La presse gabonaise, cette fin de semaine a commis de nombreux titres qui passent en revu l’actualité nationale abondante, avec notamment les sénatoriales et législatives partielles de ce dimanche 6 juin 2010, le coup d’œil sur les candidats, le premier anniversaire du décès du défunt président Omar Bongo Ondimba, le cinquantenaire de l’indépendance, l’achat de bâtiment devant abriter les services diplomatiques gabonais en France.
GABONEWS, fidèle à sa ligne vous propose les morceaux choisis, condensés de cette presse, autant sur support papier que sur numérique, qui informe les Gabonais, au fil de la semaine.
Entamons donc ce kaléidoscope des journaux gabonais par « les saboteurs d’OBO dans l’entourage d’ABO », titre qu’a choisi LA COLOTTE pour sa publication du jeudi 3 juin. Cet hebdomadaire d’informations et d’investigation plante d’emblée le décor quant à son titre évocateur.
« D’aucuns se demandent pourquoi « La Calotte », depuis sa création, revient sur des sujets que l’on pourrait qualifier dans le jargon populaire, de l’histoire ancienne », relève l’auteur de l’article à la une, qui explique par ailleurs que « mais quand les mêmes acteurs de l’époque de feu OBO, sont toujours au commande et proches collaborateurs de l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, il est toujours utile de revenir sur leur passé, surtout que celui-ci est jalonné de leurs basses manœuvres ».
Dans cet article qui s’achève à la page 8, l’on essai de démontrer qu’il y a des proches collaborateurs de l’actuel chef de l’Etat, qui ont de tout temps, empêché la mise en œuvre des initiatives devant favoriser le développement du pays. Dans ce cas, Habid Papy B. de relever dans son texte que « l’émergence ne saurait s’accommoder de certaines manigances héritées de l’époque passée ».
LA LOWE également, autre hebdomadaire gabonais d’informations du 4 juin dernier, pare du « Danger républicain dans la sphère présidentielle » en se demandant, sur cette bande sous forme d’annonce à la première de couverture, puisque l’article est à lire dans le N° 125 à paraître, « pour combien de temps encore, François Engongah Owono, Patrice Otha, Maixent Accrombessi …résisteront-ils à la razzia mortelle des ennemis du président de la République ? ».
De même, LE NGANGA, l’hebdomadaire satirique d’investigation, du 4 juin a fait un papier sur cette affaire en intitulant qu’à la « Présidence de la République, l’espion de la vieille école fait son paon ».
Dans ce papier, l’on note que « le terrible ‘’détergent Ali’9’’ qu’Ali Bongo Ondimba a fait passé au bord de mer et qui a emporter par fournées entières de « brillants compatriotes » de l’époque OBO n’a pas totalement désencrouter la maison. Et pour cause, certains bienheureux qui ont échappé à ce récurage ont gardé leurs réflexes hérités de l’ancien régime qui consistaient à mentir à feu OBO, pour s’attirer ses privilèges pécuniaires. Ali devrait éviter d’écouter les bons diseurs de renseignements experts ès machination, qui auraient remis au goût du jour leur méthode de coupage ».
Une autre actualité, c’est l’achat, en France, du nouveau local pour abriter les services de l’ambassade du Gabon dans ce pays hôte. Pour cette nouvelle, LE NGANGA se demande sur sa une, dans ce titrage du 4 juin, si Ali (Bongo Ondimba) n’est pas « tombé dans les « biens mal acquis ».
Pour LE NGANGA, « l’affaire enfle et ne manquera certainement pas de gonfler les voiles d’une opposition qui ne mobilisait plus avec sa litanie de dénonciation resucées. Dernier invité en date : les ONG (La Coalition publiez ce que vous payez, PCQVP), toute heureusement que le mousquetaire de la lutte contre l’enrichissement illicite se soit lui-même laissé prendre par leur rets sans pitié ».
Le journal LE TEMPS quant à lui, bimensuel d’informations et d’analyses du 4 juin, pour cette affaire, fait mention de « 65 milliards de gâchis ».
Pour ce tabloïd qui fustige l’acte du gouvernement de la République qui veut doter sa représentation diplomatique d’un véritable siège, « pendant que les quartiers de Libreville et de ses environs sont cruellement enclavés à cause d’une canalisation calamiteuse, et que le chômage étrangle davantage, l’exécutif, au nom de la bonne gouvernance et de la ‘’transparence ‘’ se tape le luxe de s’acquérir les biens immobiliers en plein cœur de Paris ».
Plus loin, en page 4, cette parution indique que les « observateurs et ONG s’interrogent sur un tel investissement. Et exigent une enquête parlementaire sur l’achat e l’immeuble parisien ».
Cependant, à la fin de son texte, l’auteur émet des doutes sur la capacité des députés à faire valablement et loyalement leur travail. « Mais, les parlementaires dont l’une des mission est de contrôler l’action du gouvernement, oseront-ils ? ». « Wait and see », conclu –t-il.
L’affaire du décès de Pierre Claver Zeng Ebome à qui la nation entière a rendu hommage, après sa disparition le 19 mai dernier à Paris (France), n’échappe pas aux conjectures comme la semaine dernière.
Le Bimensuel gabonais d’informations et d’analyses du lundi 31 mai dernier, LA NATION, s’interroge sur l’une des structures hospitalières les plus fournies d’Afrique centrale. « Hôpital d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba: structure hospitalière ou camp d’extermination ?».
« Triste réputation », souligne le journal sur sa une qui s’interroge de nouveau : « peut-on tordre le cou aux rumeurs qui font état de nombreux cas de personnalités qui se sont subitement sorties de coma en apprenant que leurs proches les conduisaient à l’Hôpital d’instruction des Armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) ? ». Et de renchérir, à la page 6, avec le décès de Pierre Claver Zeng Ebome (PCZ) qui a « surpris par son départ précipité et brusque ».
LA NATION mentionne que « les déclarations des uns et des autres tournent autour de ce départ inopiné et chacun argumente à sa guise ». En effet, « on évoque l’erreur médicale dans un grand hopital de la place (Ndlr: HIAOBO) par ci on parle de maladie par là. D’autres, les vrais ‘’Kongosseurs’’ vont plus loin en parlant de d’un ‘’ achèvement de l’homme par empoisonnement’’ ».
Samedi, GABONEWS, après un tour d’horizon sur la campagne faisait remarquer qu’ « Après avoir exposé leurs idées respectives aux populations, pendant près de deux semaines, les différents candidats aux élections législatives et sénatoriales partielles du 6 juin, avaient, pour certains, tenu leur meeting de clôture de campagne vendredi dernier tandis que d’autres l’ont fait samedi ».
Ce dimanche, après la campagne qui a duré deux semaines, les élections sénatoriales et législatives partielles focalisent l’attention du commun des Gabonais tant il y a des duels qui datent et qui entendent présenter une autre figure de la politique notamment du paysage démocratique et politique du pays.
Toutefois, en attendant les parutions de la semaine à venir, voici quelques mots de quelques candidats repris par le journal LE TEMPS avant cette élection.
Casimir Oyé Mba, « ce n’est pas le cochon qui se vante d’être gras ». Jean Eyéghé Ndong, « chers électeurs …vous ne serez pas des dindons de la farce qu’on vous tend ». André Mba Obame, « Après avoir visité la maison de Mba Abessole, venez me dire combien elle a coûté et vous me direz de quel côté se trouvent les milliardaires ». Paulette Missambo, « Mon bilan, soit en tant que membre du gouvernement, ou en tant que député, est éloquent ».
Pour LE SOLEIL, publication du vendre di 4 juin, l’on retient cette citation de Julien Nkoghé Békalé : « détournez-vous de ceux qui cultivent la haine et le tribalisme. Ils n’ont rien fait quand étaient aux affaires… ».
Par ailleurs pour cette élection, NKU’U LE MESSAGER évoque le « procès posthume d’Omar Bongo Ondimba ».
« …les flagorneurs et les thuriféraires d’Omar Bongo Ondimba en sont devenus amnésiques au point de déclarer politiquement que cette œuvre (Ndlr : Œuvre d’Omar Bongo Ondimba) n’était qu’un ‘’champ de ruine’’. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’il est révélé à l’occasion de cette présente élection législative partielle que des hommes et des femmes qu’il a associé pendant de longues années à la réalisation de ladite œuvre n’étaient que de bon à rien. Ainsi, Casimir Oyé Mba, Jean Eyéghé Ndong, André Mba Obame, Paulette Missambo, tous collaborateurs d’Omar Bongo Ondimba ce, à des hauts niveaux de l’Etat, aujourd’hui voués aux gémonies par leurs ex-camarades, sont présentés comme les seuls responsables des échecs des politiques menées par ce derniers en quarante deux années de règne ».
NKU’U LE MESSAGER révèle également une ‘’fraude émergente’’ en s’interrogeant si « Le Gabon parviendra-t-il un jour à organiser une seule élection dans la transparence, et donc sans fraude ? ».
Le Quotidien L’UNION tout comme GABON MATIN de samedi et dimanche ont tous titré leur une sur cette élection qui se déroule de Libreville à Lastrouville en passant par Medouneu, Ntoum, canton Ogooué etc.
En sport, les deux principaux quotidiens nationaux restent focalisés sur la coupe du monde de Football qui s’ouvre le 11 juin prochain en Afrique du sud.
GN/DCD/10