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Gabon : Fin de croisière pour Sifrigab?

La société industrielle et frigorifique du Gabon (Sifrigab) traverse depuis plusieurs mois une zone de turbulence ponctuée de grèves interminables suivies de licenciement, avec une trésorerie constamment déficitaire. Le contrat avec son actionnaire majoritaire, Ragasel, prend fin ce 9 septembre.

Les agents la société industrielle et frigorifique du Gabon (Sifrigab) sont aux abois. Regroupés au sein de la Confédération démocratique des syndicats autonomes (CDSA), ils ont tenté le 7 septembre d’appeler l’attention du gouvernement sur le danger de naufrage que court cette société, dans une déclaration lue dans les locaux de la Sifrigab. Car, le contrat qui lie la société à son partenaire européen Ragasel actionnaire majoritaire prend fin ce 9 septembre 2010.

Selon le président de cette centrale syndicale, Aloïse Mbou Mbine, c’est en principe aujourd’hui, le 9 septembre 2010, que doit prendre fin le contrat signé entre la sifrigab (donc l’Etat gabonais) et son actionnaire majoritaire, la société Ragasel.

«Le départ de Ragasel pourrait sérieusement hypothéquer les chances de développement des activités de Sifrigab», a déclaré Aloïse Mbou Mbine.

«Les enquêtes menées par le Conseil de l’Economie Forestière sont loin de la réalité, en ce sens que la gestion de l’entreprise demeure toujours opaque et peu orthodoxe, car il y a de grands risques que cette situation puisse entraîner la fermeture de l’Usine», a-t-il relevé.

Selon ce dernier, les fonds propres de l’entreprise n’ont jamais été versés dans le compte bancaire de l’entreprise. La société connaît en permanence des problèmes d’intendance, causant des retards de salaires allant parfois jusqu’à trois mois. Et aussi l’absence ou l’insuffisance d’outils de production, notamment des bateaux de pêche, chambres froides, véhicules qui paralyse le bon fonctionnement de la Sifrigab.

«Ragasel a apporté un investissement conséquent dans la constitution du capital de la sifrigab et avait prescrit à l’Etat gabonais un certain nombre d’exigences en vue de valoriser l’exportation des produits halieutiques dans la zone de l’Union européenne. Mais ces exigences n’ont jamais été satisfaites», a précisé Aloïse Mbou Mbine.

Autant d’obstacles qui ne permettent pas le développement de cette entreprise paralysée par des problèmes de trésorerie et d’insuffisance d’outil de production. Est-ce vraiment la fin de ce projet présenté à sa création par le gouvernement comme économiquement porteur ? On saura si cette entreprise qui a vocation à rentabiliser les richesses halieutiques du pays sera abandonnée à son triste sort.

Créée le 27 octobre 2005, la SIFRIGAB est spécialisée dans la production de poisson, frais et fumé. Elle devait remplir un double objectif : contribuer à la réduction des importations de poissons, favoriser la consommation d’un grand nombre d’espèces non ciblées; et offrir un important potentiel de développement pour la filière pêche nationale. Elle est détenue à 49% part l’Etat gabonais et 51% par le partenaire espagnol.

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  1. non si a la volonta di voler veramente far decollare la societa sifrigab peche,bastyerebbero tre unità es perte del settore e la determinazione del governo per ottenere ottimi risultati in due anni.Sono stati sperperati centinai di milioni di CFA lasciati nelle mani di speculatori senza che vi sia stato un controllo e centinai di addetti per anni senza far niente con la sola politica del clientelismo,bisogna fare tutte quelle modifiche che necessitano agli impianti affinche si possa avviare il processo produttivo per la commercializazione sul territorio e in futuro per esportare .Alla base eliminare i mille rivoli dello sperpero di denaro e una sana politica aziendale.

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