Mouvement d’humeur du SynaPME : le ministère des PME se défend.

En réponse aux faits et aux propos tenus il y a trois jours sur notre site par le Syndicat national du ministère des Petites et Moyennes Entreprises (SynaPME), réclamant entre autre la prime des fonds communs, Brice Nguimbi Moussodji
(conseiller en communication du Ministre des PME), répond : « Ce n’est pas le Ministre Mouloungui qui a supprimé le paiement des fonds communs qui remonte à 1998 ».

Réagissant dans un premier temps à la revendication sur les fonds communs, le conseiller en communication du Ministre des PME a rappelé que ce ministère a cessé de percevoir des fonds communs en 1998, date de la séparation dudit département avec celui du Commerce, auquel il était autrefois rattaché. Il a par la même occasion rappelé que l’actuel Ministre n’a pris ses fonctions qu’en octobre 2009.

« Qu’on nous apporte la preuve que ces fonds communs qui n’existent pas sont payés à la tête du client. Qu’ils nous citent les noms des principaux bénéficiaires et nous disent sur quelle ligne budgétaire le Ministre s’appuie pour bénéficier de ces primes» s’est insurgé Brice Nguimbi Moussodji.

« Le 1er mai lors de la fête du travail, le syndicat avait sollicité de la part du Ministre une aide en vue d’une collation après le défilé. Je suis surpris aujourd’hui qu’on assimile cela aux fonds communs », a-t-il continué.

« Pour ce qui est des recrutements abusifs, il faudrait d’abord que l’on rappelle au syndicat que dans un ministère, il n’y a que deux instances qui président : le cabinet du Ministre et le secrétariat général auxquelles sont greffées les cinq directions générales du ministère des PME », a-t-il expliqué.

M. Nguimbi Moussodji a indiqué que la constitution du cabinet du Ministre des PME obéit à l’architecture prédéfinie par le premier Conseil des ministres du Chef de l’Etat (1 directeur de cabinet, 1 chef de cabinet, 9 conseillers, 1 attaché de presse, 4 chargés d’études, 4 chargés de missions, 1 secrétaire particulière pour le Ministre, 1 secrétaire particulière pour le directeur de cabinet et 1 chef du protocole).

Balayant d’un revers de la main l’idée selon laquelle le cabinet du Ministre ne serait constitué que de personnes issues de sa contrée (Ndéndé, sud), Brice Nguimbi Moussodji a donné la preuve de ce qu’il estime infondé en brandissant un document administratif sur lequel sont inscrits les noms de tous les collaborateurs du Ministre des PME.
Sur ce document, il apparaît que sur une vingtaine de personnes, moins de cinq viendraient de cette localité.

Quant au manque d’ esprit d’ouverture reproché au Ministre par le syndicat, son collaborateur a de nouveau démontré le contraire. Il en tient pour preuve l’audience que le Ministre avait accordée à la présidente de ce syndicat, quelques jours seulement après sa prise de fonction à la tête dudit département ministériel.

« Madame Mackosso est la seconde personne à avoir été reçue par le Ministre après le secrétaire général du ministère », a-t-il déclaré pour justifier le bon sens de son « patron ».

Aussi ce dernier a dévoilé que le syndicat, qui était attendu à la table des négociations la veille de la grève, a contre toute attente préféré une autre solution.

« Alors qu’il était attendu le 21 septembre à la table des négociations, le syndicat a préféré nous surprendre le lendemain en barricadant aux premières heures les entrées du ministère y compris
celle du Ministre qui a dû en référer au Premier Ministre qui a fait appel au Ministre de l’Intérieur afin d’ envoyer des policiers rétablir l’ordre et la sécurité », a expliqué le Conseiller en communication du ministre Mouloungui qualifiant « d’illégal » ce mouvement de grève et ses meneurs « d’aventuriers » au regard de leur ignorance à gérer un syndicat bien que reconnaissant la nécessité et l’utilité d’une telle organisation dans leur administration.

« Le droit d’un syndicat s’arrête là où les droits des autres commencent » a –t-il estimé en dénonçant les propos injurieux tenus à l’endroit de son « patron ».

Le paiement des fonds communs supprimés depuis 1998 au ministère des PME est le principal point de désaccord entre le synaPME et l’administration étatique éponyme.

Lors d’un Conseil des ministres, le Chef de l’Etat gabonais avait instruit le gouvernement d’élargir le paiement des fonds communs à toute l’Administration Publique. Et il se trouve que la mise en place de cette mesure suit son cours normal à en croire Brice Nguimbi Moussodji qui demande encore un peu de patience aux agents des PME.

GN/YKM/FB/11

Mis à jour ( Dimanche, 02 Octobre 2011 21:56 )

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