« Hier, ce permis s’appelait coupe familiale, aujourd’hui il s’agit des permis de gré à gré. Ce permis est strictement individuel et valable pour douze mois sans possibilité de rachat ou de prolongation », a expliqué M. Tsinga, soulignant qu’au terme de ce délai, les arbres sur pied, objet dudit permis, font automatiquement retour aux domaines publics. S’agissant de l’obtention du permis de gré à gré, le responsable provincial des Eaux et Forêts a cité le certificat de résidence pour un ou plusieurs projets d’intérêt collectif, une carte ou croquis de la zone à l’échelle de 1/50 000 en trois exemplaires, une liste des pieds sollicités indiquant clairement leurs noms pilotes ou scientifiques comme éléments constitutifs du dossier. « L’attribution du permis de gré à gré est assujettie au paiement des charges forestières prévues par la loi de finance », a –t-il indiqué, précisant que sont exclus de la liste des pieds d’arbres sollicités : l’afo, l’andock, le moabi, le doucka et l’ozigo interdit à l’exploitation.
Abordant la gestion des permis, l’orateur a exhorté l’assistance de former des groupes d’au moins cinq membres matérialisés par un procès -verbal d’entente.« Chaque groupe est identifié et les groupements sont dispensés de l’obligation du marteau forestier », a-t-il poursuivi, ajoutant que les billes, les souches et clés sont cependant marqués à la peinture blanche à huile, indiquant les initiales et les numéros du groupement concerné. « Du 1er au 30 mars prochain, toutes les demandes retenues feront l’objet de publication par affichage dans les villages, à la sous- préfecture et au service départemental des Eaux et Forêts » a conclu Clément Tsinga.
AGP Kango