Après avoir écouté certains de leurs représentants, le Chef du Gouvernement gabonais leur a dit qu’il n’était pas de son droit, de les recevoir en premier lieu car les services compétents et notamment, le Rectorat et le Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur étaient bien placés pour recevoir leurs doléances et en transmettre à qui de droit. De même qu’il leur a dit que c’est seulement en bon père de famille qu’il avait accepté de les écouter.
Parmi les revendications des étudiants, il y a la levée de la suspension de certains des leurs collègues considérés comme des cerveaux du mouvement d’humeur qui paralyse depuis plusieurs jours ce haut lieu du savoir, la levée de la présence policière au sein de l’institution.
Selon ces étudiants, la présence des Forces de l’ordre stresserait certains de leurs et les empêcherait de se réunir et de circuler librement dans l’enceinte de l’Université. Raymond Ndong Sima leur a enfin donné des gages de résorption de leurs problèmes par les responsables administratifs compétents et leur a intimé l’ordre d’agir en véritable futurs responsables car, la raison de la rue n’a jamais porté de fruits. Le Premier Ministre a appelé les uns et les autres à la retenue en vue d’une meilleure appréciation des différentes revendications.