En réalité, la vraie raison du retard serait le peu d’empressement à signer les chèques manifesté par les deux représentants de l’actionnaire majoritaire libyen : le directeur général, Louis-Bartélemy Mapangou, et le directeur général adjoint libyen chargé des questions financières. « L’argent était pourtant disponible ! », estime un connaisseur du dossier. Bref, la rivalité entre les Gabonais, désireux de relancer la radio, et la Libyan Africa Portfolio, qui a acquis 52 % des parts de l’entreprise en 2006, commence à poser un gros problème.