Le conseil municipal de Libreville, réuni la semaine dernière, a regretté l’insalubrité qui règne dans la capitale gabonaise : les rues sont sales, l’herbe pousse partout, les caniveaux sont bouchés.
La question préoccupe au sommet puisque dans son message à la Nation, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a exhorté à faire un effort :
Ali Bongo Ondimba, président du Gabon: « Gabonaises, Gabonais, chers compatriotes. Dans trois semaines, notre pays et la république sœur de Guinée équatoriale recevront la Coupe d’Afrique des nations de football 2012. Je veux que les quartiers rivalisent d’ardeur et d’imagination pour rafraîchir, peindre les murs, barrières, devantures et façades, planter des arbustes, haies et fleurs. Veillez à la propreté de nos villes comme celle de nos villages. Notre réputation de nation hospitalière, au cœur de l’Afrique, et de terre de brassage culturel en dépend ! »
L’insalubrité n’est pas le seul problème. Les travaux de système d’adduction d’eau, lancés il y a plusieurs mois, ont gravement dégradé le réseau routier de la capitale.