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Les protagonistes de la crise centrafricaine signent un accord de cessez-le-feu à Libreville

Les belligérants de la crise centrafricaine ont signé vendredi ,à Libreville, un accord de cessez après quatre jours d’âpres négociations sous l’égide de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cet accord a été signé entre le leader de la Séléka, Michel Ndjotodia et le ministre de l’enseignement supérieur, Jean Wlly Biro Sacko, représentant le gouvernement centrafricain.

Ce même accord demande le retrait des troupes rebelles des villes conquises, le départ de la République centrafricaine des troupes étrangères et laisser place à la force communautaire de la CEEAC.

Les négociations de la capitale gabonaise ont également débouché la formation d’un gouvernement de transition dont le Premier ministre sera issue de l’opposition.

Ce gouvernement que le chef de l’Etat ne pourra pas limoger devra organiser dans un délai de douze mois des élections législatives. sous les regards de quatre chefs d’Etat membres de la CEEAC. Il s’agit du Congolais, Denis Sassou Nguesso du Tchadien, Idriss Deby Itno du, du Gabonais, Ali Bongo Ondimba et du Centrafricain, François Bozizé.

L’accord indique par ailleurs, que nie le Premier ministre qui conduira la période de transition, nie ses ministres ne pourront prendre part aux prochaines élections législatives. Dans cette perspective, le président Bozizé a demandé à ses compatriotes de rentrer avec lui à Bangui et formé ce nouveau gouvernement dès samedi prochain.

Selon le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby, François Bozizé dont le rebelles et l’opposition politique demandaient le départ terminera son mandat qui court jusqu’en 2016.

Idriss Deby en sa qualité de président en exercice de la CEEAC a demandé aux frères « ennemis » de se serrer la main pour sceller une véritable réconciliation.

M. Ndjotodia, l’homme fort de la Séléka a serré la main du président Bozizé sous un tonnerre d’applaudissements.

La Séléka a lancé le 10 décembre dernier une vaste offensive mettant en déroute les Forces armées centrafricaines (FACA) dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.

Ces rebelles avant les négociations de Libreville étaient déjà à moins d’une centaine de kilomètre de la capitale Bangui, resté sous le contrôle des forces loyalistes.

L’application de cet accord reste suspendue pour la Séléka à la vigilance du président du comité de suivi de l’accord, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso mandaté par le sommet des chefs d’Etat de la CEEAC.

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