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Étude pour une stratégie nationale de lutte contre la corruption

Gangréné par la corruption, une entrave à l’avancée des dossiers importants dans tous les domaines de la vie d’un pays, le Gabon lance très prochainement une étude stratégique nationale de lutte contre l’enrichissement illicite.

Pour mener à bien cette étude, rapporte le site InfosGabon, un comité de pilotage a été mis en place, le mercredi 4 juillet dernier à Libreville, par le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), Vincent Lebondo Le-Mali.

Le labeur des experts affectés à cette étude stratégique nationale, qui sera lancée le 16 juillet prochain, devrait déboucher sur des propositions concrètes pour lever tous les obstacles de la lutte l’enrichissement illicite. Les experts vont analyser les forces et les opportunités du secteur public pour déterminer les mesures à prendre à court, moyen et long termes en vue de contrer en amont les délits de corruption.

Les secteurs prioritaires retenus pour cette stratégie sont, entre autres, le budget d’investissement public, les marchés publics, le secteur privé et le climat des affaires, la décentralisation, l’éducation, les finances (douane/impôts/trésor), les forêts et l’environnement, les mines et industries extractives, la santé publique et le transport.

Selon, InfosGabon qui relaie cette information, «la mise en place d’un comité de pilotage chargé de mener l’étude stratégique nationale de lutte contre l’enrichissement illicite rentre dans la perspective de l’atteinte des OMD, en conformité avec les engagements contenus dans les «Trois piliers économiques du Gabon émergent». Car le Gabon désire se doter d’une politique intégrée et cohérente pour la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux, ainsi que d’un plan d’action approprié à court, moyen et long terme à l’horizon 2020».

Reste à considérer le principal obstacle à toutes les politiques de lutte contre la corruption, la mentalité des usagers et le salaire dans les administrations. Les usagers sont souvent les premiers à proposer le « Coca » pour obtenir une faveur, un raccourcissement des délais, une solution à leurs négligences. Quant aux fonctionnaires, de police par exemple, il est vain de vouloir les rendre incorruptibles tant que le montant du loyer d’une habitation décente coûtera 2 fois celui de leur salaire de base. Cette petite corruption permanente, difficile à combattre par des lois ou des procédures, est en général le moteur de celle des cadres et plus globalement de toute la hiérarchie. Autant dire que la CNLCEI a encore du pain sur la planche!

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