Le président de la République Ali Bongo Ondimba, a pris part, ce jeudi par visioconférence, à la 76e Session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (Onu).
Comme l’année précédante, ce rendez-vous a été sous le sceau de la crise sanitaire marquée par la Covid-19. D’où le thème retenu : « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter des personnes et revitaliser l’Onu ».
Le chef de l’État a profité de cette occasion pour inviter « les dirigeants du monde à plus de multilatéralisme afin de bâtir ensemble une économie mondiale tenant compte des aspirations des peuples qui souhaiteraient un partage plus équitable des vaccins et des progrès technologiques ».
Un appel aux grands de ce monde, sur fond d’invitation à tirer tous les enseignements de cette pandémie, de manière à « reconstruire nos sociétés de façon plus durable, plus juste et inclusive ». Invitant ses pairs à tracer la voie d’un monde post-Covid dans lequel l’Afrique devra pleinement s’inscrire, à partir d’un changement de paradigme afin de rompre, a-t-il indiqué, avec les crises qui entravent son développement.
L’exhortation du chef de l’État témoigne ainsi de sa volonté d’une prise en compte réelle, à l’échelle mondiale, des problématiques susceptibles d’ébranler l’équilibre de la planète. Il en va ainsi des changements climatiques.
Pour Ali Bongo Ondimba, « »dans cette phase charnière de jonction des dynamiques, il est fondamental de satisfaire à ces justes exigences de la conscience universelle, y compris une répartition équitable des rentes des technologies ; au risque de voir se sédimenter un ordre international source de fragilités humaines, de défiance entre les nations et d’insécurité globale ».
En clair, il s’est fait le chantre d’un nouvel ordre mondial plus juste et solidaire, sous-tendu par une réforme du Conseil de sécurité de l’Onu intégrant aussi bien une représentation équitable en son sein qu’une amélioration de ses méthodes de travail, en phase avec la position commune africaine exprimée par le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte en vue d’impulser une dynamique nouvelle au sein de cette organisation.
Sans omettre la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc).