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Les naturopathes s’engagent à lutter contre le paludisme au Gabon

A l’occasion de la célébration mercredi à Libreville, de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, les vertus et puissance de la médecine naturelle ont été vanté par des naturopathes, présents à cette rencontre scientifique qui a réunit des médecins et chercheurs engagés dans la lutte contre cette maladie au Gabon.

Lors de cette série de présentation de différents aspects participants au renforcement de la lutte contre le paludisme au Gabon, certaines essences naturelles, à l’image de la plante ‘’Kinkéliba’’, de la ‘’citronnelle chinoise’’ des ‘’zestes d’ananas’’, du ‘’citron’’ ainsi que de plusieurs écorces ayant des propriétés médicinales, ont été présentés au public, soit pour un traitement préventif ou curatif.

Pour le Dr Okoua Arnaud Exagor, naturopathe, la lutte contre le paludisme passe également par la médecine naturelle, c’est dire des traitements à base des plantes.

Expliquant avec beaucoup de précisions la fonction de chaque essence, dans le traitement d’un accès palustre, le constat stipule que ces traitements, nécessitent un mélange de plusieurs essences à la fois, pour obtenir une potion finale, capable de soigner le palu.

Affiliés au Mouvement Évangile et Santé, de l’archidiocèse de Libreville, ces naturopathes et fervents défenseurs de la médecine naturelle, allient, Évangile et Plantes pour la guérison de l’être dans son entièreté, c’est-à-dire, l’âme, le corps et l’esprit.

« Nous pensons que la médecine naturelle joue également un rôle important dans la lutte contre le paludisme. Ce que nous utilisons actuellement, l’a déjà été par nos grands parents, et si ça a marché avec eux, je pense que cela devrait être pareil pour nous, si nous le faisons correctement, ils n’avaient pas d’insecticides et autres, pour vous dire que les plantes participent énormément à cette lutte », a expliqué, Dr Okoua Arnaud Exagor, naturopathe.

Aussi, reconnaissant les limites de la médecine naturelle, ces derniers ont dit travailler en collaboration avec la médecine moderne, surtout en ce qui concerne les laboratoires, pour des analyses médicales.

Au Gabon, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la prévalence de cette maladie varie de 37 à 71% sur l’ensemble du territoire et touche davantage les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans. On estime que 40% des fièvres diagnostiquées au Centre hospitalier de Libreville (CHL) sont d’origine palustre et constituent la première cause d’hospitalisation.

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