Ces agents de la douane gabonaise réclament, entre autres, l’adoption du statut particulier du corps des douanes, le règlement de la plus-value des recettes douanières, l’amélioration des conditions de travail des agents, le paiement des primes diverses, la construction de logements ou de casernes des douaniers.
« Contrairement à ce que l’opinion croit, la douane gabonaise vit aussi ses problèmes. La douane gabonaise doit être la seule en Afrique qui fonctionne dans le pilotage à vue », a souligné M. Mbatsi, secrétaire général du SNAD.
M. Mbatsi a poursuivi que « nous n’avons pas de statut particulier qui permet de réguler la carrière des agents dès son entrée jusqu’à son départ à la retraite ».
Le 15 janvier dernier, le syndicat a réactivé le cahier de charge déposé, il y a plus de sept ans, sur la table de la direction générale de la douane.
Malgré leur bonne volonté à trouver des solutions, la direction générale de la douane du Gabon reste intransigeante face aux doléances.