité simple au premier tour et n’a donc pas besoin d’obtenir 50% des voix pour l’emporter. Avec 19 candidats en lice, il n’est pas impossible que le successeur d’Omar Bongo ne soit élu qu’avec 20% des voix, a prédit René Aboghe Ella, président de la Commission électorale.

Exprimez-vous!

  1. Voici le dernier tube qu’ALI LE BIAFRA avait composé avec sa mére:
    Coûte que coûte, vaille que vaille, je serais président.J’y tiens tellement que je suis prêt à tuer. C’est ma classique d’une comedie politique.Aujourd’hui je peux tuer des gens que je désire gouverner demain.
    Pour moi plus d’école pour devenir ministre,la sagessec’est la crainte de Dieu, l’intelligence c’est s’éloigner du mal.l’immoral au dessus de la morale. je justifie l’injustice , la politique utilise le pauvre, la vérité a beau regneé ,elle s’inclinera toujours devant la force.
    Alors dégagez, c’est la faute à qui si vous êtes derniers de la classe sociale,brûler, gémir, casser, rvendiquer,violenter, vociférer n’arrangera pas votre situation.

  2. Frangin ça ne va pas se passer ainsi. ce Kalaba d’ALI BONGO pense qu’il va diriger les Fangs, c’est faux,s’il n’a jamais vu des kamikazes au Gabon ils le veront.

  3. Nous y sommes, les Gabonais vont « élire » le successeur du rapace qui a pillé le Gabon pendant 41 ans. Le nouveau potentat s’appelle Ali Bongo, fils du nabot Omar. Ali est le candidat de Paris qu’a choisi Robert Bourgi. L’armée Française est en alerte, et Ali a déjà signé l’ordre qui autorise l’armée Française de faire un massacre dans sa réserve Africaine au cas ou les Nègres contesteraient le résultat de son élection programmée et décider à Paris. Et certains osent dire que le Gabon est indépendant.

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