Aman Resorts, un groupe hôtelier spécialisé dans le luxe et présent dans une quinzaine de pays, « va développer une capacité de 140 chambres » au Gabon, selon le texte.
La première phase, prévue sur cinq ans, « va commencer immédiatement par la construction à Libreville d’un hôtel luxueux, (…) d’un hôtel de 30 pavillons sur le site historique du Phare de Ngombe (presqu’île près de Libreville) dans le parc national de Pongara et d’un camp de tentes haut de gamme dans le parc de Loango (sud) ».
Le coût de l’opération s’élève à « environ un million de dollars par chambre » (790.000 euros), soit « au moins 60 millions de dollars (47 millions d’euros), pour la première phase, a déclaré à l’AFP le directeur de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) Lee White, selon qui « les budgets ne sont pas finalisés ».
Le Gabon, qui compte 13 parcs nationaux, prévoit selon le communiqué d’accueillir « 100.000 touristes par an dans les segments du moyen et du haut de gamme d’ici à 2020 ».
La création d’un hôtel de luxe près des chutes de Kongou dans le parc de l’Ivindo semble indiquer que le gouvernement gabonais a abandonné l’idée de construire un barrage sur ce site naturel et de parier sur son développement touristique.
Ce barrage devait voir le jour dans le cadre de l’exploitation du gisement de fer de Belinga, qui a depuis été mis en suspens par l’Etat gabonais et son partenaire chinois.
De l’avis général, le Gabon dispose d’atouts touristiques mais le tourisme est quasi-inexistant en raison de la cherté de la vie et des transports pour s’y rendre ainsi que des faibles infrastructures (routes, hôtels, électricité).