Les confessions religieuses par la voix de leur porte-parole, l’archevêque de Libreville, Monseigneur Basile Mvé Engone ont réitéré au le Chef de l’Etat leur soutien en lui assurant qu’il pouvait compter pour le bien-être des gabonais car l’homme reste et demeure au centre de toutes les préoccupations.
« C’est pourquoi nous ne cessons de nous impliquer dans tous les domaines portant sur l’homme notamment : dans l’éducation, la santé, la formation et la cohésion sociale », a-t-il affirmé.
S’agissant de l’éducation de l’homme, il a déploré l’absence de recrutement cette année au sein des établissements confessionnels privés laïques.
Selon Basile Mvé Engone, cette décision qui pénalise le système éducatif scolaire privé laïque confessionnel risque à terme d’aboutir à la fermeture de leurs établissements faute d’enseignants.
Pour mémoire, la plupart de nos gouvernants ont été formés dans des institutions catholiques.
Tout en se déclarant disposer à accompagner le Chef de l’Etat, I ‘archevêque de Libreville s’est aussi prononcé sur les vertus du dialogue, de la tolérance et de la paix.
C’est sur le souhait de voir la CAN se dérouler dans des bonnes conditions qu’il a clos son intervention.
En réaction à toutes ces marques de confiances, le Chef de l’Etat a salué et reconnu la justesse de leur mission dans le maintien de la paix et de la cohésion sociale non sans rappeler à l’ordre les manipulateurs d’esprits et de consciences à jouer fidèlement leur rôle.
« La pratique de la foi apporte sans doute une solution d’apaisement en transformant le cœur de l’homme et de la société grâce à la diffusion des messages spirituels », a déclaré Ali Bongo Ondimba.
Aussi, a-t-il exprimé le vœu de la création d’un conseil inter-religieux qui sera un espace d’expression (…), indispensable à la paix, à la stabilité et à l’unité dans notre pays.
Le Chef de l’Etat a dit compter sur leur sagesse élevée pour maintenir et garantir davantage la paix, l’unité nationale et la stabilité, gages de tout développement d’un pays.
