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Gabon, Opposition, les limites de la fanfaronnade

Opposition quémandant et mendiant le pouvoir à Paris, façon petit nègre.
Tout le petit microcosme Gabonais de France était en émoi, arrivée du Gabon en fin de semaine dernière, l’opposition politique, la société civile et la diaspora gabonaise de France annonçaient que la rencontre prévue entre FRANÇOIS HOLLANDE et ALI BONGO ONDIMBA ne se ferait pas, si eux, n’étaient pas reçus à l’Elysée avant ce dernier.

Ubuesque ?

Au moment du bilan, ni photo triomphante avec Mr Hollande sur le perron de l’Elysée, même au siège du parti socialiste, rue Solferino à Paris, dont les responsables ne sont pas tenus par le protocole, là aussi, pas de tapis rouge, caméra et entretien à la sortie avec la presse. Le changement ce n’est pas Maintenant!

Pour entretenir l’illusion, les téméraires opposants ont mis en ligne une photo pathétique, où l’on peut voir les grands tenants de l’ordre d’hier entourés d’un simple conseiller dans un minuscule bureau de l’élysée, où ils ont d’ailleurs du mal à tous se tenir.
Quel contraste ! Quel gâchie !!!

Tout ça pour ça !

Blanc bonnet, bonnet blanc !

Mais qui peut réellement s’étonner de ce résultat en demi-teinte ?

En quoi l’opposition et sa délégation se différencient du pouvoir en place au Gabon ?

Des anciens apparatchik, hors des ors de la république depuis 3 ans, obligés de faire « le pied de grue » devant la présidence Française pour déposer leurs revendications. Pour cette ultime rencontre, ils seront reçu quelques instants par un simple conseiller. Un bien maigre résultat. On dit souvent qu’avant de parler, il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Avant de proclamer sa victoire, il faut s’assurer de la défaite certaine de son adversaire

Françafrique ?

Non, simple réalisme, les hommes passent, l’état demeure et la continuation des rapports aussi, la défense des intérêts de la France n’a pas de camp, encore moins de couleur politique, Hollande ou Sarkozy, c’est la France d’abord.

Les turpitudes des uns et des autres ne changent pas grand-chose aux enjeux présents au Gabon. Les deux camps manient le sectarisme et l’intolérance mais ils n’ont qu’un but, plaire à la France et revenir à la table des repus comme autrefois. Il ne faut dont pas confondre leurs attentes avec les aspirations légitimes des populations locales.

Pouvoir et opposition, deux faces d’une même unique pièce, une élite déconnectée et préoccupée que de son devenir. Si ces personnalités avaient souci des citoyens ordinaires gabonais, ils n’auraient pas besoins de venir « faire les paons » à Paris. La légitimité du peuple leur aurait suffit pour continuer le combat, le peuple parle de la « soif de justice », exige une répartition équitable des richesses du pays entre tous, la justice économique, sociale, politique, environnementale et la libre expression. L’élite parle de poste et de conférence souveraine.

Un reformatage du logiciel de ceux qui se réclament de l’opposition s’impose après ce fiasco. Dans ce charivari , ce mélodrame entre carnassier, on retient cependant que pour la France comme pour les élites gabonaises, la concession « Gabon » reste une bonne affaire pour eux, sinon pourquoi ils s’écharperaient tous autant ?

AM DWORACZEK-BENDOME

Exprimez-vous!

  1. Le plus curieux,

    c’est de constater qu’un tel mensonge soit relayé par un parti qui se veut de l’opposition prétendue radicale et géré par un soi-disant leader de l’opposition, sans prendre la peine de vérifier l’authenticité de ce qui est dit dans ce texte.

    Qui plus est, le commentaire qui est mis en légende sous la photo est plutôt compromettant pour le futur parti politique BDP qui tire dans tous les sens, et même contre lui-même.

    On lit naturellement une immaturité politique et probablement beaucoup de naïveté dans le comportement du comité de lecture du site du BDP façon nègre nostalgique de ses ancêtres.

    Il y en a qui font le jeu du pouvoir, en croyant que c’est en tirant dans tous les sens qu’ils seront les messies du Gabon. Ils se trompent en oubliant que le Gabon appartient à tous les gabonais.

    La vérité sera sue un jour, suivez bien ce qui se dira au fil du temps.

    Le vrai petit nègre c’est celui qui croit qu’il est le meilleur parce qu’il parle LE GROS FRANÇAIS plus que tout le monde avec les plus longs textes sur internet. C’est cela le vrai PETIT NÈGRE.

    Il suffit de faire le bilan du nombre de textes que les littéraires africains (gabonais) ont produits depuis toujours et comparer avec ce qui s’évalue sur le terrain………………….vous comprendrez QUI EST QUOI !

    On verra !

    • Mon pauvre Ella (Engong), je suis désolé, mais je sens en toi un certain air désemparé, une profonde fébrilité, c’est comment?

      Je m’étonne d’ailleurs du venin qui semble ici sortir de ta plume alors même que je n’arrive pas à déceler la source d’un tel venin. Et je m’étonne même que tu t’abaisses à ce niveau, toi l’homme supposé rationnel, et que tu viennes t’en prendre au BDP sous un pseudo au lieu même, en plus, de livrer ton venin sous ta vraie identité. Tu as peur de quoi ? Personne ne va te manger.

      Je sais que c’est toi simplement parce que, à l’arrière site, ton commentaire a été posté avec ton email et le contenu de ton commentaire est certainement du Ella tout craché, le Ella qu’on voit quand mon frère perd le contrôle.

      C’est à croire que cette analyse de Dame Bendome t’a piqué au vif. On dit souvent que la vérité blesse. Serait-ce le cas ?

      Tout ce que je peux dire c’est que c’est ce qui arrive quand on s’improvise stratège politique et idéologue alors même que, dans le fond, il n’y a que de l’amateurisme et, à la fin, quelque chose de fondamentalement puéril. C’est aussi ce qui arrive quand on bâtit l’action politique sur le mensonge, la manipulation, les faux semblants et la malhonnêteté.

      La preuve: une certaine Bengone, que je ne connais ni d’Adam ni de Eve, publie son analyse ou son OPINION de votre meeting à Paris. Elle distille cette analyse pourtant rationnelle sur le Net. Or, VOUS, c’est-à-dire toi, Obiang et Mouketou, qui dites avoir été responsables d’organiser ce meeting, n’êtes même pas foutus de répondre à cette dame par une contre analyse sérieuse. Au lieu de cela, vous venez ici reprocher au BDP d’avoir publié l’analyse de cette dame. De quel droit? Pourquoi n’allez-vous pas, pendant que vous y êtes, cracher le même venin sur les responsables de Facebook aux USA, ou les administrateurs qui ont laissé cette dame publier son analyse sur leurs pages et groupes Facebook ? Pourquoi ne vous en prenez-vous pas au site GabonLibre qui a fait la même chose ? Pourquoi ne répondez-vous pas directement à cette Dame par une analyse argumentée qui ait un sens ?

      Vos insultes envers ma personne et le BDP enlèveront-ils la réalité de cet article de Bendome ?

      Pire, vous dites avoir organisé une réunion d’envergure nationale dont vous êtes fiers, je veux bien. Mais vous êtes mêmes incapables, suite à une telle réunion, de sortir un simple communiqué à l’endroit des Gabonais donnant votre version des événements. Je veux bien que vous veniez sur ce site vous en prendre au BDP parce que nous aurions publié cet article de Bendome, MAIS, toi aussi mon cher Ella: Ne t’est-il pas paru un seul instant que tout ce que ton groupe avait à faire, c’est publier un communiqué rendant compte de votre réunion, et ce AVANT que Bendome ne publie son analyse, de manière à simplement conforter votre version des événements qui aurait alors existé en contrepoids des « mensonges » que vous dites que Bendonme aurait véhiculé dans son analyse? Depuis quand organise-t-on une réunion sans que, au moins, un communiqué de résolutions ne soit publié, surtout quand il s’agit d’une réunion aussi importante ?

      Franchement, je suis non seulement déçu, cher ami Ella, mais également écœuré. Que reprochez-vous exactement au BDP? D’avoir publié une analyse rationnelle d’une compatriote voyant les choses différemment de vous? Mais, mon Dieu, ignores-tu donc que la tradition sur le site du BDP a toujours été de publier, aux côtés de ses propres prises de position, tout ce qui concerne la République? Sur notre site, nous publions les articles de presse et les communiqués de toutes les formations politiques, qu’il s’agisse de l’UPG, du PDG, de MORENA, de l’Union Nationale, des associations de la société civile, etc. Nous publions même de temps en temps les textes de Petit-Lambert Ovono quand ceux-ci contiennent des analyses rationnelles pouvant valablement éclairer les Gabonais. Et justement, dans ce cas-ci, nous avons publié son analyse sur la réunion de Paris, et ceci au même titre que l’analyse de Bendome. Est-ce donc parce que nous publions, par exemple, les mensonges du PDG que nous serions, du coup, complices du PDG et des émergents? Vous aussi. Ne vous semble-t-il pas que les Gabonais s’informent de ces « mensonges » et sachent, donc, s’organiser en connaissance de cause ? Vous voulez construire la démocratie au Gabon, commencez donc par respecter au moins le droit des Gabonais à s’informer librement des opinions des uns et des autres. Le Site du BDP a TOUJOURS été la vitrine qui donne aux lecteurs la diversité des opinions politiques nationales. On publie les textes parlant de tout le monde parce que nous estimons que les Gabonais qui lisent notre site ont droit à une information nationale qui doit leur donner une idée générale de ce qui se dit et se fait, libre à eux par la suite de se faire une opinion et de se déterminer en conséquence.

      Par ailleurs, que reprochez-vous exactement à cette Bendome qui, dussé-je vous le rappeler, est citoyenne gabonaise libre de ses opinions comme vous et moi? Cette dame a fait une analyse qui, contrairement à votre incapacité d’en produire une suite à votre réunion, a donné UNE OPINION, donc SA LECTURE parmi tant d’autres de ce qui s’est passé. Cette analyse de Bendome doit pouvoir, justement, vous montrer que sur un même événement, les opinions peuvent diverger quand à l’interprétation de sa portée. Il y a, naturellement, suite à ce que vous avez fait à Paris, TROIS INTERPRETATIONS POSSIBLES:

      1) Les Bongoïstes, c’est-à-dire tous ceux qui soutiennent la galaxie PDG-Bongo, verront dans le meeting Hollande-Ali, une VICTOIRE car leur « président » aura, somme toute, rencontré Hollande malgré les protestations de l’opposition. Certes, les gens limités au niveau du cerveau voudront interpréter les déficiences protocolaires notées comme un signe de François Hollande hésitant à accorder le même traitement de dignité à Ali Bongo. On peut même se mettre à interpréter le manque de sourire, le manque de respect de Hollande vis-à-vis de Bongo comme des « signes », mais je te dirai tout de suite qu’un homme rationnel ne va pas construire une théorie politique sur ces superficialités. Il importe peu que Hollande ait souri, pété, baillé, manqué d’accorder un face-à-face ou manqué de faire face aux médias ou autres pour une photo sur le perron de l’Elysée. C’est du superficiel ça qui ne veut rien dire pour les hommes rationnels car ce n’est pas cela qui change le Gabon. Et quand on ‘accroche à de telles superficialités que l’on construit comme le signe du changement à venir au Gabon, on comprend pourquoi des Gabonaises comme Bendome peuvent se sentir outragées. Seuls les idiots se satisferont de cela. La seule chose qui importe ici est qu’une rencontre s’est bel et bien passée entre Hollande et Ali Bongo et, donc, les Bongoïstes pourront interpréter comme une victoire pour leur camp.

      2) Il y a, ensuite, le camp qui est le vôtre, c’est-à-dire ceux qui auraient pris part au meeting de Paris, puis de l’Elysée. Ceux-là se diront que c’est une VICTOIRE de l’opposition parce que Hollande n’a pas pété avec Ali, ne l’a pas embrassé sur la bouche, n’a pas couché avec lui dans on lit et tout le tralala. Ce camp présentera une photo comme celle qui se trouve ci-dessus comme la preuve qu’ils ont réussi puisqu’ils ont été reçus par un Conseiller d’Hollande dans un petit salon de l’Elysée. SOIT. C’est de bonne guerre que chaque camp puisse, comme il se doit, interpréter un événement comme celui-ci de cette manière. SEUL PROBLEME: votre camp, faisant preuve d’un amateurisme politique OUTRANCIER, a été incapable de sortir le moindre texte venant conforter votre position. RIEN. Tout ce qu’on voit partout sur Internet, ce sont des rumeurs, des textes non signés et tout ce qui montre l’improvisation et le manque de sérieux du travail que vous faites. Et aucune résolution sortie de vos meetings de Paris. RIEN. Et vous vous étonnez après que des gens comme Dame Bendome viennent occuper le silence que vous avez laissé prendre cours ?

      3) Il y a, enfin, des gens comme Bendome qui, comme son analyse le dit, attendent MIEUX de LEUR OPPOSITION. Ils veulent voir moins d’improvisation, moins d’amateurisme et surtout un esprit de combattivité qui soit digne d’une opposition digne. Son analyse, partagée par pas mal de Gabonais, seble s’opposer à l’idée d’aller arpenter les couloirs de l’Elysée façon petit nègre et avance donc une TROISIEME version de l’événement qui voit vos activités comme UNE DEFAITE. Autrement dit, ce que vous avez accompli, qui peut être vu comme un effort louable, serait, malgré tout, EN DEÇA des attentes de certains Gabonais comme Bendome et, donc, quelque chose qui aura déçu ceux des Gabonais qui veulent voir l’opposition gabonaise assumer son rôle au Gabon même et non dans les salons ou les cafés de Paris. Cette version de votre meeting, hautement argumentée ici par Dame Bendome, est donc, à la fin, une troisième version de votre démarche que vous ne pouvez pas ignorer. En tant que citoyenne libre, elle a le droit de le faire.

      Maintenant, si pour un même événement, il y a trois interprétation possibles, à vous de faire preuve de talent en vous assurant que votre propre interprétation est dominante. Ceci serait passé par la publication de vos résolutions. Or, pour un meeting tenu, comme on l’a lu, de samedi 30 juin à dimanche 1er juillet, cela fait plus d’une semaine qu’il y a silence TOTAL, en dehors de rumeurs ici et là sur Facebook et une photo. Ce n’est pas responsable. Bendome ne vous a pas empêché de livrer aux Gabonais votre version ni vos résolutions et s’attaquer à elle ou au BDP pour avoir publié son texte avec autant de venin ne se justifie pas du tout.

      C’est tout simplement ce qui se passe quand on fait de la politique un mystère et quand, au lieu de clairement communiquer avec le peuple sur la place publique, on rase les murs et s’adonne à des tractations secrètes qui finissent par donner libre cours à toutes les rumeurs possibles, et donc à prêter le flanc à des « mensonges » tels que celui dont vous affublez Bendome.

      Je ne défends pas ici Bendome ou le contenu de son texte vu que je n’étais pas à Paris avec vous. Elle y était selon vous-même et je ne peux, moi, me baser que sur ce que j’ai vu ou entendu. Mais je défends ici son droit à une opinion en tant que Gabonaise. Il n’y a pas de Gabonais attitrés à parler au nom des autres et elle doit se sentir libre de donner sa lecture de faits avec lesquels elle n’est pas en accord, que cela vous plaise ou pas.

      Ce qui m’étonne moi, par contre, c’est tout le venin qui ressort de cette situation. Etes-vous donc incapables d’accepter que quelqu’un contredise vos idées, vos actes? Où est donc l’ouverture politique que vous prônez pourtant à tout bout de champ? Où sont les valeurs démocratiques que vous dites défendre si, à la moindre analyse contradictoire, vous vous effarouchez comme des oies sauvages que l’on égorgerait, alors même que je ne vois rien, moi, dans l’analyse de notre compatriote ici qui soit de nature à faire l’objet d’un tel courroux? Cette Dame a fait une simple analyse, assez objective d’ailleurs. La politique démocratique consiste aussi à savoir accepter des opinions contradictoires, cher ami.

      Je veux donc bien que tu me traites d’immaturité et de naïveté politique, je veux bien. C’est de bonne guerre et c’est ton DROIT de tenir une telle opinion, pas forcément partagée par tous, heureusement. Mais je maintiens que ta position est comme la mienne, une simple théorie. La personne qui aura raison est celle qui, ultimement, provoquera le changement au Gabon. Ce que vous avez fait à Paris est louable, j’en conviens, mais ce n’est ni nouveau ni exceptionnel. Cela a toujours été fait par les Gabonais, y compris par vos aînés qui ont négocié les Accords de Paris. Que vous vouliez profiter du contexte d’Hollande n’est pas, en soi, un problème. Nous serons toujours amené à intégrer la France dans la problématique gabonaise. Mais ce n’est pas parce que certains Gabonais, fatigués par les tractations de l’ombre, auront repoussé cette démarche qu’ils doivent être vus comme des idiots, des moins que rien. Personne ne vous dit que vous êtes idiots, en tout cas pas moi. Mais en quoi nous autres serions nous idiots à vos yeux pour nos opinions contraires ?

      Je m’étonne cependant que tu t’abaisses à des choses comme « on pense qu’on est les meilleurs » ou que « nous sommes les messies du Gabon » ou qu’on parle le « gros français ». Qui parle un plus GROS FRANÇAIS que toi au Gabon, mon cher ? Pas moi en tous cas. Je ne t’arrive même pas à la cheville avec mon français vu que je manque des gros mots qui émaillent ta conversation et qui te placent au même niveau que Jacquy-Mille diplômes. Soufrerais-tu d’un complexe d’infériorité, de jalousie, d’incapacité de supporter que quelqu’un puisse ne pas être d’accord avec toi sans que cela doive affecter le respect que vous devez vous porter? C’est cela aussi, je pense, la maturité politique, ou même la maturité humaine. Sans cela, vous démontrez une tendance hitlérienne qui, moi, me fait peur car, si déjà vous vous en prenez à une simple compatriote ayant pondu une petite analyse, ou au BDP pour avoir publié son analyse, que se passera-t-il quand vous (Obiang, Mouketou et Ella), qui semblez travailler pour l’Union Nationale et Mba Obame, serez au pouvoir? Quelqu’un pourra-t-il encore même respirer dans ce Gabon, placer un mot contraire?

      Non, mon cher, il faut être plus solide que cela. La politique demande que l’on soit mentalement solide. Vous n’allez tout de même pas vous en prendre à tous ceux qui auront une petite distance vis-à-vis de vous, quand-même? Vous voulez quoi ? Le Parti Unique de l’opposition, le stalinisme? M’enfin, soyons sérieux.

      Quant au fond même de votre attaque insensée vis-à-vis de ma personne et du BDP, je vous dirais simplement ceci, chers amis: vous n’avez qu’à vous en prendre à vous-mêmes, pas à nous. Depuis le début, vous brillez par l’improvisation, l’amateurisme, les complots, la manipulation et les mensonges. La Preuve:

      1) Le samedi 23 juin, Petit-Lambert Ovono, en homme organisé et structuré, contacte le BDP et lui fait part de l’intention qui était la sienne de favoriser une réunion de compatriotes à Paris au moment où allaient s’y retrouver la classe politique nationale. Il me dit que la réunion inclurait la classe politique, les associations de la société civile et la diaspora. Petit Lambert me dit que la réunion aura lieu du 4 au 6 juillet 2012. Je lui demande, donc, de m’envoyer un communiqué officiel avec le programme précis des interventions car j’aurai besoin de cela pour demander une mise en disponibilité qui me détacherait de mon travail pendant les trois jours de la réunion. Il dit aussi que la réunion sera présidée par André Mba Obame. Je donne, donc, mon accord de principe à Petit-Lambert en lui disant, par contre, simplement, que s’ils veulent qu’il y ait plus de gens à cette réunion, il valait mieux ne pas l’annoncer comme une rencontre présidée par André Mba Obame. Il fallait plutôt insister sur le caractère neutre du meeting comme premier rendez-vous d’une opposition unie non pas autour d’une personne, mais pour discuter de la démarche à suivre pour bouter hors du pouvoir les Bongo. Petit-Lambert et moi tombons donc d’accord sur l’essentiel et je me mets à attendre le communiqué officiel tout en me préparant à aller en France pour ce meeting. CONSTAT: Malgré le fait que je sache que Petit-Lambter est un homme de Mba Obame et de l’Union Nationale, j’ai fait preuve d’ouverture d’esprit en donnant mon accord. Et j’ai donné mon accord pour une raison simple: Petit Lambert m’a présenté un projet RATIONNEL avec des DATES Précises et un canevas clair. Il se trouve tout simplement que Petit-Lambert m’a dit, par la suite, que la réunion avait été annulée parce que certains Gabonais (donc, je suppose, vous) auraient causé des dissensions dans l’organisation de ces assises.

      2) le dimanche 24 juin, bizarrement, votre groupe Ella-Obiang-Mouketou nous contacte aussi pour nous parler du même événement. Nous sommes alors surpris lors de notre réunion sur Skype car, pour commencer, il ne peut y avoir DEUX organisateurs différents pour le même événement! On vous pose la question de savoir s’il y a deux évènements ou un seul, vous nous dites NON, c’est le même événement, mais vous ajoutez que c’est Petit-Lambert qui essaie de vous VOLER votre événement. Cependant, nous, nous avions simplement constaté qu’il y a un CONTRASTE assez saisissant entre VOTRE PROJET et le projet de Petit-Lambert. Contrairement au projet de Petit-Lambert qui nous avait donné une date précise, le VÔTRE était désarticulé, indécis, aléatoire, imprécis, improvisé, UN VRAI FOUTOIR. Cependant, épuisés et écœurés par votre incroyable irresponsabilité et amateurisme, nous vous donnions alors rendez-vous pour le mardi suivant, donc mardi 26 juin 2012 pour vous donner notre réponse.

      3) le mardi 26 juin, donc, nous nous rencontrons de nouveau sur Skype. Ne voulant plus traîner en longueur, nous, au BDP, avions prévu de vous donner notre accord de participation, mais nous voulions juste avoir les dates et le lieu. A la simple question de nous fournir les dates et le lieu du meeting que vous prépariez, vous avez été incapables de nous fournir la moindre date précise. Vous êtes tellement, encore une fois, allés dans tous les sens que nous nous en sommes retrouvés PERDUS. M’enfin, comment peut-on inviter des gens à une réunion sans date et sans lieu? Non seulement cela, VOUS avez ajouté à la confusion en nous parlant de plusieurs réunions floues pouvant couvrir près de DEUX SEMAINES, à commencer par vendredi OU samedi. DONC, on se réunit par Skype mardi 26 juin, et vous parlez de réunir TOUT LE MONDE à Paris dès vendredi 29 juin OU samedi 30 juin, c’est-à-dire seulement trois ou quatre jour après, SANS PREPARATION, SANS PRE-ANNONCE, SANS DATE PRECISE!!!!??? Vous voulez faire déplacer des pères de famille, des RESPONSABLES qui travaillent, à seulement 3 OU 4 jours d’une réunion jusque là non annoncée????!!!! Une réunion dont vous ne savez ni le début (c’est soit vendredi soit samedi) ni la fin (vous ne saviez pas quand la série de réunions allait finir). Et vous appelez cela du sérieux ?

      MAIS BON SANG, vous aussi. M’enfin, faut pas blaguer, là, quand-même. Quand vous nous reprochez de ne pas être venus ou, comme vous le dites, de rester fermés, savez-vous au moins de quoi vous parlez ? Vous organisez vous-mêmes le désordre et vous nous accusez de rester fermés et de croire que nous sommes les meilleurs? Qu’est-ce que le fait de rester fermés ou de se croire meilleur a à voir avec le simple côté MECANIQUE d’une réunion? Depuis quand organise-t-on des réunions dont on ne sait ni le début ni la fin? Nous qui sommes dans des sociétés organisées, nous fonctionnons avec des dates. Les dates aident les gens à s’organiser, réserver leur billet d’avion, leur chambre d’hôtel. Contrairement à la classe politique gabonaise de l’opposition, dont beaucoup font de la politique à titre professionnel et n’ont pas besoin de travailler puisqu’ils ont accumulé des biens lors de leurs passages dans le système Bongo, NOUS, on a besoin de demander des permissions à nos employeurs, de réserver des billets d’avions avec une date d’aller et une date de retour, et aussi de limiter dans la durée nos déplacements. Fonctionner dans l’aléatoire, l’indécision, l’imprécision et l’improvisation ne cadre pas, hélas, avec le monde rationnel des occidentaux. En quoi est-on incapables d’organiser une simple réunion de l’opposition en donnant des dates simples pendant lesquelles TOUT doit pouvoir se passer sur 2 ou 3 jours, quitte à revenir une autre fois pour 2 ou 3 jours supplémentaires ? Cafouiller dans le flou et l’improvisation me semble pas être une démarche sérieuse qui vous autoriserait par la suite à venir nous accuser de fermeture et d’égo, quand-même.

      4) Pire, en nous quittant mardi 26 juin, nous vous avions dit que, au vu du caractère désorganisé et bâclé de votre démarche, nous ne pouvions pas nous associer aux PREPARATIFS, mais que par contre, nous attendions simplement un communiqué officiel sanctionnant la réunion et invitant les Gabonais avec des dates précises. Et que, donc, quand ce communiqué sortira, nous essaierons de voir, dépendant des dates, si moi, Daniel Mengara, pouvait venir ou si le BDP pouvait envoyer un représentant résidant en France, tout simplement. Vous nous avez, donc, promis que tout sera publié publiquement et que les Gabonais seront informés des dates précises de la réunion de Paris. BIZARREMENT, le communiqué annonçant la réunion ne fut JAMAIS fait. En fait, c’est à NOTRE plus grande surprise quel le samedi 30 juin, nous avons vu une annonce sur le site LE POST faite par Mme Mengue M’Eya annonçant, LE JOUR MÊME du samedi 30 juin, un meeting présidé par André Mba Obame qui n’avait rien à voir avec la rencontre neutre, inclusive que vous nous aviez décrite sur Skype. Pire, à quoi sert un communiqué annonçant une réunion le jour même prévu pour ladite réunion? A quoi sert un communiqué publié à 10 heures du matin pour une réunion devant se tenir à 14heures, sinon à exclure les Gabonais qui n’auront jamais été informés, BIEN A L’AVANCE, d’un meeting pourtant important engageant, soit-disant, TOUTE LA REPUBLIQUE? Comment pouvez-vous vous attendre à voir des Gabonais prendre connaissance d’une annonce à 10 heures du matin et se rendre au meeting le jour même à 14heures ? Et comment ceux des Etats-Unis ou du Canada auraient-ils pu faire pour se rendre à Paris en 4 heures en dehors de posséder des Jets ultrasoniques personnels ?

      Donc, quand vous causez vous-mêmes l’incapacité des gens à se rendre à votre réunion à cause de votre inorganisation, vous vous retournez par la suite pour dire aux gens qu’ils sont fermés? Mais vous êtes comment, vous? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond là.

      Pire, non seulement vous ne pouviez nous fournir une date, mais vous avez aussi voulu nous attirer à ce meeting sur la base de mensonges:

      – Vous nous aviez assuré que 5 représentants de la société civile viendraient du Gabon à vos frais (aux frais du Dr. Ella qui allait se charger à lui tout seul de 95% de leurs dépenses de voyage). Vous nous aviez aussi dit que Marc Ona et Paulette Oyane seraient là. Or, Marc Ona était à Accra pendant cette période et, à la fin, n’était pas à Paris avec vous. Je ne sais pas si Paulette Oyane était avec vous dans votre réunion, mais dans tous les cas je ne la vois nulle part sur votre photo. POURQUOI mentir sur des choses aussi insignifiantes ?

      – Vous nous aviez assuré que même BEN MOUBAMBA serait là et qu’il vous avait donné son accord. Pourtant, nous avons découvert que non seulement Ben MOubamba était au Gabon, mais qu’il ne vous avait jamais donné son accord. Pourquoi nous avoir menti sur un fait aussi bête ?

      – vous nous aviez assuré que des Gabonais d’autres diasporas comme Mbiamany-Ntchorérêt, Ambiamani, Boussa et autres avaient accepté et seraient là à Paris. Or, au final, aucun de ceux-là n’y étaient. Pourquoi de tels mensonges ? Pour quel but ?

      M’enfin, vous aussi. Aviez-vous vraiment besoin de NOUS mentir sur ces choses-là? Comment se fait-il qu’une réunion que vous disiez inclusive et qui, donc, devait réunir toute la classe politique nationale à Paris n’ait vu, à la fin que la présence de l’Union Nationale et affiliés, dont vous-mêmes (Ella, Mouketou, Obiang) qui disiez être les organisateurs de ces meetings improvisés et sans dates?

      Des questions se posent alors: A supposer que nous, BDP, soyons effectivement fermés comme vous dites, MAIS où sont donc les non-BDP que vous nous assuriez seraient présents à ce meeting? Où sont les Mbiamany-NtchorereT? Où est ben Moubamba ? Où sont les Bouassa et Ambamani? Où sont les Mouckagni-Mambo et autres membres de DIAGAU qui sont pourtant à Paris là-bas avec vous comme dignes membres de la diaspora de France?

      Ou alors devons-nous, au BDP, devenir superstitieux et conclure qu’en nous assurant que tout ce monde viendrait, vous vouliez nous attirer dans un TRAQUENARD politique visant à valider vos conneries par NOTRE présence? Or, ce sont ces comportements mensongers et manipulateurs qui, justement, créent la méfiance. Au lieu de vous contenter d’organiser avec sérieux une simple réunion neutre de Gabonais devant SIMPLEMENT se réunir pour trouver les orientations politiques visant à en finir avec les Bongo, vos improvisations et manipulations ont été telles que, à la fin, elles n’ont attiré personne. A la fin, c’est la méfiance qui s’installe, pour rien.

      Et au lieu de reconnaître humblement vos manquements, vous venez insulter les gens pour avoir publié un article ou fait des commentaires sur une réunion petit nègre ? Est-ce cela l’important, l’essentiel, vraiment ?

      Je suis convaincu que les Bouassa, Mbiamany-Ntchorétêt, Ambiamani, Mouckagni-Mambo et autres, tout comme nous, au BDP, aurions bien voulu nous rendre à ce meeting de patriotes. Mais pour cela, surtout pour nous qui venons d’outre-Atlantique, nous avions besoin de marges de temps suffisantes pour nous organiser. Qui plus est, n’ayant pas dans nos comptes en banque des fortunes accumulées lors de nos non-passages au PDG des Bongo, nous comptons sur nos maigres petits moyens et salaires pour acheter des billets d’avion et payer nos chambres d’hôtel. Nous attendons donc de tout organisateur se voulant sérieux des notices assez avancées pour nous organiser, demander des mises en disponibilités, sans oublier le fait des billets moins chers que l’on peut obtenir en réservant bien à l’avance. Pourquoi acheter un billet à 4000 dollars à deux jours d’échéance quand on peut l’obtenir à 1000 dollars en le prenant deux semaines à l’avance? Mais face à ces simples questions purement MECANIQUES et PRAGMATIQUES, vous vous perdez en insultes parce qu’on n’a pas pu se rendre à votre réunion bâclée. Si encore il n’y avait que le BDP à ne pas être venu à quelque chose d’aussi important, on comprendrait votre réaction. Mais nous ne sommes pas seuls à ne pas être venus. Comment expliquez-vous cela ?

      Donc, qu’il s’agisse de votre meeting de l’Elysée ou de vos réunions en catimini à Paris auxquelles vous conviiez les gens sans leur indiquer bien à l’avance la date, le lieu, l’heure, l’organigramme et le but, on ne peut, si l’on veut être superstitieux, que conclure à une manipulation. Autrement dit, ce qui nous avait été annoncé comme une rencontre neutre, à la fin, a fini par être une simple affaire de l’Union Nationale au lieu d’être une affaire de TOUS les Gabonais. Et vous vous étonnez que les Gabonais se méfient de vous?

      Le problème ici est que ce sont toujours, finalement, les intermédiaires comme vous qui, croyant bien faire, tuent en fait le potentiel des Gabonais de s’assembler. Personne ne doute ici de vos intentions de changement pour le Gabon. Ce dont nous doutons, c’est de votre capacité à être neutres dans ces choses-là qui demandent la neutralité. Le fait que ces assises prévues comme des assises inclusives aient fini par être des assises de l’Union Nationale est justement un signe extrêmement dangereux car, pour nous, les choses doivent être claires:

      1) Si c’est l’Union Nationale qui invitait les gens à les retrouver pour une réunion politique à laquelle des mouvements comme le BDP seraient simplement des invités, il faut le DIRE CLAIREMENT. Pour nous, cela n’aurait posé aucun problème et nous serions naturellement allés comme invités à un meeting politique organisé par l’UN pour le compte de l’UN. Il y a, en pratique politique, des collaborations simples de ce genre qui veulent que quand un parti organise un événement (congrès, anniversaire, etc.), il puisse inviter d’autres partis. C’est normal et le BDP n’aurait vu aucun inconvénient à participer à une manifestation organisée par l’UN dès lors qu’elle aurait été annoncée comme telle.

      2) Par contre, si ce n’est pas une rencontre par et pour l’Union Nationale et si on veut un forum des Gabonais visant à simplement réunir, en terrain neutre, les Gabonais pour un dialogue d’envergure, il faut l’organiser et l’annoncer comme tel pour que les Gabonais se décident à venir en connaissance de cause. C’est malheureusement quand on fait des méli-mélo dans tous les sens et quand on ne dit pas aux gens la vérité que des choses pourtant bien intentionnées finissent par être de simples manipulations.

      Personne n’a dit ici qu’il ne participerait jamais à quoique ce soit qui soit faite en faveur de Mba Obame. Tout ce que nous demandons est que cela soit annoncé comme tel et que les gens s’y rendent en connaissance de cause.

      L’humilité aurait donc voulu que, reconnaissant ces tares et ces manquements, vous vous refréniez à outrager ceux qui, comme nous, n’ont pu participer à cause de votre inorganisation. Il est possible que vous n’ayez pas eu, au fond, le désir de manipuler qui que ce soit, mais convenez avec nous que la rétrospective aurait tendance à vous positionner dans cette perspective manipulatoire et mensongère. D’où l’importance de savoir raison garder et de respirer un bon coup avant d’aller insulter les gens alors même que nous n’avons ici rien fait qui sorte de l’ordinaire.

      A la fin, il demeure que le BDP a droit à ses opinions et même, à exprimer sa position quant à une démarche politique qui ne cadre pas avec son idéologie. Cela ne doit être vu par personne comme une faute puisque, en démocratie, chacun est libre de faire comme il veut. Je vous sais (Obiang, Ella, Mouketou) animés de bonnes intentions pour votre pays, mais vous conviendrez avec moi que cette manière bâclée, dispersée, désorganisée de faire les choses n’est pas de nature à mener aux résultats que, pourtant, vous escomptez. Vous êtes tellement dispersés et allez tellement dans tous les sens que vous n’aidez finalement personne et gâchez tout sans même en être conscients. Vous galvaudez le potentiel d’unité de l’opposition en vous positionnant comme les médiateurs d’une unité que vous détruisez en même temps par des comportements antinomiques aux desseins pourtant honorables qui sont les vôtres.

      Apprenez simplement à bien faire les choses et rien ne devrait vous empêcher, dès lors d’atteindre vos objectifs. Si, par exemple, vous aviez épousé la date du 4 au 6 juillet de Petit-Lambert Ovono, il me semble que, entre le 26 juin et le 4 juillet, nous avions des marges suffisantes pour nous organiser et venir. Mais en battant en brêche les propositions plus rationnelles de Petit-Lambert, et en précipitant votre réunion au samedi 30 juin, vous avez rendu impossible notre participation et celle de bien d’autres Gabonais qui auraient bien voulu se rendre à Paris, non as pour Hollande pou l’Elysée, mais pour un débat inter-gabonais qui avait son importance. Les questions de Hollande ou de l’Elysée sont importantes, mais elles ne doivent pas supplanter le débat inter-gabonais.

      Et quand la méfiance s’installe, comme dans ce cas, il est parfois nécessaire d’en comprendre la source. Ce manquement que vous venez de démontrer, il faut l’accepter comme tel. Ne rejetez pas sur le BDP quelque chose qui vient de vos propres limitations, du manque d’esprit rationnel que, pourtant, on aurait attendu de vous.

      Surtout que vous n’en êtes pas à votre premier forfait. Souvenez-vous du coup que vous nous aviez fait en 2010 quand Mba Obame devait retourner au Gabon. Ella et Obiang, quand ils travaillaient encore avec nous voulaient que nous apportions notre soutien à Mba Obame dans le cadre de sa revendication du pouvoir au Gabon. Nous avons, en tant que BDP, dit que nous n’étions pas opposés, mais qu’en politique, un groupe organisé avec une identité propre (BDP) n’apporte pas son soutien à un autre groupe (UN) sans accord politique formel. C’est ce qu’on appelle une COALITION en langage politique. Or, une coalition veut dire quoi? Vous vous rencontrez pour vous accorder sur les modalités idéologiques et méthodologiques pouvant vous amener à la finalité visée.

      Nous avions donc demandé, suite à votre propre requête (Ella et Obiang), à tous ceux qui pouvaient avoir le contact de Mba Obame de le contacter et, donc, de lui faire état de notre désir d’une entrevue visant à voir de quelle manière le BDP pouvait s’associer à la revendication. Notre position, à l’époque, était que, pour qu’une revendication comme celle-là réussisse, il fallait qu’elle soit inclusive et que, donc, avant même que le BDP ne puisse soutenir Mba Obame dans sa revendication de la présidence, il fallait d’abord que Mba Obame accepte de rencontrer Pierre Mamboundou, l’autre potentiel gagnant de l’élection présidentielle de 2009. Autrement dit, pour le BDP, le vote de 2009 n’avait qu’une seule certitude: Ali Bongo, voire aucun Bongo, ne pouvait gagner une élection transparente au Gabon. Cela veut dirq eu el vainqueur était forcément Pierre Mamboundou ou André Mba Obame. Mais comme le vote de 2009 était douteux quant à qui, de Mba Obame ou de Pierre Mamboundou, avait gagné l’élection, nous savions par simple effet d’analyse que ni Mba Obame ni Mamboundou ne pouvaient rallier la majorité des Gabonais pour l’un ou pour l’autre sans accord entre les deux leaders. Nous voulions que ces deux « gagnants » se rencontrent et, donc, que l’un se désiste en faveur de l’autre. En fait, pour nous, au vu de son âge et du fait qu’il avait longtemps trimé dans l’opposition, Pierre Mamboundou devait triompher dans le cadre de cet accord et Mba Obame devait se désister en faveur de Pierre Mamboundou. Cependant, l’accord devait prévoir que Pierre Mamboundou, sur la base de l’insurrection que le BDP aurait organisée (grâce à leur soutien à cette procédure insurrectionnelle), serait devenu Président et Mba Obame Premier ministre. Dès lors, fort du soutien du désisté, nous nous retrouverions avec un seul revendicateur qui aurait alors le soutien de tous les Gabonais. A la base de notre théorie était le besoin d’unifier les partisans de Pierre Mamboundou et de ceux de Mba Obame pour une action d’envergure qui viserait la prise de pouvoir immédiate, et ce dès 2011. Notre proposition à Mba Obame aurait donc été de ne revendiquer la présidence unilatéralement que si Pierre Mamboundou refusait la rencontre, rejetait l’accord ou refusait de s’engager dans la procédure insurrectionnelle avec le reste des Gabonais. En d’autres termes, Mba Obame pouvvait alors, devant un refus de Mamboundou, revendiquer tout seul le pouvoir. Pour le BDP, cette démarche unitaire devait être épuisée avant que Mba Obame ne puisse revendiquer unilatéralement le pouvoir. Ce n’est qu’à ce moment que le BDP aurait soutenu Mba Obame, mais pourvu que Mba Obame se soit, au préalable, rallié à une procédure insurrectionnelle telle qu’elle aurait été recommandée ou organisée par le BDP.

      Nous avions donc, pour ce but, écrit une lettre à Mba Obame et à l’Union Nationale demandant un meeting URGENT avec Mba Obame AVANT son départ pour le Gabon en 2010. Et nous avions donc demandé aux membres du BDP qui auraient eu le contact de Mba Obame de tout faire pour lui dire de ne pas aller tout de suite au Gabon et d’attendre de nous rencontrer à Paris ou à Washington pour mettre en place le seul plan, qui, selon le BDP, avait une chance d’aboutir à une insurrection capable de changer le Gabon dès 2011. Malheureusement, nous ne reçûmes aucune réponse de Mba Obame. Mais quelle ne fût notre surprise quand nous découvrîmes que, en fait, pendant tout le temps où on attendait la réponse de Mba Obame, Toi Ella et ton collègue Obiang étaient en fait en contact avec Mba Obame et travaillaient déjà avec lui pour préparer son retour au Gabon et lui servaient même de conseillers !!! Nous en eumes la preuve quand toi-même Ella, tu nous contactas pour nous dire que Mba Obame nous proposait des postes dans son gouvernement parallèle, et ce le même jour où l’annonce devait être faite (encore bâclé). Nous avions dû rejeter cela car nous n’avions pas trouvé cette démarche sérieuse. Pour que le BDP entre dans un gouvernement comme celui-là, nous devions d’abord avoir la garantie que c’était un gouvernement insurrectionnel établi dans un cadre insurrectionnel, c’est-à-dire qu’il fallait un plan derrière tout ça qui irait au-delà du simple fait d’annoncer un gouvernement parallèle. Nous ne pouvions donc comme cela nous engager à l’aveuglette dans une affaire dont nous ne savions ni les tenants ni les aboutissants. Or, le BDP avait, pendant des années, préparé des plans insurrectionnels, mais qui tablaient sur des stratégies mûrement réfléchies qui contrastaient avec la manière bâclée avec laquelle le gouvernement de Mba Obame avait été préparé puis annoncé. Nous avions conclu que c’était trop bâclé et que cela n’irait nulle part à cause, justement, du manque de stratégie insurrectionnelle pour accompagner un tel gouvernement qui ne devait pas être le début du processus, mais la fin. L’histoire nous a donné raison puisque le gouvernement de Mba Obame a fini mort-né. Si c’est vous qui aviez donné ces conseils à Mba Obame, je craisn bien que vous n’ayez fait perdre au pays une bonne occasion d’en finir avec les Bongo.

      En nous invitant, donc, à rentrer au gouvernement de Mba Obame, toi Ella et ton ami Obiang nous dévoiliez, donc, que pendant tout ce temps, vous travailliez dans notre dos avec Mba Obame, tout en nous jurant que vous n’aviez aucun contact avec lui. Pour nous, cela a été un grand choc et donc, le début d’un effritement de la confiance. Pourtant, comme je dis ici, nous n’étions pas opposés à rencontrer ou même à soutenir Mba Obame. Ce que nous voulions c’est un accord de combat insurrectionnel et de prise de pouvoir qui aurait garanti la chute des Bongo tout en portant Mamboundou ou Mba Obame au pouvoir dans le cadre d’un large rassemblement de tous les Gabonais radicaux qui souhaitaient voir le régime des Bongo s’écrouler. Et pour ce faire, il nous fallait rencontrer Mba Obame et formaliser notre soutien non pas à sa cause mais à la cause de la prise du pouvoir au Gabon par les Gabonais, Mba Obame ou Pierre Mamboundou étant, dans ce cas, les simples symboles de cette prise de pouvoir.

      Le BDP, donc, n’a jamais eu d’autre ambition que celle-là: chasser les Bongo du pouvoir et rien d’autre. Ce pouvoir, nous le voulons simplement aux mains de quelqu’un de digne qui a à coeur les intérêts du peuple gabonais, c’est tout.

      Vous voyez donc, chers amis, que, votre duplicité dans ces affaires, vous qui pourtant vous posez en supposés intermédiaires « ouverts », ne peut aider personne. Quand on veut aider son pays, on doit le faire sur la base de la sincérité, de la franchise et rien d’autre. En 2010, vous (Ella et Obiang), n’aviez pas besoin de nous cacher que vous aviez le contact de Mba Obame, et surtout pas après que nous ayons demandé à vous tous de trouver ce contact pour inviter Mba Obame à cette rencontre insurrectionnelle. Le fait que vous ne l’ayez pas fait ne peut que vouloir dire DEUX CHOSES:

      1) soit vous travaillez à faire échouer les initiatives visant à véritablement faire bouger les choses en faisant semblant d’être engagés pour la bonne cause, ce qui vous conduit à tout embrouiller et à tout galvauder ;

      2) soit vous pensez que l’engagement politique ne peut se concevoir au Gabon aujourd’hui que s’il se construit autour de Mba Obame et de l’Union nationale, auquel cas je vous dirai que vous faites fausse route. Mais c’est mon opinion puisque je pense que Mba Obame ou l’Union Nationale ne pourront pas réussir s’ils ne se détachent pas d’une posture partisane visant au parti unique de l’opposition ; par contre, ils réussiront s’ils mettent en avant l’impératif du changement découlant de la mise en place d’un contexte de transparence garantissant aux Gabonais le libre choix de leurs dirigeants.

      Je pourrais ajouter une troisième hypothèse, celle de la naïveté politique, mais je vous sais trop éclairés pour être naïfs à ce point. Vous savez exactement ce que vous faites.

      Malheureusement, quand on ajoute à ce précédent la débâcle qu’a été votre tentative de réunir les Gabonais à Paris en juin, on ne peut que conclure à la deuxième hypothèse, c’est-à-dire que pour vous le changement au Gabon ne peut se faire qu’avec Mba Obame et l’Union Nationale et vous vous évertuez donc à ramener tout le monde à Mba Obame. Grave erreur. Mais ce n’est que mon opinion encore une fois.

      Maintenant, il ne m’appartient pas de juger du bien-fondé ou non de cette théorie du rassemblement auprès de Mba Obame. Tout ce que j’ai toujours dit est que je n’ai pas encore pu lire en cet homme un quelconque élan insurrectionnel et que je ne le crois pas capable de fomenter un mouvement insurrectionnel au Gabon. Je ne doute pas forcément de sa sincérité, mais je peux me permettre de douter de son courage à se lancer dans une telle aventure. Et quand on y ajoute son refus de rejeter le bongoïsme, c’est-à-dire sa tendance à dire que Bongo était un grand homme et que le Gabon était une démocratie jusqu’à la mort de Bongo, mes doutes enflent.

      Mais est-ce à dire que parce que j’ai des doutes sur l’homme, je ne puis un jour collaborer avec lui? Ce serait faux de le dire. De la même manière que j’ai accepté l’invitation avortée de Petit-Lambert, de la même manière que je vous avais demandé d’inviter Mba Obame à un meeting insurrectionnel avec moi, je reste disposé à rencontrer et discuter avec n’importe qui. Cette OUVERTURE veut dire simplement que cela ne me coûte rien de le faire. Par contre, rencontrer Mba Obame et qui que ce soit d’autre ne veut pas dire à priori que nous aurons un accord si Mba Oabme reste campé dans son bongoïsme alors que les Gabonais attendent l’insurrection. Je continue à affirmer que le BDP a travaillé à l’idée insurrectionnelle beaucoup plus longtemps que la plupart des acteurs politiques gabonais d’aujourd’hui et que, sur cette base, il n’y a que les voies insurrectionnelles qui triompheront des Bongo. Rien d’autre. Si Mba Obame ne peut s’accommoder de ces voies, il est clair qu’il n’y aurait aucun accord puisque le BDP ne peut convivialiser son opposition. Mais si Mba Obame adopte une attitude insurrectionnelle, alors là tout devient possible et une collaboration pour une prise de ppouvoir par les Gabonais devient possible à se moment. Mais pour cela, Mba Obame doit accepter la responsabilité et assumer publiquement les conséquences de cette démarche tout en renonçant au bongoïsme. C’est tout. Le BDP n’est pas un groupe convivial et nous essayons de mener un combat frontal.

      Il me semble donc que dans le cadre de ces enjeux, vous vous trompez de présupposition. Vous présupposez que Mba Obame veut forcément l’insurrection alors même qu’aucun de ses actes depuis 2009 n’a montré un d´´sir ni une démarche insurrectionnelle. Ainsi, au lieu de vouloir forcer le BDP à se mettre au service de Mba Obame sans accord préalable, et donc à convivialiser sa démarche en la conditionnant à ce que fait Mba Obame, votre tâche devrait plutôt être de demander à Mba Obame s’il est prêt à s’allier aux idées insurrectionnelles du BDP et, donc, à rencontrer Daniel Mengara et son équipe en vue d’une réunion visant à préparer l’insurrection et la prise de pouvoir par le peuple au Gabon. Venir sur ce site nous accuser de fermeture et nous insulter alors que toute votre démarche a consisté, jusqu’à présent, à compromettre cette même ouverture est purement indécent.

      Je vous invite donc, encore une fois, à calmer le jeu et à vous concentrer sur l’essentiel:

      1) Vous voulez réunir les Gabonais. SOIT. Faites-le de manière transparente, organisée et rationnelle et vous aurez la participation des Gabonais. Eloignez-vous des tendances claniques ou partisanes visant à vouloir faire de tout le monde des partisans de Mba Obame. On peut travailler avec Mba Obame dans le cadre de la prise de pouvoir au Gabon sans être ses partisans. L’intérêt du changement étant ce qui doit unir les Gabonais, il convient de prendre le pouvoir, c’est-à-dire chasser les Bongo et organiser les nouvelles élections qui éliront le président de tous les Gabonais quel qu’il soit. Si c’est Mba Obame que le peuple choisit, on l’acceptera comme le président légitime du Gabon. Si c’est un autre, pareil. Mais dans un contexte où le processus électoral ne permet à personne de l’opposition de gagner, le but ne doit pas être de proclamer Mba Obame président, mais plutôt de l’inviter à utiliser les milliards accumulés et sa force sociologique pour la libération du Gabon. Les Gabonais ne manqueront jamais de le reconnaître alors comme leur libérateur et, dans ce cas, il sera forcément président. Mais ce n’est pas à partir d’un café parisien qu’il deviendra président, cela, j’en suis sûr.

      2) Le BDP n’a jamais refusé les meetings avec le reste de l’opposition. Ce que le BDP demande c’est la clarté, la cohérence de ces meetings et la transparence de ces meetings. Si ce sont des meetings que vous voulez neutres et inclusifs, annoncez-les comme tels et faites-le assez en avance pour permettre la participation des Gabonais qui se sentent interpellés. Ceci demande aussi une clarté dans le but de tels meetings. Il y a une différence entre des meetings fourre-tout dans lesquels on invite les Gabonais de tous bords avec des idéologies éparses (conviviaux, radicaux, bongoïstes, etc.) et les meetings auxquels on convie uniquement des Gabonais radicaux. Généralement, le premier modèle mène à beaucoup de parlementarisme, mais finit par bloquer car tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde. Par contre, le deuxième modèle veut dire qu’on passera moins de temps à parlementer, et plus de temps à élaborer des stratégies insurrectionnelles pour un changement immédiat.

      Je m’étonne d’autant plus que vous qui passez du temps à moraliser les gens sur la nécessité de l’ouverture, de la tolérance, du rassemblement de tous les Gabonais veniez ici vous en prendre au pauvre Mengara que je suis et au BDP simplement parce que nous avons osé publié l’article d’une compatriote ou même exprimé notre désaccord avec votre démarche improvisée et bâclée. Montrez au moins par vos actes que vous avez plus de grâce et que ce que vous ne cessez de prêcher vient non seulement du cœur, mais aussi d’un élan de sincérité envers vos compatriotes, et non de calculs mesquins qui, pour des questions justement d’égo, vous rendent incapables d’accepter le pluralisme de pensée que vous dites pourtant poursuivre au travers des démarches de rassemblement que vous entreprenez en ce moment.

      Car, à la fin, votre réaction voudra dire quoi pour les Gabonais qui vous observent? Que quand vous invitez les gens à ces meetings, c’est pour qu’ils viennent chanter la gloire de Mba Obame? Que quand vous invitez les Gabonais à ces meetings, s’ils osent s’écarter de l’idée d’un soutien à Mba Obame, ils deviennent des traitres? Que s’ils osent exprimer d’autres idées, ils seront égorgés sur place ou mis hors de vos meetings manu-militari? N’est-ce pas du fanatisme ça ?

      Non chers amis, ne faites pas peur aux Gabonais. Montrez-vous ouverts, flexibles aux idées contraires, aux critiques et, voire même, aux débats qui permettent à chacun de dire sa position même quand il n’en résulte aucun accord. On ne va pas déjà commencer à tuer les Gabonais de l’opposition qui osent proposer une autre manière de faire quand-même. L’opposition se voulant plurielle, chaque groupe doit se sentir libre de formuler sa théorie du changement et de convaincre les Gabonais du bien-fondé de cette théorie.

      Je veux donc être clair. Je vous renouvelle ici ma solidarité et celle du BDP en disant que chacun est libre de conduire l’action politique comme il l’entend. Si votre opinion est que seul Mb Obame peut libérer le Gabon, ou que c’est par Hollande que les Gabonais doivent passer pour obtenir le changement, je vous encourage à aller dans cette direction car c’est une théorie du changement qui est aussi valable qu’une autre. Personne ne détenant la baguette magique, il me semble que vos démarches, comme les nôtres, peuvent aboutir ou ne pas aboutir. Mais ne pouvant jouir du don de voyance, il est essentiel que chacun tente ce qu’il peut comme il peut. On ne pourra juger la théorie gagnante qu’au résultat du départ d’Ali Bongo.

      Mais cela ne doit pas, simplement parce que nous sommes tous dans l’opposition, nous faire évoluer dans un contexte de parti unique de l’opposition où certains n’auraient plus le droit de se distancer de certaines démarches tout simplement parce qu’ils sont de l’opposition. Ce stalinisme qui voudrait confisquer le discours politique de l’opposition dans un sens unique, ou aux mains d’un seul groupe, porte les dangereux germes d’une atrophie du potentiel de changement politique au Gabon. L’opposition se doit d’être plurielle dans sa démarche. Certes, tout le monde s’oppose au régime en place mais il doit pouvoir subsister des nuances et des approches circonstanciées qui permettraient à toutes les théories du changement de s’exprimer, voire de cohabiter. Ceux qui pensent que le convivialisme est une démarche efficace contre les Bongo doivent pouvoir continuer librement dans cette voie. Ceux qui pensent que Mba Obame est le messie que nous attendons doivent se sentir libre d’aller dans cette voie. Et ceux qui pensent qu’une stratégie frontale telle que celle prônée par le BDP est la plus efficace doivent pouvoir continuer à prôner cette théorie. Une chose est sûre: une de ces théories aboutira, mais en l’absence de preuves à priori, chacun doit continuer dans la voie qui lui semble la plus propice au changement, sans que cela empêche les collaborations ou même les prises de position publiques par lesquelles certains peuvent se distancer de certaines démarches. Sinon, c’est la mort même de l’opposition que nous visons. Quel drame si, dans notre pays, tout le monde suivait un seul homme ou un seul groupe qui finirait par se compromettre et, donc, de compromettre le changement? Ce serait un cul-de-sac politique, un drame, une hécatombe.

      Donc, laissons chacun libre de ses opinions et menons des débats matures sur les questions essentielles. Là où nous pouvons travailler ensemble, faisons-le. Là où nous ne le pouvons pas pour différences idéologiques ou méthodologiques, laissons à chacun le loisir de poursuivre sa voie.

      Et laissons les Gabonais s’exprimer. Librement et tout simplement.

      J’ose donc espérer que cette mise au point, qui vous rappelle tout simplement aux manquements par lesquels vous avez fini, par naïveté ou par amateurisme politique, par installer la division, la méfiance et, donc, l’inefficacité dans les démarches unitaires de l’opposition, trouvera en vous l’humilité qui consistera à vous rendre compte du mal que vous faites à l’opposition par ces comportements de fanatiques. Revenez à une démarche plus à même d’unir les Gabonais, sans présupposition d’allégeance à qui que ce soit.

      Et le jour où vous nous lancerez une invitation à aller rencontrer Mba Obame et tous les autres acteurs politiques, nous viendrons, pourvu que cette fois, la transparence, la clarté de but et de finalité et, surtout, la cohérence dans les aspects bêtement mécaniques d’une réunion y soient (dates, heures, lieu et notice bien à l’avance). Quand vous aurez accompli cela, vous verrez qu’il n’est pas si difficile que cela de réunir des Gabonais voulant une seule chose, le bien de leur pays, quelle que soit leur perspective sur comment y arriver.

      Si, malgré tout cela, vous ne comprenez toujours pas ce que l’on vous reproche, ne fût-ce que dans la démarche purement mécanique de la mise en place d’un projet de réunion, je serai franchement désolé pour vous, alors là oui.

      Je ne doute pas de vos intentions pour un Gabon meilleur. Je doute de l’efficacité de vos méthodes de l’ombre, qui ne son pas nouvelles et ne constituent que des redites de choses déjà vues et tentées depuis 1990.

      Je vous remercie.

      Daniel Mengara

  2. Mme Anne Marie DWORACZER-BENDOME, je suis très surpris par votre démarche qui a consisté à déformer la vérité des séances de travail (Rencontre de Paris) auxquelles vous avez participé en tant membre de la Gestapo PDG France. Si nous vous avons laissé participé à ces travaux c’est d’une part, parce que l’esprit des groupes politique, société civile et diaspora, n’était pas à exclure le moindre Gabonais et d’autre part, de montrer au pouvoir dictatorial PDG que nous n’avons rien à cacher. En effet, ce que nous faisons est pour le bien de tout le Gabon et de tous les Gabonais.
    Cependant, nous avons pris acte de votre stratégie de dénigrement sur les réseaux sociaux. Mais nous vous informons que nous possédons une bande sonore avec vos différentes interventions lors de la rencontre de Paris. Nous les publierons à des moments stratégiques. Tous les Gabonais de la diaspora (opposition) sont prêts à faire une médiatisation sur le travail dangereux que vous faites contre notre pays et dont la publicité est relayée par le site du parti de l’opposition radicale (BDP MODWOAM) qui présente la diaspora gabonaise allant « quémander le pouvoir ».
    Patriotiquement.
    Dr. Jean Aimé MOUKETOU.

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