Publié par Michel Ndong dans SPORT sur lundi 16 septembre 2013 à 3:41 / 3 commentaires
Echangeant avec les médias le samedi 14 septembre à Nice, le directeur national des jeux de la francophonie, Anaclet Mathieu Taty, a dressé le bilan global de la participation des 78 athlètes et artistes qui ont représenté le pays aux jeux de la cote d’Azur. Extraits de cette déclaration.
«Comme on a pu le constater tous, on ne peut que confirmer le bilan négatif des athlètes et artistes gabonais qui se sont rendus à Nice dans le cadre des jeux de la francophonie. Nous n’avons pas atteint nos objectifs en dépit de la médaille de bronze obtenue avec le groupe de dance hip hop Unknows Dimension. […]
Une petite satisfaction m’est venue du coté de la culture où les jeunes filles du groupe de danse Fe se sont bien comportées malgré les décisions du jury que je ne conteste nullement. Idem pour la littérature. Mais plusieurs personnes ont formulé les doutes lorsqu’on constate que le président du jury est aussi propriétaire d’un groupe de danse dont il est appelé à juger. Il est une probabilité de laisser parler son cœur. C’est un problème de principe […]
Le jeu déployé par l’équipe nationale de football de moins de 20 ans nous a laissé un gout amer avec trop de gâchis sur le terrain. Cette situation nous amène à mener de profondes réflexions sur les enjeux à venir. Nous aurions pu franchir le stade des demies finales alors que nous menions le Liban par 4 buts à 0. Nous avions encaissé un but «stupide» à la dernière minute et c’est dommage […]
En dépit du football, nous avions mis notre espoir sur le judo en tenant compte des récentes prestations d’Audrey Koumba Imanda, laquelle au finish nous complètement déçu. Ses coéquipiers également n’ont rien donné. L’Etat a donné les moyens à toutes les fédérations sportives et artistiques au moins un trimestre afin de mieux se préparer. C’est dans ce contexte que le judo s’est retrouvé en Cote d’ivoire, la danse de Fé au Burkina Faso, etc.
Le même scénario s’est produit au niveau du tennis de table où les deux représentants du Gabon, en l’occurrence Junior Rassenguet et Garniche Mengue, sont venus à Nice presqu’en apprentissage. Mais nous disons qu’on ne se présente pas dans une compétition de haut niveau pur venir jouer à l’essai. Soit on connait en maitrisant les techniques de son sport ou c’est le contraire. Dans ce cas de figure, il faut apprendre à la maison […]
Le problème de l’athlétisme s’est posé au niveau des choix de la fédération qui a ignoré les athlètes performants au détriment de ceux qui sont venus à Nice alors qu’ils n’ont pas le niveau. Sur ce point vous me permettez de vous dire qu’on ne cache pas ses qualités en athlétisme, elles finiront par s’afficher dans le chronomètre.»