Ali Bongo Ondimba, deux ans après

Depuis son accession à la magistrature suprême le 16 Août 2009, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba multiplie les initiatives pour sortir notre pays de sa léthargie.

Il a, dans ce laps de temps, pris des mesures quasi révolutionnaires tant sur le plan administratif (remaniements, nominations (tsun’ali) que sur le plan économique (ZES de Nkok, chantiers de la CAN 2012).

Deux ans après, les slogans de campagne commencent à voir le jour. « Le Gabon émergent » n’est plus un mirage, il a pris corps depuis l’inauguration le 9 Septembre 2011 de la première phase du titanesque projet de la Zone Economique Spéciale de Nkok (27 kms de Libreville).

Cette ZES de Nkok qui à terme, sera la plus grande d’Afrique centrale et de l’ouest, permettra l’implantation des grands groupes d’investisseurs étrangers venus d’Asie et d’Afrique. Avec ce que cela sous-entend au niveau de la création d’emplois, etc.

Au delà de la volonté de divertir les populations gabonaises, l’organisation de la CAN 2012,initiée par feu Omar Bongo Ondimba, a permis la mise en oeuvre de nombreux chantiers dont ceux des routes, notre talon d’Achille.

Le Président Ali Bongo Ondimba s’est résolumment engagé dans la lutte pour la protection et la préservation de l’environnement et des éco-systèmes. 11 % du territoire est consacrée aux parcs nationaux participant ainsi à la lutte contre la réchauffement climatique bien que tenant compte de l’obligation de développement et d’industrialisation du Gabon, « Gabon vert ».

Il entend miser sur l’économie verte par la transformation locale du bois (artisanat, industrie).

A l’heure où notre pays vient de célébrer la journée mondiale de l’alimentation, la sécurité alimentaire reste une des priorités de son action avec l’augmentation constante du budget consacré à l’Agriculture (agriculture, pêche, aqua-culture..).

Pour ce qui est du « Gabon des services », Ali Bongo Ondimba a démontré son intention de miser sur la richesse des ressources humaines dont regorge notre pays. Il a pris des décisions courageuses mais pas forcémment bien comprises au départ, avec l’instauration de la journée continue par exemple, ou encore la création du Revenu Minimum Mensuel à 150 000 francs cfa afin d’améliorer les conditions de vie des Gabonais.

Sur le plan politique, force est de constater qu’au bout de deux ans d’exercice du pouvoir, Ali Bongo Ondimba a toujours prêché le dialogue. Se mettant bien souvent au-dessus des « guéguerres » de partis, parfois même au détriment de sa famille politique.

Ainsi si tout n’est pas encore parfait, personne ne peut plus dire aujourd’hui que le Gabon n’avance pas. Comme qui dirait: « Rome ne s’est pas construite en un jour »…

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