Gabon : Boukoubi, «le scrutin présidentiel s’est déroulé dans la transparence»

Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi, a tenu à faire un bilan sur les points saillants du scrutin présidentiel du 30 août dernier et qui a enregistré la victoire d’Ali Bongo Ondimba avec 41,73% des suffrages. Au cours de cet entretien avec la presse, le Secrétaire général du PDG est revenu notamment sur la campagne électorale, la victoire du candidat PDG ou encore les violentes manifestations post-électorales de Port-Gentil.

© Faustin Boukoubi

Faustin Boukoubi, le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a fait un bilan lors d’un entretien avec la presse, du scrutin présidentiel du 30 août dernier au terme duquel Ali Bongo Ondimba a été déclaré vainqueur avec plus de 41% des suffrages.

«Je me réjouis déjà de ce que le candidat investi par le Parti démocratique gabonais, Ali Bongo Ondimba, a été élu au terme d’un scrutin présidentiel dont la campagne a été rondement menée qui l’opposait à dire vrai, à 22 candidats», déclare Faustin Boukoubi en préambule.

Evoquant l’envergure de la campagne électorale, le Secrétaire général du parti au pouvoir se félicite que «la machine PDG a pu visiter les différentes provinces du pays»

Il a cependant déploré que «seuls quelques départements pour des raisons, soit de temps imparti, soit de météo défavorable, ne l’ont pas été», «qu’a cela ne tienne, nous l’avons menée à la régulière, une campagne noble, responsable et donc sans invective», a-t-il poursuivit.

Il ajoute concernant la campagne électorale qu’«il s’agissait avant tout, permettez-moi l’expression, de vendre notre projet de société à nos compatriotes qui l’ont finalement adopté».

En reconnaissant les manquements et les irrégularités observés pendant l’organisation de ce scrutin essentiellement liés selon lui à l’«outil informatique» et «aux aléas de la nature humaine toujours faillible», Faustin Boukoubi a affirmé que le scrutin du 30 août dernier «s’est bien déroulé».

«Nous sommes sereins au PDG, car nous confirmons que le scrutin présidentiel du 30 août dernier s’est déroulé dans la transparence, et le peuple gabonais pour sa part a fait son choix», affirme le Secrétaire général du PDG.

Pour lui, deux raisons sont à l’origine de cette victoire, l’implantation du parti sur le territoire national et la pertinence du projet de société du candidat PDG.

«Notre parti est présent dans l’ensemble du pays. Il n’y pas un endroit où nous avons récolté zéro point. C’est notre première force», avance Faustin Boukoubi.

«La deuxième force, c’est la qualité du projet de société qu’a soumis le candidat Ali Bongo Ondimba aux Gabonais. Lequel, je le répète, a reçu l’adhésion d’un grand nombre de compatriotes qui l’ont adopté en leur âme et conscience», continue-t-il.

Interrogé sur les violences post-électorales de la capitale économique, Port-Gentil, M. Boukoubi s’en remet aux enquêtes en cours et à la Loi, dénonçant que ces troubles seraient l’œuvre de certains opposants.

«En attendant que les enquêtes aboutissent, que les responsables soient découverts et que la Loi s’applique dans toute sa rigueur, nous savons que les individus qui ont semé la confusion dans la capitale économique l’ont fait sous l’instigation de quelques mauvais perdants», avance Faustin Boukoubi.

«En majorité, les partisans de l’opposition sont à l’origine de cette désolation. Des biens publics ont été détruits. Force reste donc à la Loi qui doit s’appliquer dans toutes sa rigueur», poursuit-t-il.

Aussi, le Secrétaire général du PDG a-t-il dévoilé que certaines personnes dans l’ombre maniganceraient pour attenter aux vies de certains «caciques» du Parti.

«Nous apprenons que des stratégies sont en train d’être concoctées pour traquer et procéder à l’élimination de quelques hiérarques du PDG et, partant d’autres personnalités de premier plan issues du parti au pouvoir», déclare M. Boukoubi.

«Si cela était fondé, que les instigateurs sachent que nul ne serait et ne saurait se prévaloir de sa propre turpitude et que nous ne nous laisserons pas faire. Nous sommes aussi sur nos gardes», prévient l’orateur.

Enfin, Faustin Boukoubi, hiérarque du PDG, a appelé les uns et les autres à la mise en avant de la fraternité, au détriment des divergences et appartenance politiques.

«Au-delà de la politique que nous faisons, qui nous divise un temps, nous sommes avant tout des Gabonais et donc des frères et sœurs liés par un destin commun, le Gabon, qu’il nous convient de maintenir dans un cycle de permanent et perpétuel de paix, de stabilité, pour davantage réaliser son développement tout azimut», conclut-il.

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