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Gabon : La mise en garde d’Emmanuel Issoze Ngondet

Le ministre du Budget, Emmanuel Issoze Ngondet, vient de donner suite à l’audit de la Fonction publique, réalisé du 23 novembre 2009 au 31 janvier 2010, en indiquant que «certaines personnes, en situation ou en position irrégulières, établies et prouvées (…) ont été mises en bon caisse, avec ou sans suspension de solde.» Le ministre a également annoncé des poursuites judiciaires à l’endroit des agents coupables de menaces sur les personnes physiques préposées par le gouvernement à la conduite des opérations d’audit de la Fonction publique.

On en sait un peu plus sur la suite de l’audit de Fonction publique, réalisée du 23 novembre 2009 au 31 janvier 2010. Dans un communiqué publié ce 22 juillet, le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, chargé de la Réforme de l’Etat, a annoncé que «dans le cadre des opérations liées à l’exploitation du recensement des agents de l’Etat, un certain nombre de personnes, en situation ou en position irrégulières, établies et prouvées au terme d’investigations approfondies menées par le comité d’organisation de l’audit de la Fonction publique, ont été mises en bon caisse, avec ou sans suspension de solde, en application des dispositions des lois et règlement en vigueur, notamment les lois n°1/2005 et 8/91 et le décret n°471».

«A la lumière des conclusions de l’audit de la Fonction publique, le gouvernement prendra très prochainement, à leur endroit, les décisions appropriées», poursuit le ministre qui souligne qu’à propos des pressions exercées sur le comité d’organisation par certains agents, «il a été demandé de cesser toute instruction de dossier individuel afin de consacrer exclusivement à la finalisation du rapport d’audit. Celle-ci sera reprise ultérieurement par les services compétents du département et l’agence judicaire du Trésor».

Par ailleurs, conclu le communiqué, Emmanuel Issoze Ngondet met en garde «les agents qui se sont rendus coupables ou se rendraient coupables de menaces publiques de représailles, voire de mort, sur les personnes physiques préposées par le gouvernement de la République à la conduite des opérations d’audit de la Fonction publique, qu’ils s’exposent aux poursuites judiciaires qui pourraient être diligentées afin que force reste à la loi».

L’audit de la Fonction publique avait livré ses résultats lors du Conseil des ministres du 8 novembre en annonçant 69 618 agents recensés sur un total de 70 960. Parmi les 1342 non recensés, le gouvernement avait décidé de radier 707 agents de la Fonction publique alors que le reste avait été appelé a régulariser sa situation.

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