A l’ouverture des travaux, Blaise Louembé a rappelé que le Gabon doit se doter de textes juridiques modernes, cohérents, simples et adaptés au contexte international afin de développer le secteur de l’économie numérique. Ce, d’autant plus que les derniers textes, datant des années 60, ne sont résolument plus du tout adaptés à l’ère des autoroutes de l’information.
«C’est à ce titre que nous avons sollicité la technicité du cabinet Africa Légiste pour nous aider à asseoir ce cadre juridique. Nous allons donc examiner les lois et règlements qui sont proposés par ce cabinet afin de voir s’ils prennent toute la problématique de ce nouveau contexte, de ces nouveaux métiers de l’économie numérique», a indiqué le ministre de l’Économie numérique a l’AGP.
«Nous devons donc nous asseoir pour avoir des séances de travail avec le cabinet, pour examiner texte par texte, domaine de compétence par domaine de compétence, pour nous entourer de ce dispositif juridique et réglementaire, afin que nous puissions asseoir un investissement important dans le domaine des TIC, pour pouvoir faire du Gabon un véritable hub technologique pour la sous-région», a-t-il poursuivi.
Cet atelier prévoit également des discussions autour de la cyberstratégie juridique, de la réforme du Code de la communication ou encore de l’avant projet des lois sur les TIC.