Gabon : Le gouvernement donne son aval pour la cession de Zain

Le gouvernement gabonais a finalement donné son accord à la requête introduite le 23 mars dernier par Zain Gabon concernant la cession de la filiale africaine du géant koweitien à l’indien Bharti Airtel.
L’opération avait provoqué une levée de bouclier des gouvernements gabonais et congolais qui réclamaient leurs droits de regards sur cette cession. Le 28 avril, le gouvernement gabonais a finalement donné son aval au rachat par le géant indien Bharti Airtel des filiales africaines de Zain, dont Zain Gabon.

«Après examen de cette requête, le Ministère a porté à la connaissance de Zain Gabon ce mercredi 28 avril qu’il accède à cette demande et marque son accord à la transaction», annonce le communiqué de l’opérateur de téléphonie mobile leader du pays.

«Nous sommes convaincus que l’arrivée d’une multinationale telle que le Groupe Bharti Airtel contribuera au développement du Gabon et notamment du secteur des télécommunications et lui souhaite la bienvenue», ajoute le communiqué, assurant par ailleurs ses clients de «la continuité de ses activités».

Arguant ne pas avoir été avisé de cette opération, le gouvernement gabonais avait brandi son veto et averti que malgré la finalisation annoncée de la transaction «Zain Gabon reste exclue de cette opération du fait de la non obtention écrite de l’approbation du Gouvernement Gabonais».

Le malentendu a réuni les dirigeants de Zain Gabon avec les autorités de tutelle pour aplanir le différent. Ces séances de travail ont notamment été l’occasion pour l’opérateur de téléphonie mobile de rappeler que «l’expérience du Groupe Bharti sur des marchés fortement concurrentiels lui a permis de développer des stratégies commerciales adaptées au pouvoir d’achat des consommateurs des pays émergents. Cela permettra à Zain Gabon d’envisager la réduction des coûts de communications tant souhaitée par le Gouvernement».

Zain Gabon avait par ailleurs estimé qu’«une conclusion positive à ces discussions donnerait un signal fort aux potentiels investisseurs sur le climat des affaires au Gabon, et sur la volonté d’accroître les interactions avec les nouveaux pays émergents».

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