Le superviseur du centre de l’école publique de la Sorbonne, dans le 3ème arrondissement, Claude Moundounga, rassure malgré tout : « nous n’avons pas de problèmes, nous attendons les gens. Il y en a qui vienne certes, mais timidement».
Les centres de révision, situés pour la plus part dans les écoles et les mairies, en ce deuxième jour, sont quasiment vides à tel point que les agents commis pour organiser le suivi de cette tâche sont presque oisifs.
Pourtant, à entendre les quelques personnes interrogées, cette révision s’imposait et elle est « la bienvenue ».
« La révision de la liste électorale est une bonne chose puisqu’elle permettra de savoir qui est vivant et qui ne l’est plus. Mieux, elle permet de savoir qui a changé de domicile ou de province, et de dénicher les doublons », a expliqué Alain Ndong, fonctionnaire gabonais.
S. Pendy estime quant à lui qu’« il faut d’abord mettre en place des mécanismes clairs pour éviter que certaines personnes, notamment les opposants, s’inscrivent à nouveaux en faux par rapport à cette révision ».
Cette opération annuelle qui se fait avec la collaboration de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), conformément à la loi, s’étendra sur 45 jours.
Par ailleurs, constitutionnellement, l’élection législative est prévue entre le 25 juillet et le 24 décembre prochain pour activer le renouvèlement des mandats des député à l’Assemblée nationale, qui s’achèvent au mois de janvier 2012.